Chapitre 8

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- Je suis un salaud, un connard, un égoïste, je suis un homme avec sa part d'ombre qui masque le peu de lumière que j'ai en moi As

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- Je suis un salaud, un connard, un égoïste, je suis un homme avec sa part d'ombre qui masque le peu de lumière que j'ai en moi As... mais même si ce soir, je crève d'envie de te posséder de m'infiltrer en toi, je n'en ferais rien...

Je ricane tout seul face au miroir de ma salle de bain, en me remémorant les paroles que j'ai prononcées à ma belle ballerine.

- ... Parce qu'avec toi, je ne suis rien de tout ça, parce que le jour où je te ferai l'amour Astrid, tu seras à cent pour cent avec moi, cœur, corps, et âme... et non plus avec ce connard qui t'a quitté pour une gloire qui ne te remplacera jamais. Parce que quand je m'introduirai en toi, il n'y aura plus de retour en arrière possible pour nous.

Et le pire est que j'ai été sincère. Astrid me fait sentir différemment du mec que je suis habituellement.

Depuis quand je suis ce genre de mec qui court après une fille et fait tout pour lui plaire ?  

Depuis que cette fille s'appelle Astrid.

Astrid, cela fait six mois que je la poursuis. Que je la veux. Six mois qu'elle me résiste.

Dès que je l'ai aperçue dans ce club de sport, que nos regards se sont croisés, mais qu'elle m'a ignorée, à fait ressortir le chasseur qui vit en moi.

Il me fallait cette fille. Absolument.

Je n'ai pas pour habitude de courir après les femmes. Ce sont elles qui se roulent à mes pieds, m'implorent presque de les prendre, peu importe l'endroit où je me trouve. Ce sont elles qui réclament de poser à mon bras lors des soirées de promotions qui ont lieu dans l'une de mes boîtes de nuit.

Mais c'est toujours moi qui décide. Toujours. Merci papa pour ton éducation.

Je m'asperge de l'eau froide sur le visage, pour chasser ces réminiscences de mon passé qui veulent creuser du terrain. J'enlève ma chemise ouverte, balance mon pantalon et mon caleçon dans le panier à linges salles puis je me dirige vers ma douche à l'italienne.

L'eau chaude qui s'écoule du pommeau me fait du bien. Je détends mes muscles, me frotte les cheveux, le corps... Ma mémoire choisit ce moment pour replonger au cœur de nos baisers... je revois les lèvres d'Astrid, douces, gonflés, je ressens son parfum, et cela suffit à mon sexe pour se dresser. Mes doigts s'enroulent autour de ma hampe et impriment un vas et vient aussi douloureux que dévastateur.

Une douleur qui m'est familière et bénéfique commence dans le bas de mes reins, j'accélère le rythme, elle monte, j'accélère, elle m'envoie des décharge, j'accélère, la délivrance est là dans un grognement où le prénom d'Astrid franchi mes levres. Je pose mon front contre la faïence, le souffle court.

- Putain !

Comment une fille que je n'ai pas encore mise dans mon lit peut me rendre dingue à ce point. Ce n'est pas ma première branlette sous la douche, seul ou accompagné d'ailleurs mais c'est de loin la meilleure.

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