Chapitre 50

201 35 73
                                    

                                    

— Et pas pour toi, ajoute un timbre acerbe dans mon dos

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Et pas pour toi, ajoute un timbre acerbe dans mon dos.

Théo, mon protecteur, mon frère de cœur.

Malone accuse le coup, mais ne réplique rien se contentant d'aller s'asseoir à la place qu'il occupait à notre arrivée.

— C'est vrai que tu es vraiment baisable ce soir As.

Je donne une tape sur l'épaule de mon ami en souriant.

— Quoi ? ne va pas me faire croire que ce n'est pas ce que insinue monsieur connard.

Je secoue la tête désabusée.

J'allais lui répondre quand une voix désagréable, très, très désagréable m'en a empêchée.

— Bonsoir, c'est moi qui vais m'occuper de votre table ce soir.
Cassie dépose son plateau sur la table basse, contenant des flûtes, et une bouteille de champagne millésimé attend d'être bu dans un seau rempli de glaçons, non sans mater les spécimens mâles qui nous entourent.

— Monsieur Alvarez...

En précisant ceci, elle ne manque pas de me jeter un regard noir.

Elle est moi avons encore en mémoire la fois où Sebastian a exigé qu'elle le nomme par son patronyme en ma présence.

Pour lui signifier que je ne n'ai pas oublié, je lui fais un clin d'œil. Je la sens fulminer, mais comme elle est intelligente, elle ne rétorque pas. Je l'imagine mal aller se plaindre à son boss, que la petite amie de celui-ci joue les provocatrices.

— Vous offre ce Magnum de champagne millésimé en vous souhaitant un joyeux anniversaire Sophie.

— Et bien, vous le remercierez de...

— Tu le feras toi-même Soso, il ne devrait plus tarder.

Je souris à miss connasse.

Voyant qu'elle ne bouge pas, je l'aide à prendre la décision :

— Merci Cassie, si jamais on a besoin de tes services, on te fera signe.

Mes amis me scrutent comme si une autre Astrid avait pris possession de mon corps et mon esprit, pas habituée à me voir si rabaissante.

Une fois que Cassie est sortie, je me justifie.

— Quoi ? Cette fille n'a qu'une idée en tête, c'est de mettre son patron dans son lit, et elle me l'a bien fait comprendre.

— Je ne te connaissais pas si jalouse As.

Malone.

Je pivote vers lui.

— Ca, c'est parce que tu ne me connais plus Malone.

Il serre la mâchoire, mais s'abstient de tout commentaire.

Save Your TearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant