Chapitre 24

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Hello mes Choupinette,

Comment allez-vous en ce dimanche glacial ? Je ne vais pas vous réchauffer avec le pvd de celui que vous attendiez toutes ( smiley diable)... ou pas. Il fallait bien qu'il arrive un jour ou l'autre ( rire démoniaque). Je trouve pas les smiley. Allez-y moquez vous.

Sinon, je n'ai pas eu le temps de le relire et de le corriger, ce n'est pas dans mes habitudes, mais je n'ai pas eu le temps. J'espère que cela n'altera en rien votre lecture et que vous l'apprécierez quand même.

Bonne lecture, 

Kiss 



 Malone

Le dos appuyé contre le mur du couloir du Five, les mains dans les poches de mon jean, j'attends patiemment que son directeur, Sebastiàn Alvarez, avec qui nous avons rendez-vous pour finaliser notre contrat de prestation se pointe.

Je fixe les cadres accrochés sur le mur en face de moi où des photographies de différents artistes qui sont passés dans ce club les remplissent. Et je dois avouer que je suis impressionné par les noms qui sont inscrits.

Je sens une présence à côté de moi, c'est Hugo, le nez plongé dans son mobile, sa meuf doit encore lui envoyer des photos interdites au moins de dix huit ans, qui vient se coller à ma gauche. Je jette un coup d'œil et effectivement je ne me suis pas trompé. Cette fille est une vraie nymphomane. Il sait ce que j'en pense, mais du moment que ça lui va et qu'il est heureux, ça me va aussi. On sacrifié trop de choses pour que je permette qu'il s'enfonce dans une relation qui ne lui convient pas.

Pour ma part, j'ai trouvé une fille avec qui le courant passe bien depuis le début de notre relation il y a environ un an et demi. Claire est une créatrice de bijoux, originaire elle aussi de France, nous nous sommes croisés une première fois lors d'une soirée organisée par notre maison de disque, elle y était invitée par la fille de notre patron et nous avons passé une partie de la nuit à discuter. Mais rien ne s'est passé ce soir-là. Pas qu'elle aurait refusé vu le rentre dedans qu'elle m'a fait toute la soirée, mais moi je n'étais pas encore disposé à accepter plus qu'un coup d'une nuit. Et Claire cherchait justement une relation stable et durable. Pas moi. Pas après ce que j'ai vécu avec elle.

Cela ne faisait que deux ans que nous avions tout abandonné à Paris et mon cœur en était encore meurtri. Alors je l'ai expliqué à Claire, si elle voulait une nuit magique entre mes draps pas de problème, mais elle n'aurait rien de plus.

Cette fille était aussi têtue qu'une certaine... que elle, et à force de détermination et de courage qui a durée une année, j'ai craqué. Après tout, j'ai laissé un passé derrière moi dont je ne suis pas fier, mais la vie donne droit à une seconde chance, et puis on fait tous des erreurs. Je méritais d'aller de l'avant tout en continuant de culpabiliser. J'ai été honnête dès le début avec elle, je lui ai dit que je sortais d'une relation amoureuse à laquelle j'avais mis fin pour venir vivre ici avec mes deux meilleurs potes afin de concrétiser notre rêve. Elle a tiqué quand elle a compris que j'avais sacrifié ma vie personnelle au profil de ma vie professionnelle, mais je crois qu'elle me voulait tellement qu'elle n'a rien dit et s'est contentée de m'embrasser passionnément. Et depuis, ma relation avec Claire roule, c'est sans prise de tête, je lui suis fidèle, on vient d'emménager ensemble il y a trois mois, mais je ne trompe personne et surtout pas le mec à côté de moi, sur le fait que jamais je n'aimerais Claire comme je l'ai aimé elle. Pour l'instant Claire m'accepte tel quel, je ne lui pas déclaré mes sentiments contrairement à elle, je la comble autrement, mais un jour viendra, je ne suis pas con, mes prouesses au lit ne lui suffiront plus, je m'y prépare et apparemment ça doit se voir car depuis quelques semaines, les médias, ou plutôt la presse de caniveau se déchaîne et s'excite sur nos futures fiançailles. Chose absolument fausse. Tout ce bordel parce que un jour ils nous surpris en sortant d'un bijouterie où Claire venait de faire réparer un collier que sa grand-mère lui avait offert et auquel elle tenait.

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