Chapitre 59

199 35 43
                                    

                       

                       

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Ibiza.

Je jette un regard de désapprobation à Sophie qui est occupée à récupérer son bagage sur le tapis des arrivées, pendant que je checke mes messages. Aucun de Sebastiàn. La douleur se ravive si violemment à l'endroit qui bat principalement pour lui que je pose une main dessus pour en atténuer les battements.

Dès que le taxi nous a déposés à l'aéroport JFK, Sophie nous a guidé jusqu'à la porte d'embarquement, sans me laisser le temps de trouver des indices sur le panneau d'affichage des vols. J'ai râlé et trouvé ça étrange, ce qui a fait rire ma meilleure amie. Par contre ce qui n'était pas prévu apparemment, est que nous soyons dirigés vers le salon des premières classes après l'enregistrement de nos bagages. J'ai haussé un sourcil non sans me moquer de son air perdu.

— Un problème ?

— Non, non, aucun.

A d'autres !

— Tu as gagné au loto ?

Sophie est restée muette jusqu'à qu'une hôtesse vienne nous chercher afin de nous conduire à nos places après les vérifications d'usage. Et là encore, je n'ai eu qu'à présenter mon passeport.

— Donc, si tu n'as pas de fortune cachée, et je doute que ton salaire d'infirmière te permette ce genre d'excentricité... aurais-tu quelque chose à m'avouer ?

Je suis en manque de sommeil, le moral en berne, mais j'arrive encore à réfléchir. Tous mes neurones ne sont pas restés sur le sol du bureau de Sebastiàn.

Impossible que mon amie ait pu obtenir deux places en first class en quelques heures et encore moins les payer.

— Je suis aussi surprise que toi As.

De mieux en mieux.

— Tu veux dire que ton mystérieux complice...

— Ecoute Astrid, me coupe-t-elle, tu ne vas pas te plaindre de voyager dans ces conditions ? si ?

Alors celle-là, c'est la meilleure de l'année.

— Sûrement pas ! mais je n'aime pas que l'on foute de ma gueule Sophie et tu le sais.

Mon amie s'empare de la flûte de champagne que lui propose l'hôtesse et la descend d'un coup comme si c'était du jus de fruit.

— Tu devrais essayer As, ça détend.

Je m'enfonce dans mon fauteuil XXL en serrant les dents.

N'ayant autre chose à faire, j'ai attrapé un des catalogues dans le porte magazine, puis un autre, quand j'ai deviné notre destination, j'ai bien cru que j'allais la faire passer à travers le hublot et faire une syncope en suivant. D'ailleurs je n'ai pas rêvé son souffle de soulagement quand l'appareil a commencé à rouler sur la piste.

Save Your TearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant