Chapitre 29

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Je suis obligé de laisser à Astrid encore une fois sous la surveillance de Theo

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Je suis obligé de laisser à Astrid encore une fois sous la surveillance de Theo. Après notre petite mise en bouche contre le bar, je l'aurais bien emmené dans la pièce la plus proche pour terminer ce que l'on a commencé, mais malheureusement sa protection et celle du club passent avant mon envie de la baiser.

Jaden vient de m'informer que Kenneth, mon homme de sécurité qui filtre l'entrée, a repéré deux gars suspects dans l'impasse qui mène à la porte de secours du club, mais aussi aux escaliers extérieurs qui donnent accès au penthouse.

Je dépose mes lèvres sur son front, après que ma petite chipie têtue est acceptée de m'attendre, je présage l'engueulade en bonne et due forme de mon meilleur ami, c'est vrai que depuis qu'Astrid est entrée dans ma vie je fais n'importe quoi. Mais là le problème à l'air sérieux dont je n'en mène pas large et surtout je ne la ramène pas.

Je suis Jaden, aussi nerveux qu'un pitbull sous amphétamines. Ses yeux sont pires que les rayons X. Il scrute le moindre recoin, la moindre personne qui lui paraît suspecte, la main sur son holster, je sais qu'il ne sortirait pas son arme ici, il va d'abord privilégier le combat à mains nues, mais il est toujours prévoyant et réactif. Quant à moi, je mentirais si j'affirme que je ne suis pas sur la défensive. On avance vers le couloir où la porte de sortie de secours se trouve.

Je salue brièvement des gens sur mon passage, j'ignore les regards aguicheurs de certains mannequins, poursuis mon avancée, déterminé à faire un carnage sur ces deux connards qui se croient tout permis.

— Tu en sais plus ? M'informé-je.

— Non. Kenneth ne peut pas quitter son poste donc on va le faire au feeling Seb.

J'acquiesce d'un hochement de tête.

Il bifurque au dernier moment pour prendre les escaliers.

Je comprends l'idée qui lui traverse l'esprit.

— Tu comptes les surprendre en ouvrant la porte qui donne sur l'extérieur ?

— Oui. Arriver par la ruelle est trop dangereux on ferait des cibles parfaites, nous serons à découvert, et sortir par la porte de secours est trop risqué aussi, donc prendre de la hauteur me parait bien... en espérant qu'ils soient montés... se renfrogne Jaden.

— Même s'ils sont encore en bas, on aura une vue d'ensemble, j'affirme en me saisissant du couteau que me tend mon garde du corps.

C'est une de mes armes de prédilection. Mon père m'a appris à me servir de différentes armes à feu, mais les entraînements que j'ai suivi avec David, le chef de son service de sécurité, ancien militaire des forces spéciales Israéliennes, sur la façon de se défendre ou d'attaquer avec une lame, les endroits stratégiques du corps où la planter pour tuer ou simplement blessée, m'a encouragé à choisir cette option.

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