— C'est ta dernière chance mi amore...
— Je n'en veux pas... ouvre mon ange des ténèbres.Rien ne pouvait me préparer à ce qui apparut devant mes yeux.
D'abord la surprise de découvrir ce lieu où je n'avais encore jamais mis les pieds. Un simple regard m'informe que la pièce doit faire la superficie de son penthouse. Parquet ancien au sol, miroir placés aux endroits stratégiques, une porte coulissante au fond qui doit donner sur un vestiaire.
Ensuite, Il y a tout ce que l'on peut trouver dans n'importe quel club de sports les plus prestigieux. Machines derniers cris, rameur, vélo, écran plat pour se distraire tout en pédalant, puis un peu plus loin, on plonge dans un club de boxe. Des sacs de frappe au cuir usé, une poire, des étagères où sont rangés des gants de boxe, des pâtes d'ours, des protèges tibias, des casques, et plein d'autres accessoires que je ne distingue pas bien de là où je me trouve. Et comme un roi au milieu de son royaume trône un ring de taille réglementaire, entouré de cordes.
Mes yeux sont attirés sur la droite, une sono, ainsi qu'une barre de danse, un bac avec de la colophane, attendent d'être utilisés. Car tout semble neuf. Je pivote vers Sebastiàn qui ne me quitte pas des yeux. Première fois que je vois ce regard. Mélange d'inquiétude et de fierté.— Je l'ai fait installer la semaine dernière... pour toi.
Il semble gêné. Se passe une main dans les cheveux. Comme un petit enfant qui aurait récité un poème à sa maman et qui attend le verdict.
— C'est... Pourquoi ? Enfin je veux dire merci mon amour. Mais...
— Tu vas arriver à terminer ta phrase, parce que là je t'avoue que tu me rends fébrile.
— Toi le grand Sebastiàn Alvarez, doute de sa surprise !
— Moi, oui, fait-il en enlaçant ma taille, avec toi, je stresse tout le temps. J'ai toujours peur de faire une connerie... ce soir en est une preuve flagrante.
— Tu ne devrais pas, je suis émue d'une telle attention Seb, fais-je en lui caressant la mâchoire ombrée d'une barbe de trois jours. Et pour le reste on en a déjà discuté. Alors arrête, personne n'a jamais eu autant d'attention envers moi.
Même pas Malone.
— Je l'ai fait en imaginant te voir t'échauffer... alors que je m'entraînerais...
Un hurlement empêche Sebastiàn de terminer sa phrase. Un de ceux qui glacent le sang. Qui vous fait frissonner de peur.
Ma tête tourne vers l'endroit d'où proviennent les cris, je réalise que c'est derrière le battant où doit se trouver le vestiaire.— Suis moi, mais tu te souviens, Astrid ? tu restes là où je vais te l'indiquer.
Un simple hochement du menton lui donne confirmation. Je n'ai pas l'intention de jouer les rebelles.
Bienvenue dans la réalité ma belle.
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Save Your Tears
RomanceAstrid vit à Paris. Élève dans un conservatoire de danse, elle prend des cours pour être chorégraphe afin d'intégrer son Graal, la Juillard school Of New-York. Son quotidien se résume à ses cours de danse, son amoureux Malone, étudiant dans l'une...