Astrid vit à Paris.
Élève dans un conservatoire de danse, elle prend des cours pour être chorégraphe afin d'intégrer son Graal, la Juillard school Of New-York.
Son quotidien se résume à ses cours de danse, son amoureux Malone, étudiant dans l'une...
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Quelques jours plus tard.
C'est calme, trop calme. Celui qui annonce une tempête. Même les oiseaux se sont tus comme s'ils se doutaient qu'un malheur allait arriver.
Astrid et moi nous sommes installés au salon après le déjeuner. Moi pour travailler, elle pour dévorer un bouquin. Je jette un coup d'œil du côté de la véranda. Mon père est assis dans son fauteuil en rotin, il somnole, sous la surveillance de Fraulein Érika. David est avec eux en pleine conversation téléphonique, et je sais que Jaden fait le tour de la propriété pour voir les gars. Seule Camélia manque à l'appel.
Qu'est-ce qu'elle fout putain !
Apparemment ma mise au point d'il y a quelques jours n'a pas suffit.
Je me remets à étudier les propositions de devis que j'ai reçu par mail ce matin, plus vraiment concentré. Astrid et moi sommes tombés d'accord sur la future décoration du Five d'Ibiza. Quand elle m'a montré la nouvelle chorégraphie qu'elle avait imaginée et qu'elle voulait la mettre en place à notre retour du Mexique, c'est tout naturellement que je lui ai demandé son avis sur les croquis que l'architecte m'a fait parvenir.
Mon ange bouge, assise en tailleur sur le tapis entre mes jambes, son livre entre les mains, je lâche des yeux l'écran de mon ordinateur pour les poser sur elle.
— Qu'est-ce qu'il y a chérie ?
Depuis que je connais l'identité de la personne qui sert de taupe, au connard qui nous veut du mal, ma propension à la protéger a décuplé. Je ne l'ai pas quitté de la semaine où, si je devais le faire, c'était par obligation, mais dans ce cas là, Jaden prenait le relais. En accord avec mon père, David et Jaden, je ne lui ai rien dit. Mon estomac est noué de devoir lui mentir, mais je me persuade que c'est pour la protéger... et si je ne lui ai pas dévoiler le nom de celle qui nous met en danger, c'est parce que je ne veux pas qu'elle ait des réactions qui la trahissent en sa présence, et qui pourrait mettre à mal le plan que nous avons mis au point.
Plus la vermine pense être en sécurité de ne pas avoir été démasquée mieux c'est pour nous.
Elle se doute que je lui cache un truc, mais pour autant elle me fait confiance. Elle me l'a encore assuré ce matin dans mes bras alors que nous venions de faire l'amour.
— Rien, j'ai des fourmis dans les jambes, précise-t-elle en me regardant par-dessus son épaule, un sourire rayonnant éclairant son magnifique visage.
Je la soulève en passant mes bras sous ses aisselles pour la relever, lui faisant pousser un cri de surprise, puis je l'allonge sans attendre sur le canapé en posant ses jambes au dessus des miennes.
— Laisse-toi faire chérie.
Nos regards s'embrasent quand je commence à lui masser ses jambes nues d'une jolie teinte dorée par le soleil. Seul un micro short en jean couvre son petit cul. Je commence par les mollets, mes doigts tracent un chemin jusqu'à ses cuisses fuselées, sa peau de pare de chair de poule, je m'arrête quand, je suis à la jonction de mon paradis. Je refais le chemin inverse. Astrid ferme les yeux, quelques petits bruits de satisfactions traversent ses lèvres entrouvertes dressant ma queue.
