Chapitre 17

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Je suis en train de sortir du four les scones que j'ai préparé plutôt, quand la sonnette de l'interphone se fait entendre

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Je suis en train de sortir du four les scones que j'ai préparé plutôt, quand la sonnette de l'interphone se fait entendre.
Je regarde l'heure sur mon portable, et je suis surprise d'y voir un message de Sophie qui date d'une demi-heure, m'indiquant qu'elle et Victoire vont être en retard, car elles se sont endormis pour une simple sieste... mais qui c'est terminé en une mini nuit.
L'interphone se rappelle à moi, et je cours presque pour aller ouvrir à meilleure amie.

— C'est bon ! je t'ouvre. Pas besoin de t'acharner sur ce pauvre appareil, râle-je.

— Heu, désolé de vous décevoir madame, mais j'ai une livraison pour vous.
Oups.
— Ah... heu... j'arrive.

Comment passer pour une folle auprès d'un livreur ? Demandez moi.

En quatrième vitesse je descends les escaliers en faisant attention de ne pas me vautrer. Il doit certainement penser que je suis pour la préservation des interphones, pas besoin qu'en plus je m'étale de tout mon long.
Essoufflé, mais toute entière, j'ouvre la porte à un immense bouquet. Je reste stupéfaite quelques secondes, quand un raclement de gorge me sort de ma torpeur.
Le coursier doit être derrière... alors je penche la tête sur le côté pour pouvoir le voir.

— Bonjour, vous êtes Astrid ?
— Oui c'est moi.

Dans ma tête, ma réponse sonne comme une mauvaise relique de série B, où le tueur en série sort son couteau de derrière son dos pour m'assassiner.
Tout doux meuf !

— Mademoiselle ?
— Oui pardon.

Tant bien que mal, il me tend l'appareil pour signer électroniquement la livraison puis me donne la composition. Je la récupère en écartant les bras et remercie le jeune homme quand je surprends Sophie et Victoire sortir d'un taxi.

— Waouh ! Dis donc il a un sacré truc à se faire pardonner le latino.
Je me renfrogne.
— Bonjour à toi aussi.
— Ouais, ouais salut As.

J'essaye de caler les fleurs comme je peux pour pouvoir voir Sophie, Victoire est déjà accroché à ma jambe droite, mais celle-ci bouge en même temps.

— Bon t'as fini, menervé-je.
— Oh non ce n'est que le début.
— Ah ah. Allez Vic rentrons et laissons ta mère reprendre ses esprits.
— D'acc Tatie , surtout que depuis tout à l'heure elle n'arrête pas de râler.

Je jette un œil comme je peux à ma sœur de cœur mais elle m'ignore.

— Si tu préfères passer la soirée en compagnie de camélias, de roses, et de freesia pas de soucis je te l'offre.

Il n'est composé que de mes fleurs préférées. Comment Sebastiàn a-t-il su pour mes goûts en matière de fleurs ?
Pourquoi penses-tu qu'il vient de Sebastiàn ?
Peut-être parce que je n'ai pas d'autres prétendants, je tire la langue comme une gamine à la petite voix dans ma tete qui me gonfle.

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