Chapitre 63

232 37 45
                                    




Hello mes Choupinettes,

J'ai pensé qu'un petit chapitre surprise vous ferez plaisir...

Par contre je ne l'ai pas relu, ni corriger, ne m'en voulez pas trop

Bonne soirée et bonne lecture

Kiss

La caresse de la brise aussi douce et légère qu'une plume s'infiltrant par la fenêtre entrouverte me fait ouvrir les yeux

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

La caresse de la brise aussi douce et légère qu'une plume s'infiltrant par la fenêtre entrouverte me fait ouvrir les yeux. Trop pressée de rentrer après m'être fait choper en plein matage d'un Sebastian en train de nager, j'ai oublié de fermer la fenêtre. Les rideaux en lin ondulent reflétant leurs formes sur les murs de la chambre. Je prends le temps de m'étirer puis je repose ma tête sur l'oreiller en soufflant. Ma nuit a été loin d'être réparatrice, agitée, le mal de crâne commence à se pointer. Mon regard se déplace des ombres mouvantes qui s'agitent sur les murs au paysage de carte postale. L'odeur du maquis et la mer à perte de vue redonne à mon moral la motivation nécessaire pour affronter cette nouvelle journée... et le propriétaire des lieux.

Quand Sophie et moi sommes rentrées après notre escapade nocturne le choc était tel de trouver Sebastian dans le salon que nous n'avons pas pu nous empêcher de hurler comme deux pintades que l'on égorge. Le choc passé, mes yeux se sont posés, sans mon autorisation, sur le mâle alpha. Même l'intervention de Jaden qui a déboulé en mode ninja, caleçon et flingue, nouveau concept qui apparemment à intéressé Sophie, n'a pu me détourner de la vision d'un Sébastian, plus beau que jamais, plus dangereux pour mes hormones aussi.

Le t-shirt au col en V qu'il porte permet de voir une partie de son tatouage, le pantalon de survêtement qu'il a revêtu, bas sur les hanches, me donne l'indice qu'il n'a pas mis de sous vêtement et je ne mentionne pas le fait qu'il soit pied nu et chevelure en bataille... La bulle dans laquelle nous venons de nous enfermer éclate sous la voix de mon amie qui m'indique, avec un sourire goguenard, qu'elle va se coucher. Je saute sur l'occasion, la trouillarde en moi me remercie, mais c'est sans compter sur un latino tenace. Après quelques paroles échangées,  j'ai préféré écourter, cela m'a permis de remonter ma culotte et de redescendre ma raison à un niveau raisonnable, car je n'étais pas certaine de résister à son aura magnétique et n'ayant pas confiance en ma volonté de le tenir à distance. Pour cela, j'ai dû passer en mode répétition la manière dont il m'a traité avant hier soir. Sauf qu'évidemment mon cerveau a légèrement omis de trier les informations et ne m'a envoyé que des images d'un Sebastian dominant, sexy, me baisant sur son bureau.

Sauf qu'une fois allongée, ma rencontre nocturne avec mon tourment a tout mis sans dessus dessous. Impossible de mettre sur off mon esprit. Tout n'est pas négatif car ça m'a permis de comprendre que Sophie et Jaden ont tout manigancé, de la chambre d'hôtel dont la réservation n'a pas été prise en compte au choix de la villa. Après un temps indéterminé à tourner et retourner dans le lit, je me dis qu'un verre d'eau fraîche me ferait le plus grand bien. Mais forcément toutes les précautions que j'ai prises pour ne pas faire de bruit tombent lamentablement au sol comme le verre qui me tombe des mains et se brise. Je me fustige d'être aussi maladroite et bien évidemment celui que je souhaitais éviter arrive en grand renfort de testostérone. Encore une fois j'ai bien failli craquer et l'embrasser comme une créature vorace et avide de sexe. La douceur et la prévenance dont il a fait preuve a retourné mon cœur dans un salto digne d'une championne de gymnastique.

Save Your TearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant