Deadly Love T1 & T2

8 - Suicidaire

≪ Gangsta - Kehlanie ≫

Tout est noir. 

Ma tête tourne un peu ce qui me fait grimacer.

Mes mains semblent être attachées dans mon dos. 

Je suis assise, donc mes mains sont dans le dos de la chaise.

Attachées solidement. 

Tout est calme.

Trop calme et ça me fait paniquer.

Je triture mes doigts dans mon dos et tourne la tête dans tout les sens. 

Le bandeau que j'ai sur les yeux n'aide pas. 

Je n'ai aucune idée de l'environnement dans lequel je suis et ça m'effraie. Mon coeur bat beaucoup trop vite.

J'essaye de consulter mes dernier souvenir mais l'unique chose dont je me souviens et avoir couru pour échapper à ce gang. Il faisait sombre. Froid. 

Je me souviens m'être arrêter et...

Et puis y'a cette voix.

Je me souviens d'elle.

C'est lui.

C'est cette personne qui m'as prise.

Pourquoi ? 

Ma bouche s'ouvre pour laisser passer de l'air en vain. 

Je panique de plus en plus au fur et à mesure que des millions d'hypothèses se forme dans ma tête, jusqu'à ce qu'une voix interrompt le mouvement de mon corps et met fin à la crise que j'étais sur le point d'avoir. 

- T'en as mis du temps à te réveiller. 

Ma tête se tourne en direction de cette voix que je reconnais bien.

C'est lui qui porte un bandana rouge.

J'en suis sûre.

Pourquoi il est là ?

Pourquoi je ne vois rien ? 

Qu'est-ce qui se passe ? 

Mes yeux papillonnent sous ce bandeau noir et je gigote pour me libérer. Cependant mes liens sont trop dur autour de mes mains pour que je puisse les briser. 

- Où est-ce que je suis ? Je demande paniquée. Pourquoi vous m'avez enlevée ? 

Je continue de bouger frénétiquement comme si ça allait changer quelque chose.

Sauf que plus je bouge, plus les liens me font mal.

- Tu nous a pas vraiment laissé le choix. 

Sa voix est plus proche. 

Il se déplace autour de moi.

- Allez vous faire foutre et laissez moi partir ! Je cri en gigotant sur ma chaise. Encore.

Il ricane.

- Je le ferait quand tu arrêtera de me vouvoyer. Et appelle moi Aiden, je préfère.

Mais est-ce qu'il se fout de moi ?

Je prend une longue inspiration pour me calmer et reprend d'une voix légère et neutre. 

- Laissez moi partir. S'il vous plaît. 

- C'est tentant mais non. Je ne peut pas. A cause de toi, Manupute est introuvable. A cause de toi, mon ami est énervé et crois moi, le voir énerver est la pire chose qui puisse arriver.