≪In the name of love - Bebe Rexha et Martin Garrix ≫
Les larmes ont coulées.
Le sang a séché.
Et le silence a perpétué.
Dans ce grenier le temps passe bizarrement. Parfois il semble s'écouler si lentement que c'en ai une torture. Et à certains moment tout se passe vite. Les événements se déchaînent.
La seule chose dont je suis certaine, c'est que cela fait des heures que je suis ici. Des heures que je tremble de froid. Des heures que j'ai été rouée de coups.
Des heures qu'elle est morte.
Précieusement, refusant de la laisser, je la maintient dans mes bras. Contre moi. Son pelage partiellement rouge parvient de temps à autre à m'apporter de la chaleur.
Mon corps est passé en pilote automatique afin de laisser mon esprits se reposer. Alors sans que je ne le contrôle, je caresse son pelage. La serre un peu plus fort. La berce.
Devant elle, je passe petit à petit en mode survie.
Mes dents qui claquent rompent le silence quelques secondes. Ma faible respiration résonne en moi.
Dehors un rayon de soleil s'infiltre dans le grenier. Je le regarde s'aventurer à deux mètres de moi. J'aimerais m'avancer jusqu'à lui mais aucun de mes membres ne répondent. Mon visage n'affiche plus aucune expression. Mes yeux sont mi-clos.
Je ne sais pas combien de temps je vais réussir à tenir.
Je commence à avoir soif. Mon ventre me fait mal. Mes boyaux se tordent. Je réprime une grimace et à la place, soupire.
J'aime cette douleur autant que je la déteste. Car elle attire mon attention et m'empêche de sombrer dans le passé. M'empêche de penser à toute ces heures sombres.
Je me concentre sur ma douleur et sur Adèle. Pas Manu, pas chez ma mère, juste Adèle.
Quelques fourmillements englobent mes doigts engourdit. Crispés contre ce corps sans vie.
La bouche pâteuse, je l'entrouvre pour prendre une grande inspiration. Dans quelques minutes, je vais finir pas m'endormir et je ne le veux pas. Ça peut être dangereux. Surtout dans mon état, je risque de sombrer dans un sommeil profond qui sera utile à mes kidnappeurs.
Mes iris me piquent mais je résiste. Je plisse les yeux. Papillonne des paupières. Et finalement, sans que je m'en rende compte, je m'endors, livrée à deux pourritures.
~~~~
Toc, toc, toc...
Toc... toc...
J'ai l'impression que mon crâne tambourine. Sortie du sommeille par des toques, je met bien deux minutes à ouvrir les yeux.
Quand je le fait, quand je retrouve la lumière, mon attention est attirée par une silhouette de l'autre côté de la fenêtre.
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Deadly Love T1 & T2
AksiUne nuit. C'est tout ce qu'il faut pour que tout bascule. L'amour. C'est tout ce qu'il faut pour que tout s'arrête. Brum connaît parfaitement ce sentiment. Elle a vécu entouré d'amour et peut-être un peu trop parfois. Tellement trop que cette amo...