Le soir même, après la fête d'anniversaire, Harry me chuchota à l'oreille,
« Viens nous retrouver là haut, quand tout le monde sera couché. »
Après donc que George et moi nous soyons couchés, j'attendis quelques minutes que tout le monde dorme avant de rejoindre les autres dans la chambre de Ron.
Lorsque j'arriva au niveau de la porte, je croisa Hermione qui s'apprêtait à entrer.
« -Vas-y, rentre, me dit elle.
On pénétra alors dans la pièce et elle murmura,
-Assurdiato, en pointant sa baguette magique sur la porte.
-Je croyais que tu n'approuvais pas ce sortilège ? dit Ron.
-Les temps changent, répondit Hermione.
-Montre-nous un peu le Déluminateur, dis-je à Ron.
Il ne se fit pas prier. Il l'actionna et les lampes de la chambre s'éteignirent.
-En fait, chuchota Hermione, on aurait obtenu le même résultat avec de la poudre d'Obscurité instantanée du Pérou.
Il y eut un petit clic et la lumière revint.
-C'est quand même plus cool, répliqua Ron. Et d'après ce qu'ils disent, Dumbledore l'a inventé lui même !
-Je sais, mais je ne pense pas qu'il t'aurais couché dans son testament simplement pour nous aider à éteindre une lumière !
-Tu crois qu'il savait que le ministère confisquerait pour analyse tous les objets qu'il nous a légués ? demanda Harry.
-Certainement, dis-je. Il ne pouvait pas nous indiquer dans son testament pourquoi il nous les laissait, mais ça n'explique toujours pas pourquoi...
-Pourquoi il ne nous a pas donné d'indice quand il était encore vivant ? demanda Hermione.
-Exactement, approuvais-je.
-Si ces choses là sont suffisamment importantes pour passer sous le nez du ministère, commença Hermione, on pourrait penser qu'il nous aurait révélé pourquoi... à moins qu'à ses yeux, ça n'ait été évident ?
-Et dans ce cas là, il avait tort, remarqua Ron. J'ai toujours dit qu'il était fou. Brillant et tout ce que l'on veut, mais cinglé. Léguer à Harry un vieux Vif d'Or... à quoi ça rime ?
-Je n'en ai aucune idée, répondit Hermione.
-Quand Scrimgeour t'a obligé à le prendre, j'étais sûre qu'il allait se passer quelque chose ! dis-je.
-Ouais, dit Harry. Mais je n'allais pas trop essayer devant Scrimgeour, non ?
-Qu'est-ce que tu veux dire par là ? demanda Hermione.
-Le Vif que j'ai attrapé lors de mon tout premier match de Quidditch, vous vous souvenez ?
Soudain, tout s'éclaira dans mon esprit.
-Celui que tu as faillit avaler ?! demanda Ron, enjoué.
-Exactement, répondit Harry.
Harry colla alors le Vif d'Or sur sa bouche.
On attendit, mais rien ne se passa, pour notre plus grande déception.
-Des lettre ! s'écria Hermione. Quelque chose est écrit dessus, regardez !
Hermione avait raison, gravée sur la surface du Vif d'Or, cinq mots étaient apparus. *
-"Je m'ouvre au terme." lisais je alors.
-Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Harry.
On chercha alors.
On arrêta pas de réfléchir.
Mais aucune signification ne nous vint à l'esprit.
-Et l'épée ? dit enfin Ron. Pourquoi Dumbledore voulait-il que Harry reçoive l'épée ?
-Et pourquoi ne pouvait-il pas m'en parler, tout simplement ? demanda Harry. Elle était là, dans une vitrine de son bureau, pendant tout le temps qu'on duré nos conversations l'année dernière ! S'il voulait que ce soit moi qui l'aie, pourquoi ne me l'a-t-il pas donné à ce moment là ?
-Et ce livre ? demanda Hermione, Les Contes de Beedle le Barde... Je n'en avait jamais entendu parler !
-Tu n'avais jamais entendu parler des Contes de Beedle le Barde ? nous exclamions nous, Ron et moi, d'une même voix.
-Tu plaisantes ou quoi ? demanda Ron.
-Pas du tout ! répondit Hermione, surprise. Vous les connaissez ?
-Bien sûr que oui ! répondit Ron.
Harry et Hermione nous regardaient, l'ai surpris que Ron connaisse un livre dont Hermione ignorait l'existence.
-Allons voyons ! Toutes les histoires pour enfants viennent du livre de Beedle, non ? La Fontaine de la bonne fortune... Le Sorcier et la Marmite sauteuse... Lapina la Babille et sa queue qui caquetait...
-Pardon ? demanda Hermione avec un petit rire. C'était quoi, le dernier ?
-Arrêtez ! s'écria Ron. Vous avez sûrement entendu parler de Lapina la Banille...
-Remus me l'a lisait tout les soirs quand j'étais petite... dis-je l'air rêveur.
-Vous savez parfaitement que Harry et moi avons étés élevés par des Moldus ! répliqua Hermione. Nous n'avons pas connu ce genre d'histoires quand nous étions petits. Nous, on nous racontait Blache Neige et les sept nains ou Cendrillon...
-Oh ! Remus me lisait aussi Cendrillon....
-Qu'est-ce que c'est que ça, une maladie ?s'étonna Ron.
-Il s'agit de contes pour enfants ? demanda Hermione en se penchant sur le livre, qui était écrit en runes.
-Ouais, répliqua Ron d'un air incertain. En tout cas, c'est ce qu'on nous dit, que toutes ces vieilles histoires viennent de Beedle. Je ne sais pas à quoi elles ressemblent dans leurs versions originales.
-Je me demande pourquoi Dumbledore voulait me les faire lire ?
Il y eut un craquement dans les escaliers.
-C'est sans doute Charlie qui va se faire repousser les cheveux en douce, maintenant que maman dort, dit Ron.
En effet, Molly avait fait couper ses cheveux à Charlie dans la matinée en prévision du mariage de son frère.
-On devrait quand même aller se coucher, murmura Hermione. Il ne faudrait pas qu'on se lève trop tard demain matin.
-Tu as raison, approuvais-je.
-Un triple meurtre sanglant par la mère du marié jetterait un froid sur les noces, dit Ron.
-Mais on est quatre, dis-je alors à Ron.
-Oui, mais toi elle ne te fera jamais de mal. Tu es la femme de son fils, ça ferait peur à Fleur. »
On ria alors pendant un petit moment, et Hermione et moi allions nous coucher.
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TOME 5. Ariana Black, fille de Sirius. Partie 1
Fanfiction⚯ ͛ •Suite des Tomes 1, 2, 3, et 4 disponibles dans mes œuvres• Ariana est la fille du célèbre prisonnier d'Azkaban Sirius Black, et de Flora Lupin. Elle est née une nuit de Février 1979, et a perdu sa mère quelques mois plus tard. Elle a grandi en...
