11. Scrimgeour

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Le ministre et Arthur pénétrèrent dans la cour du Terrier.

« -Désolé de cette intrusion, dit Scrimgeour en s'avançant de sa démarche boitillante vers la table où nous étions rassemblés. D'autant plus que je tombe en pleine fête, à ce que je vois, dit-il en regardant les décorations qu'Hermione et moi avions installées. Tout mes vux, dit-il en direction d'Harry.
-Merci, répondit celui-ci froidement.
-Je souhaiterait m'entretenir avec vous en particulier. Ainsi qu'avec Monsieur Ronald Weasley, Miss Hermione Granger et Madame Ariana Black-Weasley.
-Nous ? s'étonna Ron. Pourquoi nous ?
-Je vous expliquerais tout ça lorsque nous serons dans un endroit plus discret, dit le ministre. Pouvez-vous m'indiquer un tel endroit ? demanda-t-il à Arthur.
-Oui, bien sûr, répondit ce dernier, mal à l'aise. Euh le salon. Pourquoi ne pas vous installer là bas ?
-Montrez-nous le chemin, dit Scrimgeour à Ron. Il n'est pas nécessaire de nous accompagner, Arthur.

Sur le chemin jusqu'au salon, je savais que mes amis partageaient les mêmes pensées que moi, pourquoi le ministre de la Magie en personne voulait-il nous voir ?

Scrimgeour s'installa dans le fauteuil qu'occupait habituellement Arthur, et on s'installa nous, sur le canapé.

-J'ai des questions a posé à chacun d'entre vous et je pense qu'il vaut mieux que je le fasse seul à seul. Si vous voulez bien attendre en haut, tout les trois, dit-il en nous montrant, Harry, Hermione et moi, je commencerai par Ronald.
-Nous ne bougerons pas d'ici, répliqua Harry. Vous nous parlerez à tout les quatre ensemble ou pas du tout.

Scrimgeour lui lança un regard froid.

-Très bien, dans ce cas, restons ensemble, dit-il avec un haussement d'épaule. Il s'éclaircit la gorge. Comme vous le savez surement, c'est le testament d'Albus Dumbledore qui m'amène ici.

Harry, Ron, Hermione et moi échangions un regard.

-Apparement, c'est une surprise ! Vous ignoriez donc que Dumbledore vous avait laissé quelque chose ?
-A... A tout les quatre ? demanda Ron.
-Oui, à tout les quatre, répondit le ministre.
-Mais Dumbledore est mort il y a plus d'un mois. Pourquoi faut-il si longtemps pour nous donner cet héritage ?
-C'est évident non ? intervint Hermione.
-Ils voulaient examiner ce qu'il nous a laissé, répondis-je.
-Vous n'aviez aucun droit de faire ça ! dit Hermione.
-J'avais tout les droits, répliqua Scrimgeour de manière hautaine. Le décret sur les Confiscations légitimes donnent au ministère le pouvoir de confisquer le contenu d'un testament...
-Cette loi a été crée pour empêcher les sorciers de léguer des instruments de magie noire, objecta Hermione, et le ministère doit d'abord posséder des preuves que les objets en possession du défunts son illégaux avant de les faire saisir ! Vous voulez insinuer que Dumbledore a essayé de nous transmettre quelque chose de maléfique ?
-Avez vous l'intention de faire carrière dans la justice magique Miss Granger ? demanda le ministre.
-Non, pas du tout, répliqua Hermione, j'espère simplement pouvoir faire un peu de bien dans ce monde !

Il y eu un instant de silence, et Scrimgeour nous fixa chacun notre tour.

-Alors, pourquoi avez vous décidé maintenant que nous pouvions recevoir ce qui nous revient ? Vous n'avez pas trouver de prétexte pour le garder ? demandais-je alors.
-Non, c'est simplement parce-que le délais de trente jours est écoulé, répondit immédiatement Hermione. Ils ne peuvent pas conserver des objets plus longtemps à moins d'avoir pu prouver qu'ils étaient dangereux. C'est bien ça ?
-Diriez vous que vous étiez proche de Dumbledore, Ronald ? demanda Scrimgeour sans prêter attention à Hermione et moi
-Moi ? Non pas vraiment c'est surtout Harry qui...

Ron se tourna vers nous et vit nos regards meurtriers.

-Si vous n'étiez pas si proche de Dumbledore, dit Scrimgeour qui sauta sur l'occasion, comment expliquez vous qu'il se soit souvenu de vous dans son testament ? Le nombre de legs personnels qu'il contient est exceptionnellement réduit. La quasi-totalité de ce qu'il possédait, sa bibliothèque privée, ses instruments magiques et autres effets personnels, revient à Poudlard. Pourquoi pensez-vous qu'il vous ait ainsi distingué ?
-Je... je ne sais pas, répondit Ron. Je... Quand je  disais que nous n'étions pas si proches.... Je crois quand même qu'il m'aimait bien...
-Tu es trop modeste Ron ! dit Hermione.
-Oui, Hermione a raison, ajoutais-je, Dumbledore avait une très grande affection pour toi !

Scrimgeour, qui ne semblait ne pas écouter, plongea sa main sous sa cape et en sortir un bourse à cordons bleus. Il en sorti un rouleau de parchemin.

-« Dernières volontés de testament d'Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. » »

TOME 5. Ariana Black, fille de Sirius. Partie 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant