TOME 5. Ariana Black, fille de Sirius. Partie 1

26. Franck et Alice

Lorsque la douleur s'arrêta, une seule chose me vint à l'esprit : sortir de cette maison.

Je me releva et retourna alors dans la cuisine.

« -Kreattur ! hurlais-je a bout de souffle.
-Oui maîtresse ? me dit-il, paniqué. La maîtresse va bien ?
-Je vais bien, merci, dis-je alors. Kreattur, j'ai une question : est-ce que les gens a qui j'avais laissé la maison sont encore là ?!
-Non maîtresse, me répondit Kreattur. Ils sont partis ce matin en direction du ministère de la magie, mais ne sont toujours pas revenus. Le maître Harry avait dit à Kreattur qu'ils rentreraient pour le déjeuner, Kreattur leur a donc préparé un bon ragoût mais...

Soudains, les Mangemort coururent en notre direction.

-Kreattur ! Va te cacher ! Merci pour tout ces renseignements, mais maintenant, va te mettre à l'abris ! dis-je en sortant de la cuisine et en me retrouvant face aux Mangemorts.

Je pris alors ma baguette et cria,

-Incarcerem !

Des cordes sortirent alors de ma baguette et allèrent s'enrouler autour de l'un des homme, le forçant à s'immobiliser.

-Endorloris ! hurla alors le dernier Mangemort.
-Protego ! eu-je le temps de dire avant que le sort ne me touche, mais je trébucha.

Je réussi à me relever et à crier,

-Expeliarmus ! »

Le dernier sorcier se retrouva désarmé.

Il couru sur sa baguette qui était tombée par terre, ce qui me laissa le temps de sortir de la maison et de transplaner jusqu'au Terrier.

Arrivée là bas, je m'effondra par terre.

La douleur que j'avais ressentie lorsque j'avais reçu ce sortilège Doloris m'avait enlevé toutes mes forces.

Le craquement lié à mon transplanage avait dû informé ma famille que quelqu'un était là car Molly ouvrit la porte et cria,

« -Par Merlin ! Ariana ! Venez vite, Ariana ne va pas bien ! dit-elle tout en courant vers moi.

Je vis aussitôt Remus, George, Fred et Bill courir vers moi.

-Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Remus.
-Tu vas bien ?! me demanda George. Tu n'es pas blessé ?
-Non, non, ça va, je suis juste à bout de force.
-Qu'est-ce qui s'est passé ? me demanda Bill en s'approchant de moi.
-Je... je suis allée au Square Grimmaurd, pour voir si Harry, Hermione et Ron étaient encore là-bas. Mais une fois arrivée sur place, je... je suis tombée face à des Mangemorts. Ils étaient 3. On s'est battus, j'ai réussi à en neutraliser un, mais avant de pouvoir avoir les trois autres ils m'ont... ils m'ont fait subir le sortilège Doloris. Lorsque tout c'est terminé, j'ai réussi à m'enfuir.

J'entendis Molly et Fleur pousser des exclamations.

-C'était horrible, si tu savais... dis-je en pleurant à George qui m'avait prit dans ses bras. J'avais mal, tellement mal...
-Est-ce que tu sais qui t'as fais ça ? me demanda Remus, les yeux pleins de rage.
-Non, la maison est si sombre, je n'ai même pas eu le temps de distinguer leurs visages.
-Si je l'es retrouve... dit-il en serrant les points.
-Ce n'est pas le moment, Remus, gronda Molly. George, porte la, on va l'emmener dans votre lit pour qu'elle se repose.
-Non, non, je vais marcher ça va aller, dis-je.

Mais je n'eus pas le temps de me mettre debout.

George m'avait attrapé, une main sous mes genoux, une main dans mon dos, et me portais désormais en direction de la maison.

Je passa mes bras autour de son cou, et mît ma tête dans le creux de celui-ci.

Je respira son odeur, cette odeur qui me rassurais tellement.

La fatigue m'emporta déjà.

Je me réveilla quelques heures plus tard.

Je me leva, et alla dans le salon.

J'avais des douleurs horribles, qui ressemblaient étrangement à des courbatures.

«-Ah, Ariana ! me dit Molly lorsque je passa dans la cuisine. Comment tu te sens ?
-Je vais mieux, je suis bien reposée, mais j'ai mal partout... dis-je en entrant dans le salon.
-C'est normal, me répondit Arthur. Au moment d'un sortilège Doloris, tout tes muscles se contractent, ce qui te laisse donc d'affreuses courbatures.

Je vis Remus et Tonks, assis sur un canapé.

-Vous êtes encore là ? leur dis-je alors, étonnée de les voir encore ici alors que la nuit était tombée.
-Il n'a pas voulu partir quand qu'il n'était pas sûr que tu ailles mieux, me répondit Tonks avec ce sourire rassurant dont-elle était la spécialiste.
-C'est gentil, mais il ne fallait pas s'inquiéter, dis-je alors à mon oncle.
-Je sais ce que ce sort peut causer, me répondit-il. Je l'ai bien vu sur Franck et Alice. On était très bons amis. La veille de leur... leur accident si on peut dire ça comme ça, on était tous ensemble à rire, et le lendemain, ils ne nous reconnaissaient plus... Je m'inquiétais pour toi. »