Projet 7 : Abolition T1

▪️𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒖𝒍𝒖𝒎 𝑋𝑰𝑽▫️

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— Je reviens. J'articule doucement, suivant des yeux mon ami s'en aller plus loin dans le casino.

Chacun d'eux ne semblent pas avoir remarqué mon changement de comportement, leurs rires résonnent encore lorsque je passe la porte de ce qu'il me semble être des toilettes. Ici, la richesse de l'endroit est visible à nouveau, du marbre partout, du sol au lavabo qui m'entourent.

Je cherche désespérément Hoseok, parcourant l'allée de miroir qui mène aux toilettes.

Finalement, je le vois, appuyé le long d'un mur carrelé et j'ai l'impression que tout perd de nouveau son intérêt.

— Hoseok !

Je le prend dans mes bras, le serrant le plus fort que je peux. Il me rend cette étreinte, me tapotant dans le dos comme s'il voulait me rassurer.

— Je ne pensais pas te croiser, Jimin, j'espère que tout va bien. Dit-il calmement.

— Je vais bien, à vrai dire, même très bien. Je répond, de plus en plus doucement.

— Oui, c'est ce que j'ai eu l'occasion de voir.

Je serre les dents.

— Ce n'est pas ce que tu crois, Hoseok, je...

— Tu n'a pas à te justifier. Me coupe-t-il.

Je prend du recul, honteux.

— Et toi ? Que fais-tu ici ? Je demande.

— Mon père avait besoin de quelqu'un ici, et lorsque j'ai su que c'était aux États-Unis j'ai rapidement accepté.

— Je vois, Namjoon n'est pas au courant ?

— Non, et je ne veux pas que ce soit le cas.

Son ton est devenu plus dur et de la colère semble également surgir.

— Mais il est inquiet, Hoseok.

— C'est exactement la raison pour laquelle je ne l'ai pas informé de mon arrivé ici. Je veux aussi pouvoir te protéger, Nam n'est pas la seul à le pouvoir, Jimin.

— Oui, j'imagine que c'est mieux comme ça. Je termine.

— Comment se passe cette abolition ? Demande-t-il pour changer de sujet.

— C'est plus compliqué que ce à quoi je m'attendais, les preuves sont vraiment bien cachées.

— Et l'Héritier, comment est-il ?

Plusieurs mots me viennent à l'esprit et je dois dire que l'alcool doit avoir un effet néfaste sur moi, je ressens encore sa cuisse toucher la mienne, son odeur, sa voix.

Je clos les paupières une demi seconde, chassant ces souvenirs.

— Très froid, il ne parle pas beaucoup si ce n'est de son business. Je pense pouvoir briser sa carapace, je trouverai ce qu'il cache, ça ne doit pas être si difficile.

Mon ami hoche la tête.

— Ton allié, il est vraiment fiable ? Tu n'avais pas l'air de l'apprécier tant que ça avant de partir.

— Je l'ai jugé bien trop vite, Murray est une bonne personne. Je te passe les détails de sa vie mais je sais que c'est une personne de confiance et qu'il ne me mettra pas de bâtons dans les roues. C'est lui qui m'entraîne et j'ai beaucoup à apprendre de lui.