▪️𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒖𝒍𝒖𝒎 𝑋𝑽𝑰𝑰𝑰▫️

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Les grilles en fer forgés de la demeure nous sont ouvertes, la voiture défilant entre les buissons et les arbres nus. Le ciel est couvert de nuages blanchâtres, la neige menaçant de recouvrir les sols. Rapidement, le bâtisse ancienne se dresse fièrement dans le paysage. Accessible grâce à de larges escaliers, la couleur champagne des murs donnent à cet havre de paix, un sentiment de protection. À l'inverse de Whisperwind, les portes et les fenêtres sont plus accueillantes de part leurs couleur blanche et leurs carreaux. De plus, des rambardes semblables aux grilles protègent le balcon de l'étage comme celles d'une courte terrasse au rez-de-chaussée.

Murray coupe le moteur, les roues effectuant leur dernière symphonie contre les graviers.

Nous claquons les portes, étant directement accueillit par les parcelles de terres qui s'étendent en contrebas. De là, l'immensité est frappante, se demandant quand cela s'arrête. Un endroit contrastant totalement avec le reste de la ville qu'est Chicago, quand bien même nous nous trouvons en périphérie.

- Bonjours Messieurs, nous vous attendions. Accoste un homme, ses mains gantés dans son dos. Veuillez me suivre.

Jacob et moi échangeons une oeillade complice avant de rencontrer l'intérieur de l'habitation. À l'entrée figure un carrelage en damier, lustrée à la perfection. Les murs et les décorations relèvent de l'ancienneté malgré les touches de modernisme lorsque l'on remarque les caméra dans les coins. Des cadrans figurent sur certains mur, laissant apercevoir la sécurité avancée de la maison.

Ainsi nous parcourons différend couloirs et pièces, toutes décorées a peu près de la même façon. Une dernière porte nous fais face, en bois clair que l'homme nous ouvre. Une grande pièce s'expose devant nos yeux admiratifs, éclairée uniquement par la lumière naturelle permis grâce aux grandes fenêtres. /

- Vos invités sont arrivés, Messieurs. Notifie ce que je pense être le gouvernant.

Rapidement, deux paires d'yeux nous sondent, moi et Murray, remarquant Namjoon se lever de sa chaise pour venir à notre rencontre. Celui-ci qui, par ailleurs, porte des lunettes, le rendant bien plus professionnel dans son ensemble de couleur bleu azur.

- Tu ne vas pas en revenir Jimin ! S'exclame mon ami en m'enlaçant amicalement.

Ma réponse est un simple sourire que je ne peux dissimuler.

Il salut Murray d'une poignée de main formelle, se regardant dans le blanc des yeux intensément.

Comme s'ils pouvaient communiquer.

- Ne restez pas planter là jeunes gens, approchez, approchez ! Nous aborde Monsieur Kim avec entrain et bienveillance.

C'est dans la bonne ambiance que nous nous retrouvons devant cette table remplie de feuilles éparpillées et de dossiers en tout genre. Au final, je ne pensais pas en avoir récupéré autant, quand bien même Nam avait sa caisse à outils pleine également.

De plus, lorsqu'on regarde la pièce dans son intégralité, on peut remarquer des panneaux transparents séparer la pièce en deux. Des images sont fixées dessus, discernant des clichées de contrats ou encore de personnes échangeant des formalités.

Jeon et Kim, reviennent d'ailleurs assez souvent.

- Je vois que notre schéma à déjà su attirer ton attention. Commença le père de mon ami en s'approchant de moi, les mains vissées dans son dos.

- Oui, en effet, qu'est-ce que cela représente ? Je demande, intrigué par les traits tracés aux feutres noir entres les différentes photos.

- C'est la base de nos informations, tout commence ici, avec la signature de cet accord. Sûrement un document qu'ils ont tous les deux signés à l'aveugle pour être certains que l'autre ne lui mettra pas un couteau dans le dos. Il s'éclaircit la gorge. Bref, la continuité des images sont leurs rencontres. Irrégulières, elles se produisent toujours au même endroit, c'est-à-dire, chez les Jeon.

Projet 7 : Abolition T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant