Chapitre 42 - Love in the air

49 3 0
                                    


La neige qui vole autour d'eux, alors qu'ils se font balancer par les carrioles du château.
Le goût du chocolat chaud sur sa langue, tandis qu'ils attendaient dans un bar.
La chaleur des magasins qui l'entourait chaque fois qu'il poussait une porte.
C'était un souvenir impérissable de Pré au lard qui était en train de s'ancrer dans la mémoire de Remus. Il avait ses meilleurs amis autour de lui, la pleine lune était loin, et avait emporté avec elle tous les cauchemars qui peuplaient ses nuits.
Pour l'occasion, ils s'étaient tous habillés comme des moldus, contrastant dans la foule d'élèves aux couleurs de Poudlard. Il resserra son écharpe autour de son cou, s'emmitouflant dans son pull rayé. James et Peter avaient une tenue très sobre, composée de pantalons en velours et de T-shirts qu'ils avaient emprunté à Sirius.
C'est lui qui avait la plus grande garde-robe, surtout moldu. Il ne pouvait laisser aucune de ses tenues chez lui s'il ne voulait pas qu'elles finissent détruites. Il portait un jean simple, le pull d'un groupe de rock et sa nouvelle veste en cuir.
Remus ne savais pas comment, mais Sirius avait réussi à trouver des bagues en argent, qu'il fuyait comme la peste.
Il ne lui avait rien dit.
Parce que quand il l'avait vu plus heureux que jamais en lui montrant, il n'avait pas eut le courage de lui rappeler que l'argent était l'ennemi des loups-garous.
Des monstres comme lui.

- Les gars ! S'exclama quelqu'un derrière eux.
Les maraudeurs se retournèrent dans un sursaut, et trouvèrent les filles de Gryffondor qui avançaient vers eux.
Remus ne put s'empêcher de remarquer que Lily était absente.
Alice et Frank aussi.
- Hi Mary. Dit Sirius en s'approchant, avec un accent très Français.
- Coucou Siri. Répondit la jeune fille en se rapprochant de lui.
James essayait de ne pas rire, et Remus se forçait à ne pas lever les yeux au ciel.
- Very beautiful today.
- Wow, murmura Mary, j'adore quand tu parles comme ça.
Sirius lui lança un de ses sourires, ceux qui font que tous se rangent de son côté. Son sourire charmeur.
Remus ne put s'empêcher de s'énerver.
- Tu sais même pas ce qu'il t'a dit !
- Et alors ? Répondit la jeune fille. C'est beau !
- Tu sais ce que ça veux dire toi peut-être ? Ajouta Sirius.
Le jeune loup leva les yeux au ciel, laissant les autres ensemble.
Il pouvait parier qui serait officiellement ensemble avant la fin de la sortie.

Quand il estima qu'il fut assez loin de ses amis, ou assez caché peut-être, il sortit un paquet de sa poche, plaça une cigarette entre ses dents et attrapa son briquet.
Il n'osait pas fumer devant ses amis. Par peur de leurs reproches peut-être ? Qu'ils le jugent, le pense encore plus mauvais qu'il lui semblait déjà l'être. Ils auraient put le haïr uniquement parce qu'il existait. Il n'allait pas leur rajouter une raison.
Le paquet lui venait de Lizzy.
La jeune fille et lui s'était revus pour Noël, flânant dans la ville, s'embrassant dans les parcs, fumant dans la cabane de Lizzy. Remus ne savait pas trop comment elle avait eut le paquet, mais c'était son cadeau de Noël.
À chaque fois qu'il en prenait une, il pensait à la fille qui le lui avait offert.
C'était peut-être même le but.
Son cœur se serra en pensant à elle.
Lizzy lui manquait. Son caractère lui manquait.
Il s'était rendu compte d'une chose la première fois qu'elle lui avait manqué. Il aimait Lizzy, il le savait. C'est une fille, lui un garçon et c'est ce qui se passe. Les garçons tombent amoureux des filles, et les filles des garçons.
Mais pas de lui.
Il aimait Lizzy, il le savait. Mais il n'était plus si sûr d'être amoureux de Lizzy.

Il soupira.
Il devait se détendre.

Alors qu'il allait allumer sa cigarette, une idée lui vient.
Il attrapa sa baguette, et, essaya de l'allumer.
- Inecienedos.
Rien ne se passa.
- Inecienedos.
Il soupira. Il ne pouvait pas bien prononcer le sortilège s'il avait quelque chose dans la bouche. Alors, il essaya autre chose. Il pointa sa baguette sur le bout de la cigarette et,en se concentrant de toutes ses force, essaya d'allumer sa cigarette dans dire un mot. Au debut rien ne se passa.
Puis
Une étincelle
Une autre
De la fumée.
Rien qui ne lui permettrait d'allumer sa cigarette.
À contre-coeur, il sortit son briquet, se résignant à l'allumer à la moldu.
Ce fut ce moment que choisi un élève pour apparaître.
- Salut.
Remus baissa les yeux, sans lui répondre.
- Je peux en avoir une ?
Il releva la tête, détaillant rapidement son interlocuteur des pieds à la tête. C'était un Serdaigle. Il devait être en quatrième ou cinquième année, grand et brun.
Il lui tendis son paquet, et le jeune se servi.
- Je m'appelle Charlie.
- Remus.
Le Serdaigle sourit, allumant sa cigarette d'un claquement de doigt quand Remus lui présenta son briquet. Il resta ébahi devant lui, alors qu'il recrachait la fumée. Charlie se tourna vers lui, et s'approcha.
- Je peux d'apprendre si tu veux. Dit-il avec un sourire malicieux.
Et Remus hocha la tête, incapable de dire quoi que se soit, fixant son visage sans pouvoir s'en empêcher.


Falling in loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant