Falling in love

Chapitre 2 - Un nouvel espoir

  
A peine rentré chez eux, Sirius fut congédié par sa mère. Il monta les escaliers, déambula dans les couloirs puis arriva devant sa chambre. Il tourna la poignée mais se ravisa au dernier moment. Il se tourna et fit quelques pas en arrière.
-Regulus ? Demanda-t-il en toquant sur la porte de la chambre de son frère. Tu veux que je te raconte comment c'était? Il ne reçu aucune réponse.
-Reg ? Insista-t-il.
Il soupira et s'apprêta a retourner dans sa chambre jusqu'au prochain repas qu'on lui donnerait, s' il n'était pas puni d'ici là. Seul son petit frère lui permettait de garder la tête haute dans cette maison de fou.  Mais au moment où il allait fermer sa porte il entendit des pas et vit un pied bloquer la fermeture de la porte.
- Sirius !
Son frère entra en trombe dans sa chambre et se cacha derrière la porte. Sirius s'apprêtait à l'interroger quand il vit les larmes dans ses yeux et son père apparût à l'angle de couloir.
-Regulus ! Hurla leur père, ouvrant la chambre de son petit frère. Puis il se tourna vers lui et dit :
- Où est ton frère ?
- Aucune idée, menti aisément Sirius. Il espérait juste que son frère ne ferait aucun bruit ou ils ne seraient pas dans de très beau draps.....

Son père parti en appelant son frère, Sirius ferma la porte de la chambre et Regulus éclata en sanglots
- 'fais pas de bruit, faudrait pas qu'il sache que tu es là.
Regulus tourna la tête vers lui et soupira en s'essuyant les yeux. 
-Alors il s'est passé quoi ? Demanda Sirius nonchalamment. Toujours faire comme si rien ne l'atteignait, c'est ce qu'il détestait le plus dans cette maison. Il était réellement inquiet pour son petit frère, ignorant jusqu'où ses parents pourraient aller.
- Il se trouve que je me suis montré trop aimable avec Kreatur. Dit d'un air neutre Regulus, cependant dans ses yeux la colère était clairement visible.
Sirius soupira, son frère avait tendance à se montrer aimable avec la seule créature de la maison qu'il devait considérer comme un esclave. Il passa une main dans ses cheveux brun, s'assit sur le lit et invita Regulus à faire de même.
- Si je te raconte comment était la sortie tu me promets que tu ne le refera plus ?
Regulus hochait frénétiquement la tête, il se doutait que même dans le cas contraire Sirius lui raconterait tout, les sorties étant très rare dans leur maison.

Une fois son récit finit et Regulus dans sa véritable chambre, Sirius se pencha sur sa lettre d'admission. Elle représentait tellement pour lui. Bien qu'il sache déjà qu'il serait envoyé à Serpendard, aka la maison de tous les tarés consanguins de sa « noble » et « pure » famille, c'était pour lui une aubaine. Il pouvait enfin partir loin de ses parents, loin des mensonges, des punitions, de la froideur quotidienne mais surtout des coups, magique pour ne laisser aucune trace. Son seul problème était Regulus : il refusait catégoriquement de le laisser seul. Qui s'interposerait quand ses parents voudraient lui faire subir les même douleurs qu'à lui ? Il savait bien que Regulus ne risquait pas autant que lui, se faisant bien moins souvent punir, mais il avait eu l'occasion d'arriver trop tard et de le trouver étendu au milieu du salon.
Regulus avait besoin d'espoir mais surtout de quelqu'un de sain d'esprit.
Un point d'ancrage.
Sirius était tout ce qu'il avait.
Mais il avait déjà préparer ses valises, impatient.
Il se mit à rêver de sa vie future à Poudlard.
« Ce sera parfait. »

Soudain un craquement se fit entendre dans sa chambre et Kreatur apparu sous ses yeux. Contrairement à son frère il n'éprouvait aucune sympathie pour l'elfe de maison. 
- Madame demande à ce que ses garçons descendent pour le repas.
Sirius soupira.
- J'arrive.
Un autre craquement. L'elfe avait disparu. Parti chercher son frère sûrement.
Sirius descendit l'escalier et eut la mauvaise surprise de trouver d'autres membres de sa famille. Repas familial rimait généralement avec le pire moment de sa vie. Humiliation devant tous, chacun prenant apparement un certain plaisir à le pousser à bout. Sauf son oncle, qui ne participait jamais, et sa cousine qui, parfois, essayait même de l'aider - mais alors ça finissait mal pour elle aussi.
Une fois tout le monde autour de la table sa mère leva son verre.
- J'aimerais féliciter Sirius pour son entrée à Poudlard dans quelques semaines. Levons notre verre au prochain serpentard de la famille.
C'était donc ça. Jamais sa mère ne l'avait félicité. Il savait qu'il y avait droit uniquement pour que sa mère se vante par son biais. Les autres membres de sa famille - excepté Regulus - se mirent à le féliciter et à lui offrir différents cadeaux qui apparement lui seraient utiles. Il se dit que peut-être ce repas ne serait pas le pire qu'il aurait vécu. Son oncle Alphad, assit à ses côtés, écrit une phrase d'un coup de baguette sur la nappe. Il lui donnerai son cadeau plus tard, loin des autres. Le connaissant, Sirius se doutait que se serait un cadeau qui n'aurait pas du tout plu à sa mère, sûrement un rapport avec des moldus.