(Vous allez aimer ce chapitre, ou pas. C'est à voir. ATTENTION : contenu " mature " ;)
Je finissais par ouvrir mes yeux, je ne savais pas depuis combien de temps je me trouvais ici, dans ses bras, à vrai dire, je ne savais même pas si ce que j'étais en train de vivre était la réalité, ou un nouveau rêve que mon esprit prenait un malin plaisir à créer afin de me torturer.
Une chose était sûre, je me sentais bien. Je me sentais en sécurité. Je n'avais envie de rien d'autre et je n'avais besoin de rien d'autre.
Je refermais mes yeux, me laissant à nouveau bercer par le rythme de son cœur, et le serrais un peu plus contre moi.
De toute façon, si mon esprit décidait de me torturer, je n'avais qu'à en profiter.
Je redressais mon visage, et je le regardais.
Ce visage... Ce visage qui me hantait depuis des années, ce visage qui pouvait paraître innocent.
Et qui pourtant pouvait faire des expressions bien trop lubriques, pas vrai ?
Ou plutôt ce visage qui pouvait te faire ressentir ce que lui seul savait faire ?
Je pensais surtout à ce visage qui appartenait en réalité à un meurtrier, mais tu as aussi raison sur ce point.
Je prenais son visage entre mes mains, alors que je ne pouvais pas le lâcher du regard. Ses cheveux, malgré le fait qu'ils aient été décolorés à en devenir blancs, étaient toujours aussi doux, bien loin d'être asséché par ces épreuves. Ses cheveux ne faisaient que ressortir son regard, un regard transperçant, qui à cet instant pouvait lire au plus profond de mon être. Le bout de mes doigts caressait doucement ses joues, se rapprochant peu à peu de ses lèvres. Puis, le bout de mon doigt caressait lentement sa lèvre inférieure, alors que je rougissais légèrement. Son odeur avait toujours autant le même effet sur moi, elle m'attirait autant qu'elle me rendait fou. Combien de fois avais-je essayer de me rappelé de son odeur ? Et combien de fois est-ce que j'avais pleuré tentant de me la retirer de ma tête ? Effondré au sol, recroquevillé sur moi-même, criant mon désespoir.
Ton désespoir de le retrouver ?
Mon désespoir de vouloir aller mieux.
Sa peau était aussi chaude qu'elle était douce.
Comment un meurtrier tel que lui pouvait à ce point être aussi attirant ?
Le danger rend les choses plus excitantes.
Et puis à bien le regarder, n'as -tu donc pas envie de goûter à ses lèvres ?
Bien sûr que si.
Je rapprochais alors mon visage du sien, il restait immobile, comme il le faisait souvent dans mes rêves. Et après quelques secondes, je posais enfin mes lèvres contre les siennes. Je collais un peu plus mon bassin au sien, alors qu'il réagissait enfin.
Ses mains se posaient sur mes hanches, restant presque timidement sur celles-ci, hésitant presque à se poser sur mes fesses. Elles agrippaient finalement mes hanches, d'une prise ferme mais douce, comme lui seul savait si bien le faire. Il collait un peu plus nos corps entre eux, alors que l'une de ses mains avait finalement pris le choix de descendre plus bas. Et le contact de sa main gauche sur mes fesses me provoquait un peu plus de frissons. Tout comme le contact de sa langue jouant avec la mienne.
Mes yeux étaient déjà fermés depuis bien longtemps, je ne pouvais qu'apprécier son contact contre le mien. Le goût de ses lèvres qui m'avait tant manqué, me revenait finalement en mémoire. Sane se montrait finalement avide, ce baiser presque timide, devenait quant à lui bien plus passionné, sauvage. Nous nous embrassions, à croire que nos vies en dépendaient. C'était comme-ci que... Ce baiser serait le seul.
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DAG ** (bxb)
RomanceCETTE HISTOIRE PEUT-ÊTRE LUE SANS AVOIR LU DAG 1. 7 ans plus tard, désormais psychologue, Soren est muté dans son ancienne ville. Là où il a eu son premier amour, sa première fois, mais aussi, sa première rupture. Une rupture douloureuse, l'ayant dé...