(DISCLAIMER : CHAPITRE CONTENANT DU CONTENU " MATURE ", très soft + VIOLENCE)
(Point de vue de Sane)
Je répondais à des messages, alors que Soren lui était absorbé par le dessin-animé ridicule qu'affichait l'écran de la télévision. J'avais hésité à lui faire une blague en mettant subitement un porno, mais je m'étais résilié pensant que c'était une mauvaise idée, malgré le fait que cette part de moi ne pouvait s'empêcher de s'imaginer sa réaction gênée et timide face à cette action.
En le sentant bouger, je relevais les yeux de mon téléphone, et je le voyais se débattre avec le pantalon de son jogging. Il était en train d'essayer de l'enlever, d'un air totalement naturel. Enfin, pour une poule bien sûr.
Comment ça, il était en train de l'enlever ?
Je posais immédiatement mon téléphone alors que je m'empressais de me rapprocher de lui afin de l'arrêter. Ce qui ne semblait pas lui plaire. Son regard était presque suppliant, alors que la température de son corps avait pris quelques degrés en plus. Je mentirais en disant que la température de mon corps était toujours la même, mais si elle avait augmenté, c'était car mon corps brûlait de désir pour lui. Et ça, il fallait bien se l'avouer. Mon corps désirera toujours autant le sien, voulant se lier une ultime fois, mais, il n'était pas dans son état normal. Et ça, c'était hors de question que j'abuse de lui. S'il devait se passer quelque chose, ce serait car il le voudra autant que je le voudrais.
- Mais bordel qu'est-ce que tu fous ?
- J'ai chauuuuud !
- Non ! Tu as froid, compris ? Très froid. Alors remets-le immédiatement !
Lui qui pourtant était si frêle et faible, avait en réalité une force redoutable sortie de je ne sais où. Ce qui était sûr, c'est qu'il s'était bien garder de monter cette force. Comme les mioches qui ne veulent plus lâcher le doigt une fois qu'ils sont parvenus à le capturer.
Il me donnait un coup de pied, en pleine joue, m'éloignant ainsi de lui.
Si ça ne tenait qu'à moi, je l'attacherais à une chaise, attendant qu'il dessaoule. Un bâillon afin qu'il n'émette aucune protestation. Mais, je gardais ce genre de jeux pour d'autres occasions.
- Alors toi... Tu as signé ton arrêt de mort.
Il avait réussi à enlever son jogging. Je savais qu'il n'était pas conscient de ses actions, car s'il l'était il serait en train de chialer afin d'implorer mon pardon.
N'importe qui chialerait, car n'importe qui saurait qu'il était en train de vivre ses derniers instants sur Terre. Mais lui, semblait plus que détendu à l'idée de mourir. Il n'était pas du tout préoccupé par le fait qu'il venait de me mettre un coup de pied, ou encore par le fait qu'il était presque à poil devant moi.
Mais pour me rappeler que ce baiser n'était qu'une erreur il était le premier à l'ouvrir.
Alors que c'était lui qui s'était jeté sur mes lèvres.
Je n'étais qu'une pauvre victime d'un taré, nommé Soren.
Il ne me laissait pas le temps de me redresser qu'il s'était mis à califourchon sur moi. Je tentais de le repousser, et il se mettait alors à pleurer, faisant sursauter la petite merde qui se mettait à nouveau à " cracher " sur moi. J'en connais un qui va aller nourrir les serpents.
Il posait ses mains sur mon torse, et je me calmais peu à peu, me débattant moins. Ce contact réveillait immédiatement mes sens, me ramenant à des moments que j'aurais aimé figé pour l'éternité. Des moments où nous étions insouciants, dans ma chambre. Bien loin de tous ces problèmes. Des moments où il était mien, et où j'étais sien. Des moments où nous étions dans notre monde, isolé de la réalité qui pouvait être brutale et sanglante.
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DAG ** (bxb)
RomanceCETTE HISTOIRE PEUT-ÊTRE LUE SANS AVOIR LU DAG 1. 7 ans plus tard, désormais psychologue, Soren est muté dans son ancienne ville. Là où il a eu son premier amour, sa première fois, mais aussi, sa première rupture. Une rupture douloureuse, l'ayant dé...