La Vagabonde De La Mer ( Lotr )

Chapitre XV

Les galeries des mines s'enfonçaient continuellement dans la terre sans jamais remonter, Gandalf marchait sur de lui sans hésiter lorsqu'il y avait une intersection. Ils passaient dans des grandes salles puis dans des longs couloirs et le magicien ne parlait que très peu. Les Hobbits étaient effrayé par cet endroit continuellement plongé dans le noir, tous étaient étrangement mal à l'aise devant ce spectacle. Frodon finit par s'approcher de lui pour lui demander.

« - Gandalf, combien de temps nous faudra t'il pour quitter ces mines ?

- Il nous faudra quatre jours de marche pour atteindre l'autre côté. En espérant que notre présence passe inaperçue... »

Aelandir se demandait bien depuis combien de temps ils marchaient, mais ses vêtements avaient en partie séchée donc elle pouvait en conclure que c'était l'affaire de plusieurs heures. Elle se sentait étrangement fatiguée, comme si elle eut fourni un tel effort physique qu'elle se trouvait maintenant au bord de l'épuisement. Ses jambes lui paraissaient lourdes, ce qui n'était pas une sensation habituelle pour une elfe, bien au contraire.

Aucune lumière n'animait cette cité déserte il était donc dur de distinguer le jour de la nuit. Un malaise s'était installé en elle depuis son affrontement avec le kraken, pourtant elle avait l'impression qu'une énergie grandissait tapis dans l'ombre, sans qu'elle ne puisse la contrôler ou savoir de quoi il s'agissait. L'angoisse montait en elle à chaque fois qu'elle avait la soudaine impression que l'étrange lumière allait réapparaître.

Être privé de la lueur des astres étaient une toute nouvelle expérience et Aelandir avançait à taton dans le noir, luttant contre l'angoisse de ne jamais revoir leurs lumières. Elle jetait de fréquent coup d'œil à Legolas, se demandant si il ne ressentait pas la même peur, mais il ne se retournait pas vers elle alors Aelandir se contenta de continuer à marcher, un léger pincement au coeur. Quelques fois, elle s'arrêtait pour observer les veines d'argent dans la pierre, elle touchait la pierre humide pour suivre du bout des doigts les filaments d'argent.

« - C'est le mythril qui fait la richesse de ces mines. Expliqua Gandalf en remarquant son intérêt pour le minerais.  Bilbo avait reçu une maille de la part de Thorin, je ne lui ai jamais dit mais... Ce présent valait la Comté toute entière ! » expliqua-t-il plus fort dans un léger rire amusé.

À la mention de son oncle, Frodon se tourna vers Gandalf pour le regarder. Il ouvrit légèrement la bouche comme si il voulait dire quelques choses mais puisque nul ne s'arretait et ne semblait être près à l'écouter, il se contenta de se taire et de les suivre.
Lorsqu'ils se mirent à monter dans les hauteurs de la mine. Le chemin devint plus ardu, les hobbits furent plus lent et plus prudent, ils quittaient les couloirs pour avancer sur de petite chaussée à côté du vide, parfois, Aelandir avait l'étrange sensation d'être suivie et elle se penchait pour regarder le noir de la nuit. Ils arrivèrent à une énième interjection, ils attendirent que Gandalf choisissent un chemin, mais cette fois ci le mage grommela.

« - Je ne me souviens pas de cet endroit... »

Il s'assit sans rien dire, et les autres décidèrent qu'ils s'agiraient donc d'une pause.

Ils en profitèrent pour allumer un feu en contrebas, dans l'espoir de lutter contre l'obscurité environnante. Chacun trouva un endroit pour s'asseoir et Aelandir décida d'abord de monter vers le magicien qui fumait sa pipe en silence. Hésitante, elle s'assit à ses côtés.

« - Gandalf... Puis je vous faire part de quelques choses?

- Bien sûr ma chère, qu'est ce qui trouble votre cœur ?

- J'ignore ce qui m'arrive mais... Lorsque le monstre des mers m'a emporté dans l'eau je... Une chose est arrivé. Une chose inexplicable.

- Hm... Ma chère enfant, je crois que vous ne devriez pas vous inquiéter de cela. La dame de la Lothorién vous éclairera. Mais si ce sentiment prend trop de place...un petit conseil... Hm... Essayer de le freiner. » lui dicta le magicien d'un ton incertain.