1. Scarlett

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Je ne puis rêver de meilleur réveil que grâce à la lumière du soleil. Les rayons étaient diminués par mon rideau mais n'empêchait ces derniers de venir m'éclairer, provoquant la fin d'un joli rêve. J'ouvris doucement les yeux et m'étirai en baillant. Une longue journée m'attendait !

Je me levais et attrapais ma robe de chambre que j'enfilai rapidement avant de  sortir de ma chambre pour rejoindre la cuisine dans laquelle je sentis une bonne odeur de café.

Ma colocataire, Laura, se trouvait être  en train de préparer le petit-déjeuner.

« Bon matin, Scarlett ! » Sourit-elle en me faisant la bise.

« Bon matin, Laura. » Répétais-je.

Je pris une tasse et me servis du café dans lequel je rajoutai un sucre. Je jetai un coup d'œil à l'horloge qui indiquait 9 H 25. J'allais devoir me dépêcher un peu si je ne voulais pas arriver en retard sur mon lieu de travail. Je remerciai ma colocataire pour le café et retournai à ma chambre chercher mes vêtements pour la journée.

Quand enfin je les choisis, je filais à la salle-de-bain pour nettoyer mon visage, brosser mes dents, enfiler mes vêtements, me coiffer et me maquiller.

En passant dans l'entrée chercher mon sac et mes chaussures, je jetai un dernier coup d'œil à l'horloge : 9 H 45. J'étais dans les temps !

Je pris mes clés de voiture et descendis les marches pour rejoindre le parking de l'immeuble sur lequel était garé ma voiture.

Installée à l'intérieur, je démarrai et me menai tout droit jusqu'à mon lieu de travail.

A vrai dire, je travaillais dans ce café tout en combinant des études puisqu'il fallait bien payer ma part de l'appartement et les factures, même si mes parents s'occupaient de payer la partie des études.

J'arrivai là-bas et entrai dans le café. J'étais pile poil à l'heure, comme à mon habitude. Je partis dans les vestiaires déposer mes affaires et mis mon tablier par-dessus mes vêtements. Je rejoins ensuite la caisse, là où je prenais place très régulièrement.

« Bonjour Scarlett ! » Me lança le patron. « Tom est malade. Pourrais-tu aider Alyssa à remplir les stocks de magazine dans le rayon tout à l'heure ? »

Tom, un de mes collègues, est sans arrêt absent. Je ne sais pas ce qu'attends le patron pour le virer. Je ne vois pas l'intérêt de payer quelqu'un qui n'est presque jamais là.

« Bien sûr. »

Le patron me remercia d'un petit signe de tête et rejoint la partie bureau à l'étage. Moi, je m'occupais de la partie 'café' tandis que mes collègues s'occupaient de la petite boutique accolée. Pour être plus précise, je travaille sur une aire de repos ce qui me plaît assez puisque je vois des gens différents tous les jours et j'aime ça.

Ces gens débarquent parce qu'ils roulent depuis des heures. Certains ne viennent là que pour aller aux toilettes mais il y en a d'autres qui s'arrêtent prendre un café ou passent par la boutique pour acheter de quoi se nourrir ou divertir leurs passagers dans leurs voitures, je pense ici aux enfants.

Malgré tout, nous avons des habitués qui sont ravis de pouvoir s'arrêter chez nous pour nous parler. On est une aire de repos familiale et on plaît.

« Bonjour. » Me salua un client. « Je souhaiterai un cappuccino, s'il vous plaît. »

« Tout de suite. »

Tout en préparant le cappuccino, je repense à la première fois où je suis arrivée ici. Le patron m'a fait visiter et m'a expliqué qu'il était contre toutes ces machines automatiques qui remplaçaient les hommes et s'était toujours dit qu'il créerait une aire sur laquelle les gens seraient obligés de s'adresser à de vraies personnes pour obtenir ce qu'elles désirent.

Le prince et... Elle !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant