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Aout 2020

France

PDV JOSEPHINE

-Allo? je dis en décrochant.

-Tu peux venir m'ouvrir?

-C'est qui?

-Amalia. Je suis devant la porte. 

-J'arrive.

Je prend un pull à mon mec et je descend. Je fais le code de l'alarme et j'ouvre la porte. Amalia est là, une valise avec elle et les larmes aux yeux.

-José.

Je ne réfléchi pas et je la prend dans mes bras. On rentre dans la maison et on se pose dans la cuisine. Je nous fait un chocolat chaud et on se pose dehors.

-Je suis désolée José. Je suis désolée. 

-Je ne t'en veux pas. C'est normal vu la situation.

-J'étais en colère, j'étais triste, j'allais pas bien.

-C'est pas grave Amalia. On oublie tout, chacun fait son deuil à sa manière. Je ne t'en veux pas. 

-Avant tout ça, je suis allé voir maman. En septembre y'a deux ans. J'allais pas bien, j'avais mal au dos. J'avais des migraines affreuses. Maman m'a emmener faire des analyses. J'ai fait plein d'examens et en réalité je vais pas bien José. Je suis malade. 

-Qu'est ce qu'il y a?

-C'est mon cerveau, il y a une tumeur.

Je la regarde perdu et les yeux plein de larmes. 

-J'ai commencer le traitement avec maman et avec le covid ça a tout compliquer. Ma colère c'est les effets de tout ça. C'est la tumeur.

-Mais le traitement?

-C'est de la radiothérapie. Toutes les jours pendant des périodes déterminé. 

-Pourquoi tu me l'as pas dit?

-C'était pas le moment. Val venait de mourir, Romy était hospitalisé. Et toi tu porté la vie et la mort. Et tu as eu ta vie à gérer. Tu n'avais pas besoin de penser à ça en plus. 

-Tu aurais du. Pourquoi maman n'a rien dit?

-Parce que je lui ai demandé. Je voulais que juste elle soit au courant. Et je te promet ça allait. Parce qu'elle était là, j'arrivais à tout faire ne même temps. Mais j'y arrive plus. elle dit en pleure. Maman ne peut plus me soutenir, je déteste aller faire ces séances seule. C'est trop dur, ça me fait mal. Et j'en peux plus. Je suis à bout. J'ai eu le médecin, ça ne se guérit pas, il faut continué. Mais j'y arrive plus. J'ai besoin de toi, de vous. 

Je me lève et je vais la prendre dans mes bras. Je la serre si fort que je pense que je lui fait mal. 

-Okay. je dis en essuyant mes larmes. Ca va aller. Tu vas me donner tes dates de radio et je serai là. Et si je ne peux pas l'être une des filles sera là. Jamais tu feras ça seule. Plus jamais. On va abandonnée TF1 et tu sera notre priorité.

-Nan. elle dit. On continu de vivre. Je veux qu'on le fasse. Je veux porté la vie, pas la mort. On va continuer, et on va le faire. Ca va être un carton.

-D'accord. On va le faire, on va continuer l'agence et on va faire les chimios. Tu veux venir habité à la maison? 

-Non, je suis bien chez moi. Je ne veux pas chamboulé nos vies, je veux que ça continu comme si de rien n'était.

-D'accord. 

On est rester un très très très très long moment toutes les deux dans les bras l'une de l'autre. Sans parler, juste se sentir. 

Elle a été se couché dans le lit de la chambre d'ami et moi je suis aller me couché. 

-T'étais où?

J'explose en larme dans les bras d'Hakim. Il me serre si fort mais c'est ce que j'ai besoin.

-Amalia est là. Elle est malade Hakim. Elle a une tumeur au cerveaux.

Ces bras me serrent encore plus dans ces bras. ;

-Hakim si tu veux me quitté c'est le moment. Je vais avoir encore moins de temps pour toi. Il va falloir gérer les filles, TF1, l'agence, Salomé et maintenant Amalia. Et si elle meurt je vais être l'ombre de moi même. Perdre mes parents je peux encaisser, c'est logique, c'est l'ordre des choses. Je vais pas réussir à encaisser si je la perds. C'est ma petite soeur, c'est comme ma fille. Je l'aime Hakim, je ne veux pas. 

Je me tais, et il reste silencieux.

-C'est ouf comment à 3 heures du mat tu sais dire de la merde. Il est absolument hors de question que je te largue. Et rien que parce que tu penses ça, je devrai t'engueuler. C'est clair que les mois à venir ça va être dur, très dur. Mais je serai là. Je serai là pour toi, pour tes filles, pour Salomé, pour Théa, pour Louise et pour Amalia. Vous êtes pas seules, je serai là. Tout l'entourage sera là. On est une famille Jo, et une famille ça se soutient dans les hauts comme dans les bas. On saura trouver une nouveau rythme pour gérer tout ça. Je te promet que ça ira.

-Je t'aime Hakim, tellement. 

-Je t'aime aussi. Pense à me quitté et je te frappe. On peut dormir maintenant? Ou alors je te fais l'amour.

-Tu n'est pas possible.

-J'optimise mon temps. 

-Tu es au courant que tu as dit à 8 heures en studio avec les gars. 

-Je ferai une sieste après mangé. 

Je ricanne et je l'embrasse.

-Ca veux dire oui pour que je te fasse l'amour? 

-C'est même une obligation. 


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