Octobre 2020
France
PDV JOSEPHINE
-Et aujourd'hui nous recevons Joséphine, maman de trois enfants.
-C'est ça. je souris.
-Votre deuil à été d'autant plus compliqué, parce que vous avez perdu votre mari, le père de vos enfants. Mais vous l'avez perdu dans de conditions difficiles.
-Ouais.
-Vous pouvez nous en parler? me demande Faustine.
-Il s'appelait Valentin. J'ai appris qu'il me tromper avec une personne proche. C'est cette personne qui me l'a avoué. J'ai eu une réaction assez virulente quand je l'ai su. J'ai l'ai immédiatement viré de la maison. Je ne voulais plus entendre parler de lui. J'ai dit à ma fille qu'il était parti en voyage. Durant la semaine il m'a littéralement harcelé pour s'excusé, dire qu'il m'aimait. Mais j'ai rien voulu entendre. On travaillais ensemble alors je travaillais de la maison. Et est arrivé le jour de Noël. Je ne pouvais lui enlever sa fille ce jour là. Ma fille ne connaissais pas la situation non plus. Alors je n'ai rien dit. Il est venu nous chercher et on a pris la route. C'était sur Paris jour de Noël alors ça circulé. Il n'a pas parler dans la voiture, à notre fille c'est tout. Pas à moi. En un sens j'étais soulagé, je me suis dit qu'il avait compris ma colère. Et on est arrivé à ce rond point, il y'avais de sorti face à nous. La première. je dis en mimant le geste. Nous amener chez mes parents, on aurait pris le périph normalement. La seconde était justement la sortie de l'échangeur. Et il a pris la deuxième.
-Il a pris le périph à contre sens?
-Ouais. je dis en ravalant mes larmes. J'ai hurlé, j'ai essayé de prendre le volant. Mais j'ai rien pu faire. Il n'a même pas essayé d'évité les voitures. Il a juste foncé dans le tas. Et avant de rentré sur l'autoroute il m'a dit que "jamais tu ne déduiras ma famille. Si on ne peut pas être ensemble en vie, alors on sera ensemble mort".
Faustine se lève et viens me serrer les mains.
-Quelques fractions de secondes plus tard, on a fait un choc frontal. Je me souviens des cris, des hurlements et des pleurs de ma fille. Il était si silencieux. On a fini sur l'autre voix. En tout 25 voitures ont était touché. Il a tué une famille entière le jour de Noël et il a fait beaucoup de blesser. On m'a emmener directement, j'étais blesser, des fractures. Je me suis retrouvé seule à être envoyé au bloc sans avoir des nouvelles de ma fille. En me réveillant je me suis pris une vague d'informations : j'étais enceinte de triplets, mais un des bébés est mort. Mais ça honnêtement ça je m'en foutais. Je voulais juste ma fille. On m'a dit qu'il était dans le coma et sa jambe était touché. Et on m'a demandé de prendre la décision d'amputé ma fille. Son pronostic était engagé, elle est parti au bloc sans que je ne puisse la voir. Et puis des policiers viennent me voir pour me dire que mon mari est décédé et on me demande d'expliquer l'inexplicable. On me tiens pour responsable parce que je n'ai pas vu le truc faire. On m'a sur les épaules ce qu'il a fait. Je me suis retrouvé meurtrière par procuration. Et.
Je craque et explose en larmes.
-Ce que vous me raconter est insoutenable. Je n'ose imaginer votre douleur. Mais vous n'y êtes pour rien, ce n'est pas de votre fautes.
-Peut être mais on se sens coupable. Parce qu'en plus c'est pas fini, il faut faire face à la réalité. J'ai une petite filles de 3 ans qui est amputé qui a besoin d'être hospitalisé de réapprendre. Je dois lui annoncé que son papa est décédé. Et je réalise que je suis enceinte d'un homme qui a essayé de me tué.
-Comment on survit, enfin le mot n'est peut être pas le bon.
-Si clairement. C'est de la survie. J'ai activé le mode robot et fais un jour après l'autre. J'ai fais l'enterrement, j'ai était là pour ma fille, et j'ai fais ma grossesse. C'est un jour sa peine et on avance. Parce que la réalité reviens rapidement, et c'est pas plus mal. Parce que quand on recommence nos habitudes on recommence à vivre. Et puis je portais la vie, je ne pouvais pas ne pas tenir.
-Tu as gérer trois enfants dont deux nourrissons?
-Ouais. Bien sur j'avais l'aide de ma famille. Mais je ne voulais pas de cette aide. Je voulais gérer, parce que j'en avais besoin.
-Et on réapprend à vivre?
-Ouais. je répond. Parce que mes filles ont besoin d'une maman présente. Alors on continu, on parle de leur père parce qu'elle en on besoin. Mais on continu.
-Et vous en tant que femme?
-J'avais une règle, prendre du temps pour moi. Je sortais une fois par semaine. Souvent seule, mais j'vais besoin de me retrouver. Pour faire mon deuil et pour ne pas m'oublié. Et j'ai rencontré quelqu'un.
-Le coup de foudre?
-Ouais, on a niqué nos quotidiens pour ce voir. Ca a été un vrai besoin de le voir. Parce qu'il était extérieur à tout ça. Il m'écoutait, il s'intéresser à moi. Et puis je me suis ressenti femme. J'avais dit que je ne me laisser pas aller, mais j'avais le look bien cliché de la maman au foyer.
-Jogging leggeins. On connait le look pratique.
-Ouais. Et il est rentré dans ma vie j'ai ressorti mes talons, mes petits tailleurs. je souris.
-Tu as recommençais à vivre.
-Ouais, ça a été une renaissance.
-Et aujourd'hui?
-Aujourd'hui on a acheter une maison, il adore mes filles et mes filles ont besoin de lui. Elles ne dorment pas sans un bisous de lui. C'est devenu un soutien, et c'est ce qu'il me manquait.
-On parle souvent de remplacé l'amour perdu. C'est le cas?
-Absolument pas. Valentin a avec son décès idéalisé la relation. J'ai oublié toutes ces insultes et les coups que j'ai pu voir. Il a assuré en tant que père, mais pas en tant que mari. Et rencontré Hakim donc, ça a été une vague de positif, de soutien, d'amour, de tout.
-On le sens dans ta voix et ça se voit sur ton visage. Tu semble plus apaisé et heureuse.
-C'est le cas. je souris.
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Renaissance
FanfictionVeuve, mère de trois enfants, elle a recommencée à vivre ce soir-là. Prisonnier d'un mariage sans amour, il a recommencé à vivre ce soir-là. Joséphine X Hakim Akrour (Mekra) Publié en une fois le 29 décembre 2023