Chapitre 8

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Je n'ose parler. J'attends qu'il le fasse. Après tout c'est lui qui ma convié ici.

Convié pour me tuer. Il ne faut pas que j'oublie qu'il fait parti de la famille royale. Que je déteste.

« - Mes parents sont morts eux aussi. Il y a 3 ans. Dans un accident, sur un petit chemin de terre. Enfin je pense plutôt à un assassinat mais je n'ai aucune piste. »

Je lève les yeux vers lui. Il est appuyé sur ses genoux. Regarde ses pieds.

Je décide de faire comme si je n'étais pas pétrifiée de peur.

« - Je suis désolée. Ma mère a aussi été assassinée. La seule différence c'est que je connais le coupable. _je marque une petite pause._ Ce qu'il y a de pire c'est que personne ne connais la vérité. Il n'y a que moi.

- Donnez moi le nom du coupable, je le ferai arrêter.

- Ce n'est pas la peine. Si bien même il aurait été vivant vous n'auriez pu l'arrêter.

- Si il est mort, vous ne risquez plus rien. Pourrai je savoir de qui il s'agit ?

- Non. Vous le savez déjà. Inconsciemment. _ Je regrette instantanément mes paroles._

- Si vous n'aviez pas précisé sa mort j'aurai cru qu'il s'agisse de moi mais là Un homme plus puissant que moi. Je ne saurai trou  »

Le Roi s'arrête brusquement dans sa phrase. Je lève les yeux vers lui. Il a l'air plutôt choqué. Il a compris. Sans aucuns doutes.

« - Mort il y a 3 ans c'est cela ? » Sa voix est grave mais prête à se brisée à tout instant.

Je hoche la tête l'air triste qu'il ai compris aussi vite. Je ne savais pas qu'il été au courant des activités néfastes de son père. Il ne réponds rien. Quelques minutes s'écoulent. Il finit par prendre la parole :

« - Je suis désolé.

- Vous n'y êtes pour rien. »

Il ne répond toujours rien. Je ne voulais pas l'attrister autant. Je ne pensais même pas qu'il comprendrait. Pour lui remonter le moral je décide de répondre à sa question. Après tout je vais bientôt mourir. Je ne risque plus rien.

« - Depuis la mort de ma mère, ma soeur est partout. Mon père ne m'a jamais accordé beaucoup d'attention mais cela a empiré à ce moment là. Son but est seulement de marier ma soeur.

Ma soeur, parfaite sur tous les points. Elle non plus ne m'aime pas beaucoup. Apart quand il est question de me piquer quelque chose a laquelle je tiens. Et Tristan faisait parti de ces choses auxquelles je tiens.

Je n'avais pas réfléchis à la mort de Tristan. Cela s'est passé sur le coup. Nous avions une relation intime sans être marier si bien qu'elle était secrète.

Je l'aimais. C'était le premier homme de mon age que je rencontrais et le premier que j'aimais. Je ne pensais pas qu'il me trahirait de la sorte.

- Il vous a trompé avec votre soeur. C'est cela ? _j'ai besoin d'un petit temps de respiration avant de répondre._

- Oui. Je lui faisais confiance et je pensais réellement qu'il m'aimait mais tout ce qu'il voulait c'était ma soeur. Comme d'habitude. Elle attire tout ce qu'elle voit. Encore une fois elle m'avait battue. »

Un silence s'installe dans la pièce j'attend de voir sa réaction.

« - Puis-je vous demandez pourquoi ne pas avoir finit votre acte ?

- Je ne saurai vous répondre. Je suis certainement trop faible pour ce genre de choses... »

Je marque une pause alors qu'il fronce les sourcils.

« - Je ne réussis jamais ce que j'entreprends. Je ne suis bonne à rien. Et ma mort n'attristera personne. J'aimerais seulement que vous me tuez rapidement. Je pense avoir bien assez souffert. Si ce n'est pas trop vous demandez... »

J'arrête une larme prête à couler.

Le Roi éclate de rire. Littéralement. Un rire de bonne humeur.

Je ne vois pas ce qui le fait rire ainsi. Ce moquerai t-il de moi ?

Il s'arrête de rire brusquement comme si il avait lu dans mes pensées.

Et me souris tristement en secouant la tête.

« - Personne ne mourra aujourd'hui. Et encore moins vous. »

Je le regarde. Sans comprendre.

« - Pourquoi ?

- Vous ne méritez pas de mourir tout simplement. Vous avez eu le coeur brisé et vous n'avez tuez personne. Vous vivez une vie compliquée et sans amour. Toute personne humaine aurait réagis comme vous. Moi le premier.

D'ailleurs si cela peut amélioré votre vie et y mettre un peu de joie je serais ravi de vous invitez à vivre à la cour. »

Je manque de sauter de joie ou de mévanouir. Je marque un temps d'arrêt tant je n'arrive pas à y croire.

Je vais vivre à la cour. Je suis vivante.

« - Je ne sais comment vous remerciez. Je Ce serait plus qu'un plaisir d'accepter votre invitation.

- J'en suis honoré. »

Il se lève, un petit sourire en coin. Je fais de même sans vraiment savoir pourquoi.

Il se dirige vers la porte. Mais s'arrête. Se tourne vers moi.

« - Les gardes qui vous ont accosté seront virés. Je les ai entendu et j'ai vu les regards qu'ils portaient sur vous. J'espère que vous ne m'en voulez pas ?

- Pas le moins du monde. »

Il sourit et demande à un nouveau garde de m'accompagner à mes nouveaux appartements.

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