Saved for a while

Chapitre 15

Douleur. Énorme douleur. Partout.

Je me réveille. Ouvre péniblement les yeux. Il me faut quelques temps pour me rappeler ou je suis et ce qu'il s'est passer.

Je suis allonger dans mon lit. Il n'y a personne. J'ai du mal à remettre mes idées en place.

Soudain je me souviens.. On m'a frapper.

Le Roi à tuer l'homme qui me frapper.

Le roi. Je devais m'excuser.

Je tourne la tête et m'aperçois que je ne suis pas vraiment seule. Le roi est assis sur une chaise à côté du lit.

Il a donc veillé sur moi. Depuis combien de temps suis-je inconsciente ?

Je le regarde. Il s'en aperçoit. Dès qu'il croise mon regard, il se lève et se dirige vers la porte. Il n'a plus de sang mais une petite plaie barre son arcade sourcilière.

J'ai juste le temps de voir l'expression de son visage. Il a l'air énervé. Mais pourquoi ? Pour ce qu'il s'est passé tout à l'heure ?

Il est maintenant juste devant la porte. Je dois m'excuser. Je dois m'excuser.

« - Attendez ! Je Merci. Et je enfin pour tout à l'heure

- Pourquoi êtes vous entré dans ce salon »

Il m'a coupé la parole. Sèchement. Sa voix est glacial.

Elle me donne des frissons.

Il est dos à moi mais j'ai vu ses poings se serer. Ils sont eux aussi égratignés.

Je ne réponds pas à sa question. Troublée.

« - Pourquoi êtes vous entrez ? Comment saviez vous qu'il était la ? Que j'étais en danger ? Pourquoi êtes vous entrez dans ce salon ? »

Sa voix s'est faite de plus en plus forte. Il s'est brusquement tourné vers moi sur sa dernière phrase. Je n'ai jamais vu quelqu'un de plus énervé.

Si. Son père.

J'ai peur. Trop d'hommes ont été énervée devant moi et contre moi. Et trop de fois cela s'est mal terminé.

Je sens mes larmes coulées. Je ne peux pas les arrêtées. Elles me brulent les yeux. J'ai l'impression de voir son père dans sa haine. Et mon père aussi.

Je ne veux pas qu'il me voit pleurer, je veux paraître forte, alors je tente de les essuyer au fur et à mesure.

En vain. Il me fixe. Je le fixe. Nos regards sont confondus.

Il attend que je réponde. Je me relève pour m'adosser à la tête de lit. J'ai mal.

J'ai extrêmement mal.

Malgré la peur qui s'installe de nouveau en moi, je répond d'une voix prête à se briser.

« - Je ne savais pas. Je venais pour m'excuser. »

Son expression se détends un peu. Il ne semble remarquer que je pleure seulement maintenant. Son visage se détend encore plus.

Je réessaye de changer de position mais la douleur persiste.

On m'a changé je suis en chemise de nuit. Un énorme pansement est placé sur mon coté droit. Imbibé de sang. L'homme ne m'a pas poignardé. Il m'a seulement frappé. Alors comment ce fait t'il que je saigne ?

Le roi remarque mon interrogation muette.

« -Il vous a déplacé 2 cottes. J'ai demandé à ce qu'on vous opère tant que vous étiez encore inconsciente. Vous avez eu de la chance. Vous auriez pu y rester.