Bonus !

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Coucou ! Il s'agit d'une scène que j'ai écrit récemment, mais n'ayant pas encore entamer la réécriture... Mais je tenais à vous le partager et bien sûr, avoir votre avis sur cet extrait.

P.S. : Il y a deux parties, un selon le PDV de Thalia et un selon le PDV de Zachir !

Bonne lecture


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PDV Thalia

Nous marchions dans le désert depuis une heure, et j'étais déjà tannée. Mon enthousiasme pour la découverte du désert n'avait pas duré longtemps. J'avais bien trop chaud avec le soleil, il me tapait sur la tête. Mes pieds et mes chevilles étaient rendu de la compote à force de me maintenir en équilibre constant. Et la tonne de linge que je portais avait son poids, je n'étais pas préparé. Je voulais rentrer, mais je refusais de me plaindre.

Merde, j'avais failli déchirer une partie de la tunique ! Pourquoi avait-il autant de tissus, ce machin ?!

Mais le pire était cette sensation de sécheresse dans l'air. C'était agressant, j'avais l'impression d'avoir un chardon dans la gorge à chaque fois que je déglutissais. Mon moral était quelque part dans mes bottes, piétiné par la force des choses.

— À ce rythme, tu vas boire toute notre réserve d'eau, me fit remarquer Zachir.

Je décollais ma bouche du goulot en entendant ces mots. Je commençais à paniquer : il me taquinait, hein ? Oui, j'avais soif, mais je ne voulais pas nous mettre en danger ! Zachir se mit à rire avant de boire à son tour de l'eau. Mon visage me brûla tant j'étais embarrassée. À quoi avais-je pensé ? Même si le prodige venait de me montrer qu'il me taquinait, je ne pus que rire jaune. Je savais que nous n'avions qu'une quantité limitée d'eau. Quelle idiote j'étais. Je rêvais d'aventure, et je me plaignais au premier problèmes ? Je me claquais l'eau comme si je me trouvais à la maison, et non quelque part au milieu d'une mer de sable ?

Je serais définitivement l'aventurière la plus oubliée de l'histoire : morte lors des premiers 48 heures de mon aventure. Pour être plus réaliste et honnête, on ne parlerait même pas de moi. C'est ça la réalité : des pelletés de gens suivent la vie de quelques privilégiés. Ils les idolâtraient

Je soupirais avant de gratter brusquement. Cette tunique me donnait bien trop chaud, et ça me démangeait sur la tête !

Des rires fusèrent, mais je préférais faire comme si je n'avais rien entendu. Je savais à quoi je ressemblais : un poisson hors de l'eau. À une erreur de production, à un acteur qui s'était trompé de pièce, de costume et de réplique. Qu'est-ce que je faisais ici ? Je n'avais clairement pas ma place ici.

— Thalia, tu vas bien ?

Je sursautai et mon regard tomba sur le visage de Zachir. Il avait retiré ses lunettes et le voile qui protégeait son visage. Il en fit de même pour moi, et je me laissais faire sans broncher. J'étais bien trop subjuguée par la courte distance qui nous séparait. Je ne parvenais plus à boucher, mais mon souffle refusait de sortir. C'était rare que je pouvais regarder Zachir d'aussi proche. Je découvris que ses iris n'étaient pas turquoises. Ils étaient bleus, et au fur et à mesure que la couleur rejoignait la pupille, le bleu cédait sa place au vert. Je voyais même des petits paillettes jaunes, presque dorés. Je voulais bien mettre le temps sur pause pour immortaliser cette image.

La main de Zachir me toucha le front, et à nouveau, je sortis de mes rêveries. Je rougis tandis qu'on me demanda :

— Tu me sembles un peu chaude, tu devrais...

— Je vais bien ! m'exclamai-je d'un coup.

Zachir tiqua, grimaçant. Oups, je venais de lui casser les oreilles. Je me pinçais les lèvres un instant, avant de reprendre plus calmement.

L'Éveil de l'Arcane T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant