CHAPITRE XVI

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Selon Valse










Nous avons déjà eu tous un moment dans notre vie, où, nous nous demandions à quoi bon vivre, de ce qu'il en est de ma personne, cette question remonte il y'a très longtemps, dix-sept ans au paravent.

Alors que je n'étais qu'une petite fille âgée seulement de dix ans, mon père et George mon grand frère, me faisaient vivre un enfer sur terre.

J'étais violemment violée et battue par mon père, sous l'excès de vodkas, ou simplement, lorsque celui-ci se remémorerait les déceptions avec ma mère.

Il disait qu'il la voyait en moi, que j'étais une photocopie sans faille d'elle. Alors, ce qu'il ne pu faire avec qu'elle, il me le faisait subir à moi, sa propre fille.

Soit disant, qu'elle subissait, directement; or, la seule qui réceptionnait les coups et les viols, n'était d'autre que moi.

Ma mère, avait prit la fuite, suite à la maltraitance de mon père, j'aurais bien pû faire de même.

Mais George.

Tout comme papa, il y prenait du plaisir à me battre, me violer encore et encore.

À seulement ses treize années d'existence, mon père l'avait changé, il était passé d'une personne calme en un vrai torrent de terreur.

Ceci dit, il était appelé homme par mon père pour justifier ses actes d'horreurs, d'inhumains, et malsains.

Mais aujourd'hui, je suis devenue une vraie femme accomplie, après tout le calvaire de mon enfance, je peux désormais être citée au rang de femme.

Outre mes remords d'avant, mon père avait vu juste, il suffit de subir, pour être élevé...

Je descends les marches d'escalier et arrive au petit salon, où, Robert, toujours désespéré par l'état d'Émie passe ses journées entières à se retouner les neurones, cherchant désespérément une piste, juste une simple illumination qui peut le conduire indirectement vers l'un des bourreaux de son unique fille.

Que c'est déprimant de le voir dans cet état.

Ce qu'il appelle drame, n'est qu'une étape d'initiation pour sa fille, pour atteindre l'âge adulte.

Je suis moi aussi passer par là.

Il ne devrait s'en faire, George c'est occupé de tout.

- Bonjour chéri, toujours entrain de te prélasser sur la santé d'Émie ?

- Bonjour Valse. Désolé pour ce soir, je n'étais pas d'humeur à le faire.

- Un mois que cette situation dure. Va t'on toujours continuer dans cet état ?

- Je suis désolé Valse, mais actuellement la santé de ma fille me préoccupe plus, que t'es petits moments de plaisir !


Mes moments de plaisir !?

Sérieusement ?

Ne me dites pas qu'il parle sérieusement là !

FUGITIVE DE MON EXISTENCE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant