FUGITIVE DE MON EXISTENCE

CHAPITRE XXXXIV

                         

 

  Selon Vérone

Faire du bien à autrui c'est momentanément faire du mal à une autre.

Et octroyé férocement du mal à une tierce personne, automatiquement c'est raviver le bien à d'aucuns.

La contraste divine se veut incompréhensible.

S'il en existe, le Dieu que les servants prophètes et adorateurs proclament haut et fort n'est aucunement une bonté divine, au contraire, il martyre d'aucuns aux profils des autres.

Il fait croire à un monde idéaliste où, chacun auraient une place, que tu sois pêcheurs, ou servants dévoués, tu as toi aussi droit à son paradis.

Je me demande quand est-ce les hommes prendront conscience et comprendront le cours normal de l'existence !?

Pourquoi a-t-on créé une race aussi malsaine ?

Est-ce pour des expériences ?

Pour le plaisir des divinités ?

Suis-je une personne bonne ou mauvaise ?

À quoi bon se poser la question ?

Vue qu'il n'existe de bonnes ou mauvaises personnes, tout dépend de la perception d'autrui vis-à-vis de toi et de tes attitudes.

En outre, je ne suis ni bonne, ni mauvaise, je ne suis qu'une humaine, une personnalité parmi tant d'autres, un être humain. Aussi simple que ça.

Le lobe crânien orienté vers l'horizon, le torrent de gouttelettes d'eau se déversant sur mon visage, je ne peux qu'apprécier cet instant de rafraîchissement.

Je maintiens cette position, pour mémoriser cette sensation lointaine.

En abus, je quitte la salle de bain, et directement je me retrouve dans la chambre commune, celle que je partage avec Robert, en fin, celle qu'on partageaient encore ensemble de son vivant.

J'actualise mon anatomie avec une robe rouge tacheté de noir, n'ayant effectivement pas besoin d'un soutien, je ne m'attarde qu'à mettre qu'une petite culotte blanche.

Dès terminé, je déballe les quelques marches des escaliers et me trouve actuellement au salon, prends directement position sur l'un des fauteuils, et me saisis de ma Samsung Galaxy. 

Au troisième song, le vibreur cesse,

- Les évènements évoluent-ils comme ils se devraient ?

- Tu pourrais au moins te montrer poli George, après tout c'est moi qui t'appelle, pas toi, donc j'ose me permettre de te demander un minimum de considération frérot !

- Je n'ai nullement le temps de m'attarder sur tes idioties Vérone. Je t'ai posé une question et j'attends de toi une réponse, pas des sarcasme de gaminerie.

-...

À bon répondre ? Il est ferme dans ses propos,  d'ailleurs, il a toujours été et c'est cette facette de chez lui, qui me fait suer dans ma culotte.

- Alors, ils avancent ?

- Oui.

- Oui !?

- Robert doit être mort à l'heure qu'il est.

- J'espère tu t'es en tenu au plan de référence et que tu n'as aucunement oublié le principal acteur margeur Vérone !

- Rassure-toi George. J'ai bien postée des caméras à des angles biens précises de la pièce où, Calluis est entrain de disséquer son père. C'est une excellente idée que tu as eu, ça nous fera un bon souvenir de la famille Bassang, lorsqu'on en aura terminer avec.