CHAPITRE I

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Trois ans depuis la proclamation du divorce entre mes parents. Trois longue années que je demeure seule dans cette maison. Cette troisième années, marque la longue période d'absentéisme de ma mère dans le rôle de maternité qu'elle se devrait de combler.

Je me lève du sofa couronnant le salon, et me dirige vers la cuisine, où, j'ouvre le réfrigérateur et y ressort un bout de mon gâteau d'anniversaire, encore un anniversaire que j'ai dû passer et célébré dans ma solitude. J'entrepris de me chanter un joyeux anniversaire, et de le couper.

- Joyeux anniversaire Emilliène ! Merci à moi même.

La sonnerie provenant de la porte principale me sort de cet instant de regrets. Peut-être maman se serait-elle en fin rappeler la date de mon anniversaire. Me disais-je, et avait-elle prévue un cadeau pour mes seize année d'existence.

J'accours presque jusqu'à la porte, arriver à la hauteur du poignet, je prends une large inspiration et l'ouvre. Pour découvre une silhouette masculine.

Au premier regard, il paraît avoir atteint la trentaine, les traits de son visage commencent à se prononcer, sa peau noire, paraît si moite. Un tee-shirt gris et un jean-djinn non moulant recouvre son corps. Une chevelure fièrement taillé gouverne son crâne, Et quand j'advienne à tomber sous son regard, qui semble à son tour me détailler.

La forte pression de son regard ne réveille pas de curiosité comme celui de mon regard, plutôt une perversité et appétit qu'il ne daigne cacher.

Il l'avait recalé sur la naissance de ma poitrine, laissée transparent par la dentelle noir qui trône le dessus de mon démembré Justin Bieber, de couleur blanche.

Par la suite, il jette son dévolu optique sur mes jambes, tout en le remontant à vision lente vers mon entre-jambes; où, il se stabilise.

Admire avec insistance, à cet idéologique, la peur m'envahit, l'instinct de survie en moi, dicte mes pas et mes mouvements.

Mais, à peine j'eus reçus les données de restreindre cet échange visuel avec cet homme, la voix de ma mère, raisonne intensément à l'arrière de cet épais de muscles,

- Ne reste pas cloutée là Émie. Et aide George à faire entrer ses valises à l'intérieur.

À peine eus-je assimilée les paroles de ma mère que, je m'exécute et récupère les valises placées sur le parquet de la porte, auxquelles je n'avais pas prêté une grande attention. Je les monte dans la chambre de ma mère, et fit escale dans la mienne, changée d'attroupement.

Je redescends et trouve ma mère se prélassant dans les bras de cet homme sur grand sofa. Je me précipite vers la porte, à fin d'éviter d'être témoin de cette scène auquel ils se donnent joie de tourner. Hélas, à peine j'ai atteint le paillasson de la porte, qu'une voix roque et puissante me fige sur place.

- Émie.

Je ne procure aucune articulation vocale sur le coup, tellement préoccuper par la lassitude de cette prononciation.

Son approche vers moi, ne reste pas inaperçue, l'ampleur de sa masse corporelle laisse des grincements sur le carrelage à chaque pas qu'il prononce.

Toujours dos à lui, sa respiration s'accarder et chaude qui frappent directement sous ma nuque, me signale qu'il a atteint ma haute. Tout mon être est ainsi mit en alerte.

Les frissons ne tardent pas à faire leurs apparitions, et la peur à vite s'installer,

- Emilliène Bassamg !

Frigorifiée par cette seconde appellation, marquant du moins mon être, j'entreprends sur le coup de me retourner, lentement mais sûrement, j'atteins en fin sa facette.

Son regard est aussi sombre qu'une nuit sans lune, son corps est aussi imposant que celui d'un boxeur, il émane de cet homme une ora horrifique, il en peste le sang et la peur.

La seule chose qu'il pourrait offrir à ma mère ne sera qu'autre que de la peine, de l'angoisse, pour virée inlassablement à la mort.

- Je m'appelle George Senth. Je serais à ce jour ton beau-père. Crois-moi sur parole, je te traiterais tel une reine. Car tu seras ma priorité sur cette terre.

A-il fait allusion avant de me prendre fougueusement dans ses bras. Sur le coup aucune émotion ne me traverse l'esprit, j'étais tel un pantins, aucun sentiment.

Il n'en restait pas seulement à un simple câlin, non, George règle l'angle d'inclinaison de son lobe crânien au point de positionner ses lèvres sur le lobe de mon oreille, il le titille de ses dents d'une façon sensuelle et provocatrice, avant d'articuler sensuellement et dangereusement ses quelques mots;

- Je te ferais découvrir toutes les facettes de la vie, la douleur, la joie, les jouissances, la peur, la mort, la supplications, l'agonie, la haine, la crainte et le plaisir. Grâce à mon cadeau, tu pourras t'identifier au rang de femme.

Il termine cet étreinte avec un baisers sur la joue et retourne aussitôt au près de ma mère, qu'il embrasse fougueusement tout en me détaillant avec désir. Ses paroles sonnaient en moi, comme des promesses menaçantes. Cet homme n'est humain.

Qu'est-ce qui se passe ?

Cathïde2ange.

FUGITIVE DE MON EXISTENCE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant