D'après le médecin, j'avais passée deux semaines sous un comas artificiel.
Deux semaines entières que cet homme a eut à s'occuper de moi. Après mon réveil, le médecin m'avait conseillé du repos, et mit en garde George que je pouvais sombrer à nouveau sur une forte pression.
Visiblement, les paroles du médecin avait agit en George, il ne m'a plus rendu de visite. Aujourd'hui encore, c'est ce médecin qui m'apporte le déjeuner,
- Ça va mieux aujourd'hui ?
- Grâce à vous, Oui.
- Alors, comme ça, tu t'appelles Émie ?
- Plutôt Emilliène. Émie est juste un diminutif plus pratique et plus rapide. Et vous docteur ?, je veux dire, comment je vous appelle ?
- Moi ?!. Jule, je suis médecin spécialiste.
- Je l'ai devinée à travers votre uniforme.
Il sourit et se dirige vers la table où, il prend une seringue et aspire un liquide fluide incolore contenu dans cette petite fiole. Il débute la transfusion du liquide aspiré par la seringue dans la perfusion qui se transfuse en moi à travers la petite aiguille implantée dans mon coudes.
Il paraît tellement jeune pour sa profession, au côté de George, son anatomie est moins prononcé, il est plutôt fine que robuste.
Son caractère docile et doux va en l'encontre de celui de George, sa jeunesse se prononce dans la vingtaine, toujours dans la captivité que son être reflète, il envisage d'apporter des précisions sur le liquide qu'il me transfuse,
- Ça t'aidera à trouver le sommeil. J'ai fais le constat que tu ne dormais pas assez.
- Je ne veux pas dormir. Arrêtez de me droguer. S'il vous plaît.
Il arrête sur le champ la transfusion, ayant remarqué mon aire apeurée face au sommeil.
Il élance quelques pas et viens prendre place auprès de moi sur le lit. Mais instinctivement, je me reconquis sur moi-même.
Mon corps débute dès lors des tremblotes, j'ai peur, mais pas de lui, de ce que George a failli et voulu me faire subir.
Un viol.
- Je ne te ferais pas de mal. Racontes moi, dans quel circonstances tu t'es fait ceci ?
- Promettez-moi, de ne rien répéter.
- Je suis pris du secret médical. Soit rassurée, rien de ce qui sera dit ici sortira de cette pièce, tu peux en être sûre.
- C'est George, mon beau-père. C'est lui l'auteur de cette horreur.
- Comment a t'il procéder ?
- Il a essayé d'abuser de moi. Je me suis défendue du mieux que je pouvais, en lui mordant la lèvre inférieure lorsqu'il s'était jetté sur moi pour m'embrasser. Cela l'a énormément déplut, alors pour me punir de cette rébellion, il m'a propulsé brutalement vers le mur et s'en est suivi de ce que vous voyez.
Dès sanglots de larmes se déversent de mes rétines lorsque je relate les faits.
-Jule, j'ai peur, je veux partir d'ici, il m'a certe raté une fois, mais il recommencera et... et j'ai peur que ça ne s'arrête jamais et que cette fois-ci il arrive à aller au bout... pitié aidez-moi docteur.
Jule, le médecin se précipite, avec une gentillesse et une délicatesse vers moi, et me prends dans ses bras; pour une étreinte qui se veut rassurant et fraternelle.
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FUGITIVE DE MON EXISTENCE
Mystère / ThrillerL'état de mort n'est pas seulement attribué à cette personne donc son cœur a cessé de battre, encore moins, donc les organes vitaux ont stoppés leurs boucles de fonctionnement. Du cas d'Emilliène Bassamg, elle était vivante et morte à la fois. Son c...