CHAPITRE XXXI

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    Selon Jaïde












La mort.

Qu'est-ce que c'est ?

Pour d'aucuns, c'est la cession de tout fonctionnement des organes vitaux. Certe, elle tient tout son sens dans un contexte bien définir.

Cependant, la mort n'est point assimilable en toutes circonstances à la cessession, ils peuvent être fonctionnels, mais la personne déclarée morte.

Je sais, c'est aberrant ce que je dis, cependant, dans mon cas actuellement, dans la situation qui décrit mon réalisme à cet instant, elle a tout un sens, à proprement parler, cette définition donc je me fais de la mort, est la seule qui peut expliquer mon état dans l'actualité.

La mort, tout comme la vie, possède plusieurs dérivées, cependant, parler de dérivées serait-elle la meilleure des engagements ?

À cet instant, je ne sais plus si je devais me permettre d'émettre une réflexion, je ne sais si je suis encore dans ce bât monde... Oui je le suis toujours, au vue de la résonance perpétuelle et évolutive des cris et hurlements de détresses de ma fille qui s'ébruitent dans mon subconscient et arrache l'utopie d'une mort certaine à mon conscient.

Si j'en viens à quitter ce monde, est-ce que, cette réalité sera effacer ?

Je ne peux décrire, je n'arrive pas à me faire à l'idée que cette scène se joue, qu'elle ne découle pas d'un fonds vert, qu'elle n'est tirée d'un quelconque mirage de mon conscient, je n'adviens pas à clouée ce scénario comme réel.

Et pourtant, mes supplications, mes implorations, mes cris, mes pleurs, mes regrets, mes agitations, mes terreurs sont biens présentent, ils sont biens réels, je sens mon cœur lâcher à chaque coups réceptionnés par Émie, je sens les battements de mon cœur accélérés dépassant la limite des réel, je le sens exploser, je n'arrive plus à les contenir, à me contenir, je veux qu'ils cessent tous, qu'ils libèrent ma fille et me prennent en martyr.

Pitié.

Prenez-moi et laissez-la.

Je vous en supplie.

Pitié....

- S'il vous plaît, prenez-moi et épargnés-la... Je vous en supplie.

Lâchais-je, le regard à vide, tourner vers le sol.

Les yeux fatigués par ce films nocif, déstabilisant, meurtrier, abjecte, terrifiant, sortant tout droit d'une imagination sordide, orchestrer par des primitifs, des barbares...

Fatiguée par cette haine qui s'empare de mon être à grand pas, éperdument tuée par ces rigolades qui enveloppent les cris de détresses d'Émie et camouflent mes supplications.

Je ne possède plus de vie, ils viennent de m'achever...

- ( George) Tu as toujours été d'une faiblesse incontestable jaïde. Toujours à te défiler lorsque les choses commencent à prendre de l'ampleur. Dommage pour toi, car, cette fois ci, tu n'es pas la maîtresse des lieux, ici, c'est moi qui dictes les lois, et pour me montrer gratifiant, je tiens personnellement à t'annoncer que ce n'est encore que le début. Crois-moi, Émie n'est encore au bout de ses ressources, pour elle, tout comme pour moi, ce n'étaient qu'un simple échauffement, maintenant nous allons entrer dans le vis du sujet. Calluis, tu veux bien débuter ? Je dois me ressourcer pour assurer la relève. Vérone, toi aussi, tu peux prendre ton pied.

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