Cartels Rivaux

CHAPITRE 46: El futuro del cartel (1)

Point de vue: Diente

Quelque part dans le Sinaloa
12h42

Nacho nous avait trahi, les Martinez nous avait tendu un piège sur notre propre territoire, et Elias s'était prit trois balles. Je ne l'avais pas revu depuis hier, depuis le moment où j'avais vu nos hommes ramasser le corps de notre jefe en sang. Je ne savais pas s'il s'en sortirait au vu de ses blessures d'hier, mais j'avais confiance en lui. Elias Ruiz Ortega était une bête, l'homme le plus fort que je n'avais jamais rencontré. Celui qui m'avait donné la chance de revivre.

Pas d'attache.
Pas d'histoire.

Je contractais ma mâchoire en me rendant compte de ce que j'étais en train de faire. Qu'il mourrait ou non, je ne devais pas y penser. Mon rôle était de protéger le cartel, c'est ce qu'il m'avait dit.

FLASHBACK

Durango, Sinaloa
22h37

J'avais la cible en vue. Il descendit d'une aventador rouge flambante se dirigeant vers l'entrée d'un club de strip-tease suivis de deux hommes, un homme un peu frêle à la touffe bouclée et un autre qui avait à peu près la même carrure que lui, il avait de longs cheveux bruns. Ma cible entra en premier dans le club suivi des deux hommes.

Ça faisait des semaines que je l'observais n'attendant qu'une chose : le moment propice pour passer à l'action et l'abattre. J'allais être grassement rémunéré pour cette mission, À croire que cet homme avait dû provoquer la mauvaise personne. Je ne savais pas ce qu'il avait fait, c'était interdit. Ma mission était seulement de lui ôter la vie.

Après quelques heures à observer l'entrée de ce club à travers le par brise de ma voiture, l'homme aux cheveux châtain fini par sortir. Ce n'était pas visible a priori, mais j'avais un grand sens de l'observation alors je savais que sa démarche avait légèrement changée. Il était légèrement éméché mais par dessus tout, il était seul. Il monta dans son aventador avant de démarrer en trombe, je démarrais aussi et le suivis à une distance raisonnable.

Il s'arrêta au bout d'une dizaine de minutes alors je me garai un peu plus loin. Je regardai dans mon rétroviseur central et vis l'homme sortir refermant le bouton de son costume. Je descendis également et le suivis toujours à cette distance raisonnable. Il tourna dans une ruelle et quelques minutes plus tard je fis de même. Lorsque je sentis l'attaque je me précipitais de riposter. À présent, j'avais ma cible en face de moi ses yeux d'une couleur anormale m'assassinant du regard alors qu'il me plaquait fermement contre un mur, une lame saillante menaçant ma gorge. La seule raison pour laquelle je respirais encore était que je tenais la mienne sous sa gorge.

Il dégageait une aura menaçante.

- Quien carajos eres ( T'es qui putain ) ?

- Tu vas mourir, articulais-je froidement.

Il étira un sourire carnassier.

- Pour l'instant, je suis encore vivant alors on va faire simple, quelque soit la somme qu'ils-t-ont proposé, je te paierai le double si tu me dit pour qui tu boss.

Ma mâchoire se contracta, pour qui se prenait-il. Ce connard se croyait tout permis, car il était le fils du chef de cartel de Sinaloa.

- Toi et ton argent allez vous faire foutre Ortega, crachais-je en me dégageant de sa prise.

Nous sortions nos armes simultanément. Il ricana légèrement.