Dominic 9

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Elle rêve.....Elle rêve d'eau...Elle rêve qu'un torrent d'eau froide la submerge....Elle sent son impact sur sa peau....Elle sent les gouttes glisser sur son épiderme glacé, s'infiltrer dans le plus petit plis de son corps.....Elle sent ses vêtements trempés, collés...Son cerveau ne met pas longtemps  à analyser....

Qu'est ce que cela voulait dire,  aux dernières nouvelles elle était nue comme un ver et enfermée dans une cage reléguée au fond d'une cave....Elle se redressa brusquement dans l'espace réduit de sa prison, rejetant la couverture dégoulinante,  elle ne rêvait  pas, elle était trempée.

"Mais qu'est ce que......elle leva la tête pour voir un homme accroupi qui la regardait d'un air sombre .

"ÇA NE VA PAS CHEZ VOUS? IL VOUS MANQUE UNE CASE".

Elle hurla en tirant sur les barreaux pour s'apercevoir que dans son sommeil il avait séparé les sangles et que ses mains étaient libres.

L'homme ne répondit pas et continua de l'observer...il était grand, bien plus grand qu'elle mais ce qui attira son regard ce furent ses tatouages qui remontaient sur son cou et qui noircissaient ses bras sous ses manches de chemises retroussées, ses mains elles mêmes ainsi que ses doigts étaient recouvertes de signes. La  nuit dernière, elle n'avait pas fait attention trop perturbée par tout ce qui lui arrivait. Elle s'en rendait compte maintenant sa vie avait belle et bien changée...une barbe légère noircissait son menton, son regard noir la fixait.

"Sors de là que je te lave".

La porte ouverte  l'invitait à sortir de sa prison. Elle allait enfin pouvoir se mettre debout et étirer ses membre. Elle se faufila à quatre pattes à l'extérieur du mieux qu'elle put à cause de ses chevilles encore entravées et se redressa.

Elle essaya d'occulter la dureté du ton et se secoua pour éliminer les sensations de fourmillements qui parcouraient ses jambes et ses bras, il l'avait laissé dormir assez longtemps pour qu'elle puisse être reposée, une soumise fatiguée n'était pas une bonne soumise.

Il ramassa le tuyau et une pluie fine dégoulina sur elle.

"MAIS QU'EST CE QUI VOUS PREND ? VOUS ÊTES MALADE "

Elle s'était écartée d'un coup manquant de glisser sur le sol mouillé, elle tremblait de froid et de peur, ressemblant à une petite chatte détrempée, apeurée, ses bras autour de sa poitrine, ses cheveux collés à son visage.

"Tu pues normal que je te lave, les petites femelles sales doivent être décrassées, de plus ton ton ne me plait pas, tu vas apprendre à me parler autrement sinon je peux te prédire des jours sombres, va te mettre contre le mur, écarte tes bras".

Elle ne bougea pas d'un poil le défiant du regard. Son corps lui, révélait ce qu'elle ressentait, la peur, il tremblait nerveusement et elle ne le contrôlait plus.

Il s'approcha, elle eut un mouvement de recul qui la fit basculer en arrière, il la rattrapa au même moment, la stabilisa et se baissa pour lui retirer les sangles qui devenaient dangereuses.

"Maintenant je te conseille d'obéir".

Sa voix était dure et sans appel.

Après une légère hésitation, elle fit ce qui lui était demandé. Pas grave il gagnait cette manche mais elle en aurait d'autres, elle se dirigea vers l'endroit indiqué, il se plaça à bonne distance certainement pour ne pas être mouillé et braqua le tuyau sur elle. Il lui lança un pain de savon et lui ordonna de se nettoyer. Trempée, tremblante de froid, de colère elle se baissa pour ramasser le petit bloc de couleur marron....C'était du savon ça, elle le porta à ses narines.

"Il pue votre truc, vous n'auriez pas quelque chose qui sente bon".

Elle le narguait ouvertement tentant de ne pas lui montrer sa terreur, car elle était terrorisée, oh oui, il l'effrayait, rien qu'à le regarder votre vessie se mettait en mode fuite, il était impressionnant et vous donnait froid dans le dos. Nue devant lui, ne pouvant rien lui cacher elle était déstabilisée par la force de sa présence, comment un homme comme lui certainement habitué à avoir les plus jolies femmes pendues à ses bras pouvait il bien la trouver intéressante. Il était dominant mais avec quel degré de domination, était il un gentil dominant ou son contraire, ses pensées tournaient à vive allure. Plus vite il se rendrait compte de sa gouaille, de son caractère merdique et de son manque d'attrait avec son corps mince et sa petite taille, plus vite il la rejetterait et elle retrouverait sa liberté. Son fric elle s'en moquait, ce n'était pas de sa faute s'il avait débourser cette somme.

Elle osa aller jusqu'à s'avancer vers lui la tête haute le regardant dans les yeux.

"Je.ne.me.laverai.pas.avec.votre.merde."

Elle appuyait sur les mots pour lui faire comprendre qu'elle refusait de se laver devant lui.

Il coupa l'eau.

"Très bien dans ce cas tu retournes dans ta cage, quand tu seras plus disposée à te décrasser fait le moi savoir".

Il la saisit par les cheveux la traina jusqu'à sa prison. Elle hurla sa rage,  agrippa son avant bras et tenta de lui faire lâcher prise mais il avait une poigne de fer et ce fut peine perdue, il força sur sa tête pour la faire ployer et la fourra d'un coup brusque derrière les barreaux qu'il referma à clé, elle massa son cuir chevelu qui la brulait, le salaud n'y avait pas été de main morte.

"VOUS N'ÊTES QU'UN MALADE"

"Tu ne gagneras pas petite souris, abdique et tu sortira de là".

Il tourna les talons, éteignit la lumière et remonta la laissant seule dans le noir, trempée, tremblante et rageuse, elle en pleurait, comprenant que pour lui elle n'était rien qu'un investissement à rentabiliser.




Le ScarifieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant