Le Scarifieur

Fessée

La vie de Perle avait bien changé. De jeune fille solitaire et libre de ses mouvements, elle s'était retrouvée soumise. Elle qui n'aurait jamais pensé à changer quelque chose dans sa vie, se retrouvait à genoux aux pieds d'un homme qu'elle ne connaissait pas un mois en arrière.

Elle n'avait jamais eu de Maître.  Savait encore moins que cela pouvait exister. Tout ce qui aurait pu passer pour un dominant et lui donner un aperçu de ce monde était l'ersatz qui l'avait abandonné après avoir empoché une belle somme suite à sa vente comme esclave sur un site trouvé sur le Darknet. Sans aucun remord, il l'avait jeté dans une vie différente de tout ce qu'elle avait connu. On aurait pu qualifier ça d'aventure sans lendemain, sauf que cette aventure là l'avait amenée là où elle était aujourd'hui. Ce n'était pas facile pour elle qui devait apprendre à obéir. Mais la scène à laquelle elle avait été confrontée sans le vouloir dans la vieille maison abandonnée l'avait fait fantasmer tout l'été sur cet homme qu'elle avait entrevu, un fouet à la main. Et il se trouvait que cet homme était celui qui l'avait achetée et il se révélait être beaucoup mais alors beaucoup plus, comment dire, autoritaire, dur, exigeant que ce qu'elle pensait,  avec un brin de sadisme tout à fait flagrant. Elle était toujours sur ses gardes quand il donnait ses ordres. Novice dans la soumission, tout ce qu'elle en connaissait était les lectures qu'elle avait trouvé sur le net après avoir cherché des informations sur ce qu'elle avait vu.

Et voilà pourquoi elle se retrouvait à ce moment, au pied de Dominic, se demandant à quelle sauce elle allait être mangée. Qu'allait il prévoir pour sa punition, car elle n'en doutait pas il allait la punir. Pour elle ce n'était qu'un petit grognement, pour lui un manque de respect.

Elle avait compris qu'il fallait qu'elle se rattrape, c'est pourquoi elle y avait mis toute son âme, tout son corps, tout ce qu'elle pouvait mettre quand elle était sortit de sa cage, elle avait fait attention à sa position mais la phrase d'Adrian l'avait interpellé. "Déni de soumission", qu'avait il voulut dire, elle avait sentit sa nuque picoter, ce qui n'était pas bon pour elle. Elle ne connaissait pas encore toutes les règles, cela allait il la sauver. Elle s'était faite charmeuse, enjôleuse. Ignorante de pas mal de choses, elle tentait de l'amadouer avec ses armes.

"Permet moi de te dire que ta soumise est vraiment délicieuse".

"Peut être mais elle a encore beaucoup à apprendre".

"Décides tu de la punir et si oui puis je assister à la punition" ?

Quoi, non, pourquoi devrait il rester, cela ne faisait pas partie des règles. Si ? Non?  Il n'allait tout de même pas l'humilier devant cet étranger pour un tout petit grognement, non,non,non.

"Le plus amusant est qu'elle ne correspond en rien à tes critères, pourquoi l'as tu achetée" ?

"Achetée, je ne suis pas un bout  de viande", bougonna t elle, pensant que ses paroles ne seraient pas entendues.

Adrian regardait Dominic surpris. Il connaissait sa réputation.

"Je crois que j'ai été trop doux avec toi, nous allons passer à la vitesse supérieure."

Il alla chercher son collier y accrocha la laisse et sans ménagement tira dessus pour lui signifier d'avancer. Adrian lui emboita le pas et ils descendirent dans la cave voutée où se trouvaient ses plus grands tourments.

Dominic ne disait toujours rien, il la dirigea sur l'espèce de cheval d'arçon en bois brut avec des sangles sur les montants.

"S'il vous plait Monsieur, je ne recommencerais pas".

"Oh que si tu recommenceras, à chaque fois qu'il y aura quelque chose qui ne te plaira pas, et pour répondre à ta question, mon cher Adrian, cette petite tigresse est un défi, disons qu'elle m'est redevable mais que je lui ai laissé le choix, elle a choisit, maintenant elle doit se conforter à Mes règles, elle n'obéit pas, je punis".

Dominic expliquait tout cela à Adrian tout en plaçant une Perle un petit peu récalcitrante sur le billot. Il l'avait placé sur le ventre, sa peau contre le bois pas très régulier, ses seins écrasés par  une large bande de cuir placés au milieu du dos pour la maintenir, ses jambes écartées étaient sanglées ainsi que ses bras, elle avait pris la posture du cheval d'arçon.

"Jolie, deux punitions pour le prix d'une, correction, humiliation".

Adrian s'était placé en retrait, spectateur improvisé d'une correction qui allait rougir un petit cul bien exposé, et encore, s'il n'y avait eue de ça. Elle serrait les poings. Dire qu'elle était en colère était un euphémisme, elle tirait sur les sangles.

"Tout ce que tu vas gagner c'est que tu vas te faire mal".

"Qu'est ce que ça peut vous faire, vous allez me faire plus mal encore".

Elle parlait calmement mais au ton de sa voix l'exaspération se sentait.

Ce qui s'abattit sur ses fesses lui fit pousser un hurlement. Sa main, c'était sa main qui frappait la peau tendre de son derrière, il la fessait. Et ça claquait ferme. Il ne caressa pas la partie rougie, il fessa l'autre côté, sans s'arrêter il claqua une bonne dizaine de fois alors qu'elle gigotait pour éviter ses mains. Elle pleurait tant la douleur était forte. Il ne faisait pas semblant et ne faisait rien pour atténuer la douleur.

"Les petites filles désobéissantes ne mérite pas de compliments, elles reçoivent ce qu'elles méritent".

Sa tête pendait dans le vide, ses larmes tombaient au sol, son corps se soulevait au rythme de ses sanglots mais rien ne l'arrêtait. Du rouge clair sa peau passa au rouge foncé. Ça chauffait, ça brulait.

Elle sursauta quand elle sentit un doigt s'infiltrer entre les lèvres de sa chatte.

"Tu vois, elle aime la fessée, mademoiselle mouille, mademoiselle veut jouir mademoiselle veut que je branle son petit bouton de chair".

Et c'était vrai. Ses paroles qu'il savait doser, sa voix grave, basse, ses mains qui écartaient ses fesses. Il faisait tout pour l'humilier et son corps, ce traitre répondait allègrement.

Elle se maudissait, elle le maudissait.