Confiance

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"Punitions, ordres, c'est tout ce que vous savez faire? " grommela t elle dans sa barbe, la tête baissée.

Et vlan, encore une bourde, c'était plus fort qu'elle, ça sortait d'un coup comme ça sans prévenir, il  fallait vraiment qu'elle se contrôle ou elle allait finir par en subir les conséquences.

"Et toi que sais tu faire à part être insolente".

"Beaucoup de choses mais cela ne vous intéresse pas à part ce que j'ai entre les jambes". 

Elle se surprenait à parler ainsi. Parler sexe ne la mettait pas particulièrement à l'aise surtout de cette façon.

"Détrompe toi tout m'intéresse chez toi, ton corps, ta personnalité, tes besoins, en parlant de besoin, prend tu la pilule ou as tu un implant ? ".

"J'ai un implant".

"Je vais te reposer la question et tu vas y répondre correctement".

"Mais j'ai bien répondu".

"Non tu n'as pas bien répondu, il manquait un petit mot à la fin".

Elle commençait à fatiguer sur ses bras et son cou devenait douloureux.

"J'ai un implant Monsieur".

"Très bien depuis combien de temps ? ".

"Monsieur s'il vous plait puis je m'asseoir, j'ai mal dans mon cou".

"Non tu restes dans cette position jusqu'à ce que j'en ai terminé avec les questions".

Elle se retint de souffler afin de ne pas faire durer le moment.

"Depuis deux mois environ Monsieur".

"Cela t'a-t-il stoppé tes règles "?

"Non Monsieur elles sont devenues irrégulières pour le moment ".

"Dans combien de temps devrais tu les avoir ?".

"Dans une dizaine de jours Monsieur".

"Il y aura une visite chez le gynéco et achat de tampons ou de serviettes hygiéniques en attente de l'arrêt totale".

"Dites on ne pourrait pas parler d'autre chose Monsieur".

"Parler d'autre chose, je ne pense pas non à moins que tu veuilles passer le temps de tes règles avec les cuisses sanguinolentes".

"Je n'en peux plus de vous, c'est pas possible".

Elle plia ses coudes, se mit sur ses avant bras la tête sur les mains.

Dominic retint un sourire. Nue à quatre pattes elle trouvait encore le moyen de faire la fanfaronne.

"Tu n'en peux plus de moi lui dit il en s'agenouillant devant elle en lui relevant la tête, le poing serré sur ses cheveux.

"Vous êtes fatigant".

"Je suis fatiguant voyez vous ça, très bien suis moi et reste à quatre pattes".

Sa voix était douce, trop douce, cela ne présageait rien de bon. Dans cette position elle se sentait comme une petite chose prise dans un filet et le pire était que cela plaisait à son corps. Elle le sentait vibrer, chauffer. Elle sentait ce qui se passait entre ses cuisses. C'était l'éternelle combat entre elle et lui depuis qu'elle était arrivée entre ces murs. Qui allait être le gagnant. Son corps qui prenait son pied  à obéir ou son esprit qui refusait d'obtempérer.

"Si ta chatte est aussi redoutable que ta langue cela va être une partie de plaisir".

Il l'emmena dans la cave où elle s'était réveillée le premier jour. Elle redescendit un escalier mais avec précaution celui ci étant plus étroit, elle ne voulait pas partir la tête la première, cela n'aurait rien eu d'élégant.

Le ScarifieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant