Le Scarifieur

Pourquoi

"Tu me dis que tu lui as laissé le choix et elle a décidée de rester".

"Oui elle aurait pu partir et là tu vois je me serais fait truander de la plus belle des façons, elle le rejoignait, ils partaient tous les deux avec mon argent et moi je me retrouvais comme un bleu devant le fait accomplit."

"Qu'est ce que c'était que ce plan, complètement débile quand on sait que tu n'aurais pas laissé ce mec s'en tirer à bon compte".

"Il ne savait pas où il avait mis les pieds et il ne le sait toujours pas mais il va le comprendre."

La conversation commençait à lui faire peur. Que voulait il dire par sa dernière phrase. Qu'allait finir par comprendre celui qui l'avait trompé mais tromper si l'on veut, puisqu'elle était restée donc quelque part il n'y avait pas tromperie. Son soi disant dominant ou celui qui se faisait passer pour tel n'ayant jamais eue l'intention de l'emmener loin de tout ça. Dominic n'y avait pas perdu au change puisqu'elle d'elle même elle avait acceptée de rester. Si il y avait quelqu'un de lésé dans tout ça c'était elle car au départ cet odieux personnage l'avait abandonné alors qu'il lui promettait de la protéger et d'être toujours là pour elle.

Mais Dominic n'aimait pas se faire avoir, elle finissait par réaliser dans quoi et où ils avaient mis les pieds. Elle se rendit compte que toute cette histoire était loin d'être terminée.

"Tu ne vas pas lâcher l'affaire, n'est ce pas ?"

"Oh que non, elle a simplement eue de la chance d'avoir acceptée mon offre mais je n'oublie pas qu'elle était avec lui, même si elle était récalcitrante, elle avait approuver puisqu'elle l'avait accompagné, n'est ce pas petite souris".

Cela commençait à prendre une tournure qu'elle n'aimait pas du tout. Elle était coincée avec deux types qu'elle connaissait à peine. Dominic l'avait il trompée sur ses intentions, la gardant auprès de lui pour la punir sévèrement d'avoir été dupé.

Il posa sa main dans le creux de ses reins, allait il fesser une nouvelle fois son derrière bien douloureux. Il remonta jusqu'à son cou, prit sa nuque en pince, serra légèrement. Elle ferma les yeux, pressa ses paupières et s'attendit au pire. Elle se tut, mieux valait dans ce cas là. Elle se rappela ses paroles quand son amant lui avait dit avoir été sur le Dark, ces gens là ne faisaient pas dans la dentelle, ne plaisantaient pas. Là elle en avait la preuve et encore selon les dires de Dominic elle n'était pas tombée sur le pire. Elle se sentait de plus en plus mal à l'aise et tout ça à cause d'un petit grognement, il allait falloir voir à l'avenir à fermer son clapet si elle ne voulait pas que cela se renouvelle.

Plus une parole n'était échangée. La main sur sa nuque gardait son emprise tandis que l'autre caressait du bout des doigts sa peau rougie. Qu'avait il l'intention de faire ? Elle n'avait aucune idée de ce qui allait arriver et cela l'inquiétait. Son sang bouillait dans ses veines, d'excitation car son corps se plaisait dans cette situation et de peur son esprit réalisant qu'elle était sans défense. Elle gigota doucement pour tenter de lui faire savoir que la position devenait inconfortable. Mais il n'en tint pas compte. La claque la fit se tenir tranquille.

"Tu ne bouges pas, je n'en ai pas finis avec toi, il va falloir que tu comprennes qu'ici c'est moi qui décide".

Elle tremblait légèrement mais ne riposta pas.

"C'est bien, tu vois, ce n'est pas difficile de se taire".

Le silence était devenu son allié mais pour combien de temps. Elle n'avait pas l'habitude de ne pas riposter, c'était une nouvelle épreuve pour elle.

"Détend toi, tu es raide, je ne vais pas te torturer si c'est ce que tu crains malgré l'envie que j'ai de faire hurler ce joli corps, je n'oublie pas que tu a acceptée d'être là donc ta faute est à demi pardonné mais au départ vous aviez l'intention de piéger quelqu'un et là tu te punis toute seule en quelque sorte".

Que pouvait elle dire pour sa défense, pas grand chose, elle s'abstint de tout commentaire.

Son sexe empaumé convulsait sous la pression. Il glissa son majeur en elle tout en maintenant  fermement sa poigne sur sa nuque, elle respira d'un coup quand elle sentit l'intrus la pénétrer. Son corps se réjouit et réclama plus.

"Elle est crispée mais ne te rejette pas, c'est bon signe, en la travaillant plus souvent, elle finira par lâcher prise, c'est une coriace, elle aime mais en même temps refuse."

"Oui c'est normal, pour elle tout ce que je lui fais subir n'est pas bien, n'est pas conforme à tout ce qu'on lui a apprit du rapport entre un homme et une femme, elle aime ce jeu qui n'en ai pas un mais ne veut pas l'admettre".

Tout à coup la main se retira, le doigt sortit de son antre et elle sentit qu'il la détachait, elle fut soulever doucement mais contrairement à ce qu'elle pensait il ne l'emmena pas loin de cet engin de torture, non il la rallongea mais cette fois ci sur le dos, elle se souleva.

"Restes tranquille si tu ne veux pas avoir affaire au fouet, crois moi dans cette position ce serait jouissif".

Avec l'aide d'Adrian il sangla à nouveau ses poignets et ses chevilles, si la position sur le ventre n'était pas confortable du tout que dire de celle sur le dos, un horreur, comment pouvait on tenir sur un espace si étroit les bras et les jambes écartelés, la tête renversée. Le pire était qu'elle ne les voyait plus.

"Belle vue, et pour mouiller ça elle mouille, je confirme".

Pourquoi acceptait elle tout ça. Pourquoi ne leur disait elle pas merde une bonne fois. Pourquoi ne partait elle pas en les laissant à leur délire. Pourquoi.