Supplice de la baignoire suite

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Elle n'osait plus bouger, son vagin avait engloutit le petit oeuf avec gourmandise, elle n'osait même pas le regarder.C'était encore une première pour elle, différent des godes qu'il avait manipulé. Lui resta à observer ses réactions, elles ne se firent pas attendre. Harnachée comme elle l'était, elle ne pouvait que subir les vibrations de ce petit engin de torture, vibrations qui ne tardèrent pas à faire effet. Son vagin vibra et cela se répercuta dans tout son corps. Elle eut envie de se caresser mais ce petit ou plutôt ce grand malin avait certainement prévue ce qui risquait de se passer et pour cela l'avait bien attachée. De petites ondes maléfiques se dispersèrent tout le long de son sexe et elle se mit à gigoter sur la couverture.

Elle en avait presque oubliée qu'il était là à ses côtés, qu'il ne perdait pas une miette du spectacle qu'elle lui offrait et qu'il s'amusait avec les boutons de ce truc diabolique.

Elle sursauta quand elle sentit une paume chaude se poser sur son sein.

"Je suis sûr que maintenant tu es trempée".

Comment voulait il qu'elle le sache. Mais c'est vrai que l'excitation devait avoir fait son oeuvre. il était plus à même qu'elle de vérifier son état. De là où il était, il avait une vue plongeante sur un joli spectacle.

Il arrêta de malaxer son mamelon, prit la télécommande de la main droite et de la gauche alla fureter entre ses plis intimes. Ses lèvres avaient gonflés et son petit bout de sexe sortait de son capuchon curieux de voir se qu'il se passait sur le terrain.

Il passa ses doigts sur toute la surface de sa vulve, les enfonça entre ses lèvres ouvertes, caressa, s'imprégna, ramena sa main à sa bouche et les suça tout en la regardant. Ce geste qui aurait dû la dégoutter l'excita tant et si bien qu'elle sentit le plaisir déchirer son ventre. Voyant qu'elle était sur le point de jouir, il recommença son manège mais cette fois dirigea sa main sur ses lèvres à elle.

Son odeur de femme excitée lui plut,  elle trouva qu'elle sentait très bon et son excitation monta en flèche. Elle avait appuyée sa tête sur la baignoire pendant qu'il recouvrait ses lèvres de sa cyprine.

"Tu aimes n'est ce pas, soumise et un petit peu salope ".

Ses mots crus la faisaient délirer, son cerveau avait préféré déserter, ses neurones ? elle n'en avait plus un seul, il n'existait plus rien à ce moment que cette délicieuse jouissance qui menaçait de tout emporter.

"Et si je t'interdisais de jouir maintenant".

Non, non, non, pas maintenant, elle haletait doucement, l'oeuf vibrait, elle se concentrait sur cet endroit si vivant, sur la promesse d'une explosion, sur son orifice qui se contractait. Elle bomba le torse en décollant son dos, elle força sur ses cuisses pour les ouvrir plus mais ce qui faisait monter son plaisir était de savoir que c'était lui qui le détenait entre ses mains...elle ne voulait pas qu'il stoppe, non , pas maintenant.

Il repartit à la conquête de son clitoris, le coinça entre ses doigts, le pressa comme s'il voulait en extraire tout son jus, le douleur se répercuta dans tout son bas ventre mais il augmenta la vitesse de l'oeuf en même temps et la regarda jouir. Elle aspira un grand coup, bloqua sa respiration, elle tremblait comme une feuille. Quand elle poussa un grand cri, il plaqua sa main sur sa bouche empêchant l'arrivée d'air, elle ouvrit les yeux de surprise, il l'étouffait et la masturbait en même temps le visage impassible où nulle expression ne s'affichait. Il la regardait avec des yeux froids et durs, elle n'eut pas le temps d'avoir peur, un orgasme d'un ampleur incroyable la secoua alors qu'elle cherchait désespérément sa respiration, elle secoua la tête violemment, il retira sa main, elle en profita pour aspirer un grand coup, elle tenta d'arracher les sangles mais se calma quand elle vit qu'il la détachait. Elle retomba en arrière le corps encore frissonnant de cette jouissance hors du commun. Il savait comment s'y prendre pour décupler les sensations, pour augmenter le plaisir à un niveau parfois insoutenable qui la laissait à chaque fois pantelante. Elle ferma les yeux, elle n'en pouvait plus, à ce rythme là elle allait finir sur les rotules.

Il se leva, lui souhaita une bonne nuit, éteignit la lumière et sortit. Elle resta là, quelques secondes à fixer la porte. Décidément cet homme était le diable en personne. Il vous faisait jouir et s'en allait comme si de rien n'était, comment faisait il pour ne pas lui sauter dessus.

Elle se cala du mieux qu'elle pu et épuisée de tout ce qu'il lui avait fait subir dernièrement elle s'endormit sans demander son reste.

Il savait qu'il se montrait exigeant, que cela pouvait lui paraître violent, mais ce n'était pas dans son tempérament de faire dans la douceur. Selon son point de vue, elle n'avait pas à se plaindre car tout ce qu'il lui avait fait endurer se situait largement en dessous de ce qu'il pratiquait d'habitude. Il aimait se qu'il faisait, surtout avec elle. Il aimait se montrer brutal, impitoyable et depuis qu'il l'avait contrainte à se tenir tranquille pendant toute la semaine , il appréciait encore plus car elle ne se plaindrait pas et accepterait bon gré, mal gré tout ce qu'il avait en tête.Elle avait la clé pour tout arrêter, mais quelque chose lui disait qu'elle ne s'en servirait pas.

Il aimait la pousser dans ses limites qui n'étaient pas très grandes et il comptait  bien aller plus loin dans les jours à venir. Il aimait les voir finir à moitié inconscientes entre ses mains, les prendre alors qu'elles n'arrivaient plus à suivre son rythme. Mais avec Perle tout devenait différent. Il ne restait plus beaucoup de temps pour lui faire comprendre qu'elle était faite pour ce monde. Il comptait sur cette semaine pour la faire tomber définitivement. Il avait des projets pour elle et espérait pouvoir les mettre à exécution.

Il la laissa dormir toute la nuit, elle était épuisée. Il allait s'occuper de son dressage toute la journée.

Il entra dans la salle de bain au milieu de la matinée. Elle s'était carrément recroquevillée  et emmitouflée dans la couverture et dormait à poings fermés.

Tout à coup il lui revint en mémoire qu'elle avait toujours l'oeuf en elle et retourna à sa chambre chercher sa télécommande. Sans scrupule il appuya sur la touche "marche".

Elle sursauta dans son sommeil et gémit doucement. Sans bruit il se plaça sur le côté et attendit pour voir ce qu'elle allait faire. Elle sortit un bras de son abri, repoussa un coin et tâtonna le bord froid de la baignoire. Il accéléra la cadence, elle couina et remit sa main au chaud entre ses cuisses là où sa chair palpitait et commença à bouger en va et vient.

A ce moment là, il attrapa la couverture et tira d'un coup sec. De surprise elle arrêta son geste s'assit brutalement et le regarda de ses grands yeux remplis de sommeil et d'effroi. Elle fixa sa main et comprit. Elle expulsa l'oeuf et son corps tressauta sous les prémices de l'orgasme qui s'annonçait. Elle ne bougea plus de peur que le frottement de ses cuisses ne contribue encore plus à son déclenchement.

"Alors comme ça Mademoiselle s'amuse à se donner du plaisir, tu n'en as pas eue assez cette nuit".

"C'est de votre faute, vous n'auriez pas touché cette télécommande, il ne se serait rien passé".

Elle se rendit compte trop tard de ce qu'elle venait de faire".



Le ScarifieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant