Suffocation suite

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Le plaisir remonta en flèche. Elle tira sur ses membres attachés, chercha la main qui la caressait. L'air manqua, il pinça son clitoris mais ne la libéra pas. Elle s'agita, essayant de faire glisser la main qui empêchait l'air de pénétrer ses poumons. Les gémissements se firent plus forts. Elle sentit quand il retira le gode, sentit ses doigts quand ceux ci crochetèrent ce petit endroit qui faisait tant parler de lui  mais qu'il connaissait si bien. Son dos décolla de la table, s'arc-bouta, il la tenait fermement autant par le haut que par le bas.

Elle s'était donnée à lui, lui appartenait. Elle venait de lui prouver qu'elle lui accordait sa confiance ce qui était énorme au vu du peu de jours qu'elle avait passé avec lui et un grand pas en avant vu son caractère rebelle qui ne pliait pas facilement. Il lui avait montré une facette de lui qui n'était pas la pire mais une au milieu de beaucoup d'autres et elle allait devoir accepter ce fait.

Il continua son petit massage tandis qu'elle gigotait autant pour se libérer de sa poigne que pour accueillir les mouvements à l'intérieur de son corps. Au bout d'un moment qui lui parut très long et où elle commença à avoir le regard troublé, il écarta légèrement ses doigts pour permettre à un petit filet d'air de passer, il accéléra son doigté, elle retrouva sa lucidité au moment où il la laissa jouir. La puissance de l'explosion dans ses entrailles fut telle que son coeur rata un battement, elle eut l'impression que sa cage thoracique se déchirait, sa respiration s'accéléra, elle était à deux doigts de l'hyperventilation, son vagin convulsa et elle eut envie qu'il lui fasse mal afin d'extérioriser tout le plaisir qui se déversait en elle, elle décolla de la table si vite qu'il la repoussa doucement. Toute cette excitation qui lui vrillait le corps lui fit serrer les poings, recroqueviller les orteils, elle en arriva presque à convulser tandis que des vagues de plaisir ravageaient son corps, elle voulait plus, encore plus, pour évacuer toute cette jouissance. Il la regarda émerveillé par ce corps se tordant littéralement sous ses yeux, ses jambes se raidissant  sous l'impact de cet orgasme dévastateur. Son cerveau s'était déconnecté, toutes pensées cohérentes avaient foutu le camps. Elle était prête à aller au bout du monde, prête à aller sur la lune pour lui, elle n'en finissait plus de jouir. Son corps n'était plus qu'un sexe béant ouvert à tout. Puis tout se calma, elle s'aperçut qu'elle pouvait respirer librement .

Elle était épuisée, sa peau la démangeait, ses cheveux collaient à son front, elle ne savait plus très bien où elle se trouvait mais ce qu'elle venait de vivre était sans aucun doute la plus bizarre mais aussi la plus jouissive de toutes les expériences. C'est  ce qu'elle pensa à ce moment là. Allait arriver une fois l'excitation retombée le moment de la confusion, de l'embarras, de la pudeur, celui où elle allait se rendre compte de ce qu'elle avait laissé faire . Il connaissait ce moment où il fallait trouver les mots pour réconforter, rétablir la confiance, l'estime de soi, effacer le dégout qui pouvait apparaître. Il caressa ses cheveux, défit les sangles, elle se laissa faire, petit poupée de chiffon exténuée par ce qu'elle venait de connaitre. Il vit les larmes au coin de ses yeux.

"Hé petite souris, tu ne dois jamais avoir honte de ce que je te demande de faire, je te demanderai encore plus quand je verrai que tu as ce courage de t'affronter".

Malgré cela les larmes coulèrent sur ses tempes pour aller se perdre dans son cou.

"Tu as été très courageuse et très belle dans ta jouissance, tu es faite pour être soumise  entièrement, cela ne va pas se faire du jour au lendemain et ne vas pas être facile pour toi mais tu arriveras à trouver  ton plaisir dans le mien".

Il la souleva dans ses bras...c'était un poids plume pour lui....  il avait eu l'intention de la mettre dans sa cage mais tout compte fait il la remonta dans la grande salle où se trouvait celle qu'il avait fait installer quelques jours auparavant. Elle s'ouvrait par le haut et sur le côté. Il la déposa doucement sur le plaid moelleux, elle se recroquevilla.

"Regarde moi".

Elle ouvrit les yeux  mais ne dit rien, le sentiment de mal être qui l'habitait était encore là.

"Cela ne dépendra que de toi par la suite, tu bénéficie de quelque chose que personne d'autre avant toi n'a jamais eu et tu as eu une chance inouïe de tomber sur moi, un autre aurait exigé beaucoup plus et t'aurais brisée d'entrée, maintenant tu vas dormir, ne plus penser et nous en discuterons après devant un petit déjeuné, c'est compris".

Elle acquiesça doucement, ses yeux se fermant d'eux mêmes. Il couvrit la cage d'un grand plaid et se dirigea vers le coin cuisine pour lui préparer un encas copieux puis il s'installa sur son canapé et ouvrit son ordinateur, la cage à demi recouverte en face de lui. Il avait laissé une petite ouverture afin d'avoir un oeil sur elle.Elle s'était endormie en position foetale,

"Léo je crois que je l'ai enfin trouvée".

Il lança son ordi et se mit en contact avec son entreprise.

Le ScarifieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant