Trois coups frappés à la porte résonnèrent dans le silence du bureau.
"Entrez".
"Monsieur . "
"Oui Natacha"
"Votre rendez vous est là"
"Natacha".
"Oui Monsieur"
"Vous souvenez vous des paroles de votre Maître ? "
"Oui Monsieur".
"Donc"
"Je la laisse mon cher Dominic, entre vos mains la journée, elle n'en fait qu'à sa tête en ce moment, mettez lui la pression, qu'elle sente bien qu'elle est ferrée, prisonnière d' un étau bien serré".
Rien qu'à l'énoncé de ces paroles, la jeune femme sentait l'emprise de son Maître au travers de son patron, l'un comme l'autre était intransigeant et ne laissait rien passer.
Elle regarda derrière elle, la porte était restée ouverte.
"Que se passe t il, auriez vous l'intention de désobéir ? "
Dominic posa son menton sur ses mains et fixa la jeune femme...son regard perçant ne se gênait pas pour la reluquer des pieds à la tête.
"Non Monsieur"
"Votre attitude laisse à penser le contraire".
Son Maître l'avait prévenue, en tant qu'employée elle devrait obéir à son patron, ce qui était logique, mais il lui avait donné l'ordre d'obéir au dominant qu'il était aussi, c'était la punition qu'il lui avait infligée pour sa désobéissance en tant qu'esclave, il avait été intransigeant, il savait qu'elle craignait cet homme si sombre à l'air peu aimable... il savait qui était Dominic.
Il avait exigé qu'elle ne mette que des robes s'attachant sur le devant et de n'avoir aucun dessous. Elle voulut avancer vers le grand bureau.
"Non restez à votre place, faites ce que l'on vous a ordonnez de faire c'est tout".
Elle respira un grand coup, jeta un oeil sur le côté
"Faites que personne ne passe à ce moment " fut sa pensée pendant qu'elle déboutonnait son vêtement. Accélérer les choses, se dépêcher pour en terminer plus vite ne servirait à rien, il devait être comme son Maître, ces deux la étaient fait du même bois, appartenaient à la même espèce.
La robe tomba à terre...elle se retrouva nue devant son patron, ce qui la troubla. Un frisson parcouru son corps.
Dominic n'eut aucun geste envers elle, même son regard ne changea pas, pas de lueur perverse, rien qui laissait à penser qu'il était excité par ce corps dénudé, ce n'était pas sa soumise, il était là seulement pour lui rappeler sa condition d'esclave et que même sur son lieu de travail elle ne devait pas oublier ce pour quoi elle avait signée, d'autres au même titre qu'elle n'avaient pas la chance d'avoir un Maître acceptant son envie de travailler. Elle était insouciante, tête en l'air, son Maître le savait et aimait cette facette de sa personnalité mais quand c'était trop et qu'elle dépassait les bornes il sévissait, il en était venu à se demander si elle ne le faisait pas exprès de temps en temps.
Elle mouillait, elle le sentait. Son sexe palpitait, son vagin avait des spasmes. La peur d'être surprise nue dans le bureau de son patron la rendait nerveuse, serait elle accusée de vouloir l'exciter ou est ce lui qui serait accusé d'attouchements sexuels sur son employée mais à bien y regarder il n'avait pas l'air de s'inquiéter.
"Aller chercher ce monsieur, Natacha".
"Bien Monsieur".
Elle se baissa pour reprendre sa robe.
"Non laissez ce vêtement là où il est ".
Surprise elle se redressa et le regarda, il plaisantait là, il ne lui ordonnait tout de même pas d'aller chercher cet homme nue comme un ver, elle n'avait jamais vu cela nul part.
"Mais Monsieur ce n'est....."
"Voulez vous que je dise à votre Maître que vous n'obéissez pas à ses ordres".
"Non Monsieur, mais ici je ne peux pas......
"Vous ne pouvez pas quoi, je parle pour votre Maître, il y a un ordre de donné, exécutez le c'est tout".
"Bi..bien Monsieur".
D'un pas hésitant elle se dirigea vers la porte, elle tremblait, c'était irréel, elle ne pouvait pas traverser le couloir dans cette tenue, il n'allait tout de même pas la laisser faire mais elle ne s'arrêta pas, elle allait franchir la frontière la séparant du monde qui exigeait que les individus travaillant en masse soit correctement habillé. Son Maître avait ordonné, elle obéissait , c'est tout. Quand arrivée à la limite elle entendit son prénom. Soulagé elle s'arrêta.
"Natacha".
La voix était froide tout comme l'homme à qui elle appartenait, elle se retourna.
"Oui Monsieur"?
"N'oubliez pas votre robe, votre Maître sera avisé que vous obéissez à ses ordres quand il est absent".
"Merci Monsieur, puis je remettre ma robe".
"Vous pouvez et ramenez moi Adrian".
Adrian, ce devait certainement être l'homme qui attendait dans le bureau d'à côté en se demandant si on ne l'avait pas oublié.

VOUS LISEZ
Le Scarifieur
Roman d'amourDominic n'a pas de soumise à lui mais est réputé dans leur milieu pour les punitions au fouet.... Elles n'ont pas été sages, leurs Maîtres les lui confient pour qu'elles filent droit..... Mais arrivera un soir où il la découvrira