Couchée en arrière , le buste sur ses chevilles, les cuisses écartées, elle était l'image même de la soumission faite femme. Elle ne bougeait pas, ne râlait pas, le corps parcouru de petits tremblements qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Dans cette position, elle était plus que vulnérable et s'en rendait bien compte. S'il lui venait à l'esprit de l'écraser ou de la battre, ankylosée comme elle était elle n'aurait pas assez de force pour se défendre ni de temps et de réflexe pour le repousser. Elle ne sentait plus ses bras relevés depuis bien trop longtemps. Ses jambes commençaient à la faire souffrir mais elle tenait bon, stoïque, courageuse et fière, une petite guerrière prête à lui prouver qu'elle pouvait égaler les grandes.
La position devenait douloureuse et il en était conscient mais il venait de décider que se serait sa punition. Il fallait qu'elle comprenne qu'ici, il n'y avait qu'un Maître, Lui, Son Maître, que sa familiarité n'avait pas lieu d'être. Elle était la chose qu'il avait acheté, le jouet qu'il avait acquis lors d'une transaction, transaction pas très nette mais transaction tout de même. Elle était cette marchandise échangée contre des billets, beaucoup de billets. Son jouet lui avait plu. Les billets il s'en moquait, elle aurait pleurée, suppliée, demandée à être libérée, il l'aurait rendue à sa vie mais à aucun moment au plus fort de sa colère elle n'avait exprimée le souhait de partir, jamais elle n'avait vraiment demandée sa délivrance. Le menacer, lui hurler après, l'injurier, ça elle avait su faire mais jamais elle ne s'était détournée de lui et s'était dirigée vers la sortie.
Perle cachait son côté soumis au plus profond d'elle même, ne sachant pas l'interpréter, se disant que tout n'était que jeu, fantasme, sans se rendre compte que c'était en elle, que c'était elle.
Elle apprenait vite. Elle avait bien encore ses sautes d'humeur mais cela ne le dérangeait pas, il aimait quand elle ruait dans les brancards, il aimait sa personnalité. Il savait ce qu'elle allait devenir car il ne doutait pas qu'elle reste maintenant qu'elle avait gouté à ce fruit juteux, elle allait devenir accro et il allait faire en sorte qu'elle croque la pomme aussi souvent qu'il le faudrait. Un jour viendrait où elle désirerait peut être le quitter, un jour peut être lui même lui rendrait sa liberté mais pour le moment il n'en était pas question.
Il tournait autour d'elle admirant le corps offert à son regard. Il ne disait rien, réfléchissait à tout ce qu'elle venait de lui raconter sur son rêve érotique. Il revint entre ses jambes, lui fit comprendre qu'il voulait encore plus d'écart. Elle sollicita ses muscles tiraillés, ce qui eut pour effet d'ouvrir encore plus ses lèvres intimes et d'offrir la vision d'un sexe rosé recouvert de sécrétions blanchâtres qui s'écoulaient sous elle. Il bloqua ses cuisses de ses pieds, elle était au maximum de ce qu'elle pouvait faire et c'était une torture. Un petit gémissement se fit entendre.
"Tu as mal ? "
Elle eut envie de lui répondre que tout allait très bien au royaume des bisounours mais se retint, elle n'était pas vraiment en position de le défier.
"Oui Monsieur".
Elle s'efforça de ne pas trop lui montrer la douleur qui déchirait son entrejambe mais cela ne servait à rien de lui mentir cela ne ferait que l'exaspérer. Il détacha le petit martinet qui était attaché à sa hanche. Jamais elle n'aurait pensé que cela puisse servir à quelque chose, petit accessoire à peine visible noir sur noir, avec juste un anneau au bout d'un petit manche qu'il passa à un de ses doigts, et de fines lanières de cuir qui lui semblaient être tressées à plat avec de petits noeuds à leurs extrémités. Il l'ajusta prêt à s'en servir.
"Je te présente Cobra, le bébé de Snake, je sais, je te vois déjà me rire au nez à cause de cette manie de donner des noms à mes instruments mais ainsi vois tu les jeunes femmes qui ont l'honneur d'être caressées par ses lanières se souviennent de lui, il n'est pas très gentil, sec, cinglant il te remet à ta place mais n'aie pas peur j'irais doucement pour votre première rencontre, ta chatte va l'adorer."
Son corps tressaillit, son coeur se loupa, son esprit appela Dieu à la rescousse, si tant qu'il ai pu faire quelque chose dans cette situation un peu particulière. Son sexe quant à lui se trouva impatient de faire la connaissance de ses lanières de cuir qui assurément allait lui donner beaucoup de douleur, son vagin se contracta à la pensée du plaisir qu'allait lui donner l'impact qui allait avoir lieu sur cette partie sensible de son anatomie.
"Alors comme ça, ma soumise, ma chienne, ma petite salope rêve de se faire fourrer par un autre que moi, moi qui a seulement eue dans ce rêve le privilège de lui percer les seins et ce petit bout de sexe qui, prétentieux ma nargue du haut de sa petitesse".
Il donna une pichenette au petit bout de chair gonflé qui n'attendait que d'être soulagé. Elle se tortilla autant sous le plaisir que sous la douleur de son corps écartelé quand il eut l'idée d'appuyer sur sa fente avec le manche, l'anneau emprisonna son clitoris, ce qui lui déclencha un début d'orgasme qui commença à se propager dans son ventre. Elle aspira un grand coup, bloqua sa respiration jusqu'à ce qu'elle réussisse à endiguer cette vague de plaisir, elle en tremblait mais n'avait pas eue la permission de jouir.
"Arrêtez s'il vous plait". lui dit elle d'une petite voix essoufflée.
"Que j'arrête, mais n'es tu pas ce corps qui réclame sa dose de douleur" et le manche s'enfonça dans son orifice doucement avec une lenteur calculée pour ressortir aussi lentement que possible. Pour entrer pas de problème, elle était lubrifiée comme un moteur neuf. Elle mouillait toujours beaucoup au point qu'elle en avait parfois honte.
Le manche ressorti il l'essuya sur son pubis.
"Tu pues la chienne en rut, aimerais tu que le mâle de ton rêve te défonce là maintenant, dis moi la vérité ne me ment pas" sa voix était aussi dure que l'instrument, décidément il n'avait pas aimé ce rêve.
Elle ne répondit pas.
"Aimerais tu que je fasse venir un homme capable de défoncer ta chatte et ton cul, un homme monté comme un cheval j'en connais quelques uns qui pourraient convenir, et pourquoi pas deux".
Il était vrai que c'était assez excitant de l'entendre parler ainsi, sans hausser la voix, juste sur le ton de la conversation comme si pour lui c'était aussi naturel que de vous demander si vous vouliez un café. Le non qui sortit de sa bouche fusa dans la pièce quand elle le vit son portable à la main sur le point de passer un appel. Ce non avait été direct sans même le "Monsieur" derrière. Un rêve, tout ceci n'était qu'un rêve peut être un fantasme qui dormait mais ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle, c'était Lui, seulement Lui, personne d'autre.
"Non ? non à quoi".
Pour elle à ce moment il faisait preuve de cruauté sans se préoccuper de ce qu'elle ressentait. Il donna de petits coups sur sa fente ouverte, les lanières embrassèrent ses chairs tendres sèchement, la faisant se cambrer. Il frappa une deuxième fois, le coup était plus léger mais elle ressentit une petite douleur dans laquelle se mélangea une pointe d'excitation.
"Non à l'autre je ne veux personne d'autre que vous".
Le martinet tournoya et les lanières vinrent s'abattre sur son clitoris déjà bien tourmenté et sensible.Il savait ce qu'il faisait. Son jeu était redoutable, il alternait douceur et douleur ce qui marchait à chaque fois avec elle. C'était insupportable mais elle aimait, elle se tortillait, elle gémissait, elle avait chaud, elle avait envie de jouir. Elle aurait pu, qu'est ce qui l'en empêchait après tout avec tout ce qu'elle avait supporté jusque là mais non elle retenait son corps au prix d' un gros effort.
"Monsieur, s'il vous plait, je vais jouir"
Elle haletait sous l'effet de retenir cette fureur qui menaçait entre ses jambes et bouillonnait dans son bas ventre.
"Jouir, ho que non petite souris tu ne jouiras pas je te l'interdis".
Il effleura son sexe avec le bout des lanières ce qui attisa encore plus le feu du désir, se releva, la laissa là avec cette jouissance qui parcourait sa fente, ses doigts qui tremblaient d'envie de se toucher, ses jambes qui ne demandaient qu'à se refermer.
"Je t'interdis de bouger ne serait ce qu'un orteil, chaude comme tu es tu vas comprendre ce qu'il en coute de se masturber sans permission"
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Le Scarifieur
RomanceDominic n'a pas de soumise à lui mais est réputé dans leur milieu pour les punitions au fouet.... Elles n'ont pas été sages, leurs Maîtres les lui confient pour qu'elles filent droit..... Mais arrivera un soir où il la découvrira