Dominic 3

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"Monsieur Bertoly".

"Oui".

"Monsieur Mazari vous attend".

"Merci Mademoiselle".

Adrian remercia la jolie secrétaire d'un sourire... aux signes envoyés par son corps et le rouge de ses joues, celle ci venait de vivre à coups sûr un moment mémorable, mais connaissant Dominic ce dernier n'avait pas dû retourner sa secrétaire sur son bureau. Les femmes travaillant dans sa société... et il n'y avait que des femmes... savaient que "promotion sur canapé" n'était pas la tendance de l'entreprise ni la clé pour prendre du galon, ensuite comme elles étaient toutes sous appartenance, condition sine qua non pour travailler dans sa boite il n'y avait pas de compétition, il n'y avait pas intérêt, jalousies, médisances sur une collègue de travail n'était pas à l'ordre du jour. Elles savaient ce qui leur en couterait si jamais cela arrivait. Il y aurait sanction de la part de leurs Maîtres et de Dominic et mieux valait ne pas s'y frotter.

Dominic était un Dominant de la pure espèce et toutes ses employées étaient soumises, mais  pas à lui qui n'avait pas encore trouvé SA soumise. Elles ne lui obéissaient que parce qu'il était leur patron. Il ne s'octroyait aucun geste ni aucun regard dérangeant à leur encontre sauf, comme pour le cas de Natacha, sur demande  comme punition par humiliation, auquel cas il faisait subir à la mauvaise élève sa sanction.

Adrian entra dans le bureau de celui qu'il connaissait depuis peu  mais qu'il avait appris à apprécier, ils étaient sur la même longueur d'ondes et cela lui convenait très bien.

"Bonjour Adrian"

"Bonjour Dominic"

Leur "passion" commune les réunissaient dans un monde où ils évoluaient d'égal à égal et même si dans le monde qu'il qualifiait de "vanille" pour se différencier,  Adrian était l'employé de Dominic, ce dernier  n'usait pas de son statut de patron....Adrian était loin sur le plan professionnel d'être à sa hauteur mais cela n'empêchait pas une certaine entente entre les deux hommes.

"Alors ces travaux".

"Ils avancent bien, ils seront terminés vers la fin de la semaine, logiquement nous pourrons ouvrir dès le début de la semaine suivante".

"Très bien, le bâtiment est très bien situé, à l'abri des regards indiscrets à l'écart de tout, c'était une belle opportunité, son propriétaire n'a pas su en tirer tous les bénéfices".

"Oui et beaucoup attendent son ouverture avec impatience, le bouche à oreille a fait son effet dans un certain milieu, ils connaissent ton  souci de la discrétion".

"Je n'en doute pas, discrétion est un mot important dans ce genre d'activité dirons nous, de plus les cachots vont mettre l'eau à la bouche de certains et apporter quelques frayeurs à de petites femelles désobéissantes, je te  sers un verre."

Le langage de Dominic devenait fleuri si l'on peut dire quand il était en compagnie des bonnes personnes mais ne tombait jamais dans une vulgarité pure, il savait mettre chaque mot là où il fallait pour faire monter la tension.

"Non merci, je vais reprendre la route, quelqu'un m'attend et il doit trouver le temps long dans sa cage".

"Tu l'as laissé seul ?"

"Non, mais ça il ne le sait pas ainsi la crainte est plus grande et je vois s'il obéit, la cage peut être ouverte et il peut en sortir à tout moment".

Dominic se leva, mit ses mains dans ses poches et s'approcha de la baie vitrée, son entreprise était comme tout ce qu'il rachetait, loin du bruit, des regard d'autrui, à l'écart.

"Si j'ai le temps j'irai faire un tour à l'Orphéon, après je ne m'en occuperai plus, ce sera toi qui gérera tout, si cela fonctionne bien, tu en tireras certains bénéfices, dans le cas contraire je me séparerai de toi sans regret, je ne veux aucune entourloupe, aucun détournement de caisse, je te fais entièrement confiance, ce qui peut te servir pour plus tard, des problèmes, tu m'en parles, des ennuis désagréables tu viens les étaler sur la table et on étudie les meilleurs solutions mais je ne veux en aucun cas de détournements de fonds, d'escroquerie ou quoi que ce soit dans ce genre, me suis je bien fait comprendre ? de plus cet établissement n'est pas un lupanar ni un bordel donc pas de femmes seules en recherche de je ne sais quoi, c'est un donjon et celui ci n'est pas pour les âmes sensibles, il est à tendance plus que sadique, pour les autres il y a l'Orchidée Blanche qui est plus dans la tradition du BDSM doux donc s'ils n'ont jamais pratiqués d'une façon plus élevée pas d'entrées je ne veux pas me retrouver avec des plaintes sur les bras, ensuite pour les dominants à la petite semaine de ceux qui recherchent uniquement des sensations fortes pour faire grimper leur nana aux rideaux, ce n'est pas chez nous qu'ils doivent venir, tu aura des formulaires à faire remplir ça prendra le temps qu'il faudra mais je veux des recherches sur tous ceux qui franchiront le seuil de ce donjon, c'est ce que je fais pour tous les autres donc ne te sens pas épié, je te donnerai les coordonnés de certains "détectives" et pour les cotisations je ne veux aucun arrangement, aucun retard."

Adrian avait laissé Dominic énumérer toutes les exigences qu'il avait au sujet de sa dernière acquisition, il savait qu'il avait horreur d'être interrompu, si vous aviez des questions vous les posiez toutes à la fin du discours.....

"Ok pas de soucis Patron répondit Adrian en riant, je n'ai pas de temps à perdre dans les magouilles et pour ce qui est des ennuis plus ils sont loin de moi mieux je me porte, il ne devrait y avoir aucun problème".

"Je te fais confiance de plus tu peux disposer de tout ce qui se trouve à l'intérieur pour ton soumis que tu peux amener sur tes journées, je ne te contrôle pas, je te laisse tout le pouvoir pour diriger, ne me double pas, tu t'en mordrais les doigts, tu as plus à gagner en restant à mes côtés".

"Je l'ai bien compris, je vais te laisser et aller passer quelques coups de fouet".

"Je ne te pensais pas homo" lui dit Dominic en souriant.

"Je ne le suis pas, ne cherchez pas à comprendre même moi je ne me comprend pas"

Les deux hommes se serrèrent la main et Adrian s'en alla laissant Dominic pensif.....il devait être trop exigeant pas possible pour ne pas arriver à trouver celle qu'il voulait à ses pieds.



Le ScarifieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant