"Dis moi Perle, pourquoi ne fais tu pas comme tous les jeunes de ton âge au lieu de courir à travers bois ? "
Perle sourit de voir Madame Lepic s'inquiéter de sa personne. Jusqu'à peu elle n'avait pas de petit ami et s'en passait très bien. A vingt deux ans elle était toujours vierge ce qui ne la tracassait absolument pas. Elle voulait être sûre de ses sentiments avant de se donner à l'homme qui accepterait de partager sa vie. Aucun n'avait eu d'intérêt pour elle avant que lui n'arrive avec son drôle de bagage. D'emblée et sans fioritures il lui avait montré une autre facette de la sexualité. Facette qu'elle avait aimée même si elle trouvait que de temps en temps il la poussait un peu trop au delà de ses limites mais elle savait dire stop quand c'était nécessaire.
"Je ne sais pas mais j'ai un ami en ce moment".
"Mon dieu tu as réussis à attraper l'oiseau rare dans la prairie, comment as tu fait pour l'apprivoiser ? "
"Je ne sais pas mais il m'a dit qu'il tenait à moi et il n'est pas trop collant alors ça me va".
"Tu es très belle Perle, le problème est que tu ne t'en rends pas compte".
Perle éclata de rire.
"Belle, non, banale, oui, regardez moi, je suis coiffée comme une fille des années trente, j'ai l'impression d'avoir le corps d'une adolescente, je suis maigre, avec une peau blanche qui rougit plus qu'elle ne bronze, je me demande encore comment lui a pu me remarquer".
"Oh ma chérie tu te dévalorises, tous les hommes se retourne sur ta petite silhouette de poupée de porcelaine, ne doute jamais de toi".
"Merci Madame Lepic, c'est très gentil a vous, je vais aller me reposer, je pense retourner demain dans la campagne photographier quelques coins".
"Mais n'avais tu pas l'intention de rester plus longtemps dehors ? ".
"Oui mais j'ai eue très faim alors j'ai préférée rentrer".
Elle préféra taire la raison pour laquelle elle était revenue plus tôt, pas la peine d'inquiéter sa gentille logeuse.
Le rangement de la cuisine terminée elle rejoignit sa chambre en se posant toujours les mêmes questions. Elle repassa sous l'eau pour se rafraichir, se mit sur son blog, raconta sa journée, taisant toutefois l'épisode du motard, et quand le sommeil arriva, elle se lova dans ses draps frais, nue, et repensa à l'homme vêtue de cuir et à ses paroles. Elle n'y songea pas bien longtemps et s'envola rapidement pour le pays de Morphée.
Le motard fut la première chose à laquelle elle pensa quand qu'elle ouvrit les yeux. Elle rejeta les draps prestement, s'étira, se précipita sous la douche, passa son petit short ultra court, chaussa ses chaussettes beiges, ses grosses boots de randonnée en cuir plus un petit haut en coton, fin prête elle se regarda dans la grande psyché. Son corps n'était pas aussi maigre qu'elle le voyait mais fin et athlétique à force de courir et de pédaler. Elle s'observa de côté, elle n'était pas grande mais pas petite non plus, si elle s'était mise à la hauteur du motard elle calcula qu'elle lui arriverait plus ou moins à hauteur des épaules. Elle s'aperçut que pour une fois sa peau avait prit une jolie couleur dorée ce qui faisait ressortir ses yeux verts. Son ventre était plat, ses seins en poires étaient fermes et bien galbés. Elle ne se trouvait pas sublime, juste normale avec ce qu'il fallait là où il fallait. Elle ne voyait pas ce que les autres voyaient, une jolie jeune femme pleine de charme, de vitalité. Ses cheveux épais, noirs coupés au carré avec sa petite frange, son regard clair, mutin plein de malice et de rébellion envers le monde, sa gentillesse, sa pétillance, sa bouche bien rouge, pulpeuse, gourmande qui n'avait pas besoin de maquillage, c'était vrai qu'elle ressemblait à une poupée de porcelaine mais elle ne se voyait pas du tout comme ça. Elle se rappela les paroles de Madame Lepic et se dit que sans être belle elle pouvait être complaisante envers sa silhouette, alors satisfaite de l'image renvoyée elle se précipita dans la cuisine où se trouvait déjà sa logeuse.
VOUS LISEZ
Le Scarifieur
RomanceDominic n'a pas de soumise à lui mais est réputé dans leur milieu pour les punitions au fouet.... Elles n'ont pas été sages, leurs Maîtres les lui confient pour qu'elles filent droit..... Mais arrivera un soir où il la découvrira