Le Scarifieur

Perle 15

La journée était belle, claire, ensoleillée, douce pour la saison....Perle agenouillée dans ce sous bois à la merci de l'homme qui l'avait amenée se vidait la tête, s'envolait, elle savait qu'elle ne risquait rien avec lui....si elle avait su...elle était bien...elle était toujours étonnée de cette facette d'elle même, de voir avec quelle facilité elle se soumettait....ce n'était pas dans ses habitudes d'obéir à un ordre, ce qui avait toujours été un problème pour elle, elle n'admettait les critiques que si elles étaient fondées, les ordres que si ils étaient donnés d'une certaine façon...et voilà que tout d'un coup un homme arrivait  et faisait remonter à la surface ce petit quelque chose enfouie au fond de son être qui sommeillait et n'attendait qu'un geste et le bon pour exploser...elle ne savait pas que cela s'appelait soumission, pour elle ce n'était qu'un petit plus agréable et nouveau qui apportait du piment à leurs retrouvailles...elle ne se pensait pas si enthousiaste à obéir à un ordre donné d'une voix dure, cassante, froide mais son corps lui aimait et réagissait au quart de tour et là au milieu de cette nature sans vêtement pour la protéger du regard d'autrui, elle savourait l'instant malgré cette petite crainte d'être surprise à tout moment.

Il avait pensé l'emmener dans cette maison abandonnée qu'il avait trouvé lors de l'une de ses recherches de lieu tranquille mais tout compte fait il se dit que là au milieu de ce bois, sous ces arbres, à demi cachés par la végétation mais pas si loin que ça de la population, ce ne serait pas si mal pour ce qu'il voulait faire...elle craindrait d'être surprise, elle aurait peur d'être vue à coup sur....

Il retourna à la moto, sortit un petit vibro masseur...elle était vierge et devait le rester, pas question qu'elle soit dépucelée par un accessoire, il avait apprit que les vierges valaient leur pesant d'or  sur certains sites.....

Il revint vers elle, tourna autour d'elle, l'évalua....il pouvait en tirer un bon prix....la môme était bien faite, le corps sculpté par ses randonnées pédestres ou à vélo dans la campagne, la peau halée juste ce qu'il fallait  pour ne pas virer au jaune, avec ses cheveux d'ébène coiffés à la mode des années mille neuf cent vingt....petit carré sous les oreilles qui revenait sur le visage en arrondi......et ses yeux clairs elle ne respectait aucun code mais cela faisait d'elle une petite beauté parfaite qui changeait des stéréotypes qu'il avait vu, tout en elle était naturelle elle n'avait même pas besoin de maquillage, c'était devenu rare de rencontrer une femme qui n'avait pas sur elle trois tonnes de peinture et il se félicitait d'être tombé sur elle, elle allait sans le savoir être son billet pour se tirer de cette vie qu'il trouvait étriquée....

"Allonge toi, remonte tes jambes au maximum et écarte tes genoux, je veux voir tout de ta chatte et de ton cul".

Elle releva la tête, le regarda.

"Mais on risque d'être surpris par un promeneur, on devrait aller plus loin".

"Non ici c'est très bien et justement je veux que tu gardes en tête le fait que quelqu'un peut arriver à tout moment, une voiture s'est  arrêtée il y a peu mais elle est repartit, qui sait pour la suivante".

Elle n'était pas trop encline à obéir à cet ordre, que ferait il s'ils étaient vus....que lui arriverait il si jamais des jeunes arrivaient pour aller se promener dans le bois....son esprit commença à se faire des films et à se tourmenter...son corps était excité mais son cerveau lui rappelait que ce ne serait pas sans conséquences si jamais ils étaient surpris...la honte la submergerait toute sa vie...

Il voyait le débat qui se faisait en elle, d'un côté elle voulait obéir, d'un autre la peur l'en empêchait....

"Alors tu te décides ou pas, on ne va pas y passer la journée".

Elle pouvait tout aussi bien se relever et lui dire que cela ne l'amusait plus, que c'était trop pour elle, que c'était déjà dangereux de se retrouver nue dans un lieu ouvert au public alors que d'aller plus loin lui faisait  peur, mais non elle pesait le pour et le contre, elle réfléchissait, elle sondait ses limites.....elle allait tout simplement s'ouvrir encore plus qu'elle ne l'avait jamais fait, lui jeter au visage ce petit endroit qu'elle savait trempé à l'extrême, preuve de son excitation, et pour en rajouter une couche si l'on peut dire ses lèvres gonflées et son clitoris en attente d'une jouissance... tout cela allait être jeté en pâture à ses yeux remplis à ce moment là de toute la perversité qui le caractérisait et elle en tremblait d'effroi et en même temps d'excitation.

Il s'agenouilla devant elle.

"Alors ma petite salope aurait peur de me montrer tout ce qui fait d'elle une chienne en chaleur, tu crois que je ne sais pas dans quel état tu es, tu pues la luxure, l'envie d'être déchirée, ton odeur se répand dans l'air comme une trainée de poudre, un chien passerait par là qu'il se précipiterait sur toi".

Il savait l'effet que lui faisait ce genre de mots.....il allait faire monter la pression d'un cran...il voyait sa respiration s'emballer.

"Que décides tu, tu me montres ton con ou on repart mais on en restera là pour aujourd'hui".

Il priait pour qu'elle obéisse.... il aurait franchit un grand pas dans son autorité, après ça il allait pouvoir devenir plus exigeant jusqu'au moment où....

Doucement les mains descendirent le long du corps.

"Tu me promet que nous ne risquons rien et que tu me préviendra s'il vient quelqu'un ? "

"Je te le promet mais cela pourrait être excitant".

Il n'était pas fou, attentat à la pudeur très peu pour lui, il ne voulait pas non plus risquer de se retrouver en prison pour exhibition aggravée.

Elle prit appui sur le sol, regarda derrière elle pour voir où elle allait s'allonger et mit son corps en position, attrapa ses jambes sous ses genoux et lentement avec cette hésitation qui faisait le charme de ce moment écarta ses cuisses en les remontant de chaque côté de ses épaules... on ne pouvait pas s'ouvrir plus que ça.... ses lèvres gorgées de désir se décollèrent, offrirent à sa vue un sillon luisant de cyprine qui coulait de son orifice pour aller se perdre dans l'herbe, son clitoris pointait son nez en dehors  de son capuchon qui le protégeait et si le regard descendait plus bas l'anus s'ouvrait prêt à recevoir lui aussi tous les honneurs...toute cette partie d'elle hurlait à la possession, vous incitait à aller promener vos doigts le long de cette fente béante où même le vagin se dilatait  prêt à vous engloutir....

Comment rester insensible devant un tel spectacle.....il était plus que satisfait.