Elle n'avait pas réfléchit quand elle avait appelé. Elle avait juste pensé aux soucis qu'allait occasionner son départ. Elle ne pouvait décemment pas dire à sa patronne qu'elle quittait son emploi du jour au lendemain sans lui donner le temps de trouver une remplaçante. Elle, qui avait toujours été correcte avec elle ne méritait pas ça. Cela allait être déjà assez difficile de trouver une autre vendeuse, alors en si peu de temps, elle allait galérer.
De plus il lui fallait arranger une histoire plausible à raconter. Une histoire qui tienne debout sans éveiller de soupçons et qui ne ferait pas poser trop de questions. Heureusement pour elle, ses parents habitaient assez loin, elle n'aurait donc pas à leur mentir pour le moment. En soupirant elle ouvrit la porte de la salle de bain et pénétra dans son petit havre de paix, elle était vraiment contente de se retrouver chez elle. Ses cheveux étaient un tantinet secs, ils n'avaient pas appréciés le lavage au savon. Elle repassa sous la douche, resta un bon moment sous l'eau chaude à frictionner son cuir chevelu et à repenser à son corps nu sous le jet devant un Dominic imperturbable. Elle frissonna.
Pourquoi tenait il tant à l'avoir, elle. Qu'avait elle de plus que toutes ces femmes qu'il avait certainement eu entre les mains. Se rappelant la jeune métisse, elle savait ce qu'elle avait de moins, la beauté, la grâce. Zéro était magnifique dans sa soumission, jamais elle n'avait rien vu de plus beau que ce corps offert à son Maître et à son ami, cet homme qui avait décidé de la soumettre elle, Perle, petite vendeuse qui ne connaissait rien de ce monde à part les jeux auxquels elle avait jouée avec celui qui l'avait trahie et ce que lui avait fait rencontrer Dominic.
Elle coupa l'eau, attrapa une serviette, se sécha et s'enduisit le corps de lait parfumé. Elle huma l'odeur qui se dégageait de sa peau. Elle appréciait de retrouver ce qui lui était familier.
Allait elle regretter d'avoir cédée mais pouvait elle faire autrement. En y pensant bien, il lui avait donné le choix. L'aurait il vraiment laissé partir si elle avait choisit cette option , elle était persuadée que oui, il ne serait pas revenu sur sa proposition. Alors pourquoi n'avait elle pas choisit cette option.
Elle se jeta sur son lit seulement vêtue de son peignoir. Il allait falloir qu'elle arrête de cogiter car elle se rendit compte soudain qu'elle venait de passer deux fois à la douche.
Mais comment ne plus penser à lui, comment ne plus penser à tous ces instants qu'elle venait de passer avec lui, comment ne plus penser à tout ce qu'il lui avait fait endurer et tout cela avec son consentement.
Allait il faire de son séjour chez lui un enfer. Cet homme aimait faire souffrir. Mais quelle genre de souffrance aimait il infliger. Il y avait toutes sortes de douleur. La fessée bien administrée pouvait être cuisante, la gifle, elle aussi pouvait se révéler douloureuse et Dominic ne devait pas faire semblant. Il n'allait tout de même pas passer son temps à la gifler, non ??? si !!!!
Il lui avait parlé de fouet, mais qui utilisait un fouet de nos jours, hé bien d'après ce qu'elle avait compris, lui. Elle qui n'avait jamais reçu la moindre petite claque de sa vie par ses parents allait recevoir des coups de fouet de la part d'un homme qu'elle ne connaissait pas. Comment allait elle pouvoir supporter cette douleur, allait il être plus dur que ce qu'il lui avait fait entrevoir, les coups allaient ils être plus douloureux que la dernière fois. Allait elle réussir à gérer tout ça. Plus elle pensait à ce week end plutôt bizarre, plus elle avait l'impression d'avoir rêvée, d'avoir exagérée tout ce qu'elle avait vécue. Ce n'était pas possible.
D'un autre côté, il y avait Dominic. Jamais de sa vie, elle n'avait rencontrée ni côtoyée d'homme comme lui. Il n'avait décidément rien à voir avec les garçons qu'elle avait fréquentée, et encore fréquenter était un bien grand mot. D'ailleurs quel âge pouvait il bien avoir, elle le situait autour des trente cinq quarante ans, il était bien plus vieux qu'elle. Mais quelle puissance il dégageait et cette force qui faisait que tout ce qu'il disait ou ordonnait devait être exécuté dans la seconde qui suivait.
"Hé ben, je plains ceux qui travaillent avec lui, ça ne doit pas être facile tous les jours".
Elle regarda l'heure sur son portable. Avec un peu de chance Madame Lepic ne serait pas encore couchée. Elle renfila son jogging et son sweat et se dirigea vers la cuisine où elle la trouva finissant de ranger.
"Bonsoir Madame Lepic".
"Perle mon dieu tu m'as fait peur mais quand est tu rentrée, je ne t'ai pas entendue".
"Excusez moi de vous avoir effrayée, il n'y a pas longtemps, je ne voulais pas vous déranger"
"Tu ne me déranges pas du tout, où vas tu chercher cette idée, as tu faim, il y a encore du poulet rôti et des pommes de terre, il y a aussi de la tarte comme tu l'aimes, aux pommes".
La gentillesse de la petite dame émut Perle, elle qui venait de vivre des heures sans aucune tendresse, aucune douceur, elle se retint de pleurer.
"Cela n'a pas l'air d'aller ma chérie, tu es toute triste".
"Non, non Madame Lepic, c'est que voyez vous je vais vous quitter pendant quelque temps".
"Oh tu vas partir".
Le regret se lisait dans le ton de sa voix, elle aimait beaucoup Perle qui était une jeune femme adorable.
"Pour quelques mois, j'ai trouvé un emploi chez un particulier qui est beaucoup plus payé que celui que j'ai actuellement, j'ai acceptée mais je dois rester sur place".
"Un emploi où ça, tu t'es renseignée, ne vas pas te jeter dans la gueule du loup comme on dit pour quelques sous de plus".
"Non je me suis renseignée, il est sérieux, c'est à quelques kilomètres d'ici, il s'appelle Dominic".
"Ha Monsieur Mazari, oui il est sérieux, il est connu dans la région, il rachète des entreprises en difficulté".
Perle qui s'était assise pour déguster son repas écoutait sa logeuse qui avait fait chauffer de l'eau pour sa tisane.
"Il y a longtemps que vous le connaissez ? ".
"Cela fait quelques années qu'il est dans la région, le connaitre, personne ici ne peut dire qu'il le connait, c'est un homme secret, qui travaille beaucoup, un bel homme d'ailleurs mais qui vous fait froid dans le dos quand il vous regarde, on voit qu'il a l'habitude d'être obéi, il achète et revends mais je n'en sais pas plus, il est discret et sa propriété était une usine de la région qu'il a racheté et qu'il a transformé, il a rénové le plus grand des hangars pour en faire un lieu habitable, fait abattre tous les autres, replanté des arbres mais toi que vas tu faire là bas."
Perle réfléchit à toute vitesse, il fallait une réponse qui tienne la route.
"C'est un ami qui m'a dit que cet homme recherchait une femme pour s'occuper de son intérieur, une femme jeune ayant de l'endurance vu la surface qu'il y avait et en plus il payait très bien, j'ai donc dis que j'étais intéressée maintenant cet ami a dû bien plaider ma cause parce qu'il m'a dit qu'il viendrait me chercher lui même vendredi soir pour commencer".
"Hé bien ma petite fille, tu en as de la chance quel est l'employeur qui se déplace pour venir chercher son salarié".
"Ho c'est parce qu'il se trouvera sur le chemin pour rentrer chez lui, il m'a demandé si cela me dérangeait , j'ai dis que non".
Dieu que c'était difficile de raconter tous ces mensonges à la gentille dame. Mais elle ne pouvait en aucun cas lui dire qu'elle avait été vendue, puis rachetée par un dominant qui voulait en faire sa chienne, son jouet sexuel. Mais peut être pouvait elle revenir sur ce qu'elle avait dit et oublier toute cette histoire. Le voulait elle vraiment. Elle ne savait plus trop bien où elle en était. Tout son mental était occupé par cet homme qui lui avait fait subir des choses dont elle rougissait encore en y repensant. Sous son air sombre elle avait été mise à nue et à cette pensée son corps s'agita.
Quel allait être son avenir .
![](https://img.wattpad.com/cover/354026289-288-k98276.jpg)
VOUS LISEZ
Le Scarifieur
RomantizmDominic n'a pas de soumise à lui mais est réputé dans leur milieu pour les punitions au fouet.... Elles n'ont pas été sages, leurs Maîtres les lui confient pour qu'elles filent droit..... Mais arrivera un soir où il la découvrira