Que veut Perle

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L'eau du bain était à bonne température, elle sombrait lentement  dans une douce léthargie qui la faisait glisser le long du torse de Dominic. Il la sentait se ramollir contre lui. Il se dit que jamais aucune des soumises confiées ne se seraient permit cela sous peine de sanction mais elle, était naturelle, elle agissait d'instinct. C'était nouveau pour lui qui avait l'habitude d'être obéit au doigt et à l'oeil. Presque une semaine qu'elle était là et il s'apercevait qu'il n'avait pas encore user de trop de sévérité. Il se dit qu'il allait devoir revoir son éducation d'une manière plus renforcée. Il lui avait écarté les cuisses et était bien décidé à continuer à l'utiliser malgré sa fatigue. Elle s'endormait qu'à cela ne tienne, ce n'était pas ça qui allait le stopper, lui qui n'avait aucune intention d'arrêter là.

Il attrapa le petit vibro posé sur le rebord, le mit en marche et l'enfonça dans l'intimité de Perle qui rejeta sa tête en arrière quand elle sentit l'instrument tourmenter sa vulve. Instinctivement sa main se porta vers l'objet du plaisir qui lui faisait du bien mais qui en même temps agaçait son clitoris devenu douloureux,  mais Dominic de son autre main la bloqua.

Qu'est ce qu'il voulait. Elle avait jouit tant de fois, il n'allait pas l'exciter une fois de plus. Elle tenta de reculer pour échapper aux petites vibrations. Son clitoris devenu sensible était désagréablement sollicité mais il la maintenait fermement, l'immobilisant  un bras autour de sa taille.

Elle se mit à gigoter, tentant de se dégager. La gêne se faisait de plus en plus forte.

"S'il vous plait, arrêtez, ça me fait mal".

Il stoppa immédiatement.

"Pourquoi as tu mal ?".

"Demande celui qui la fait jouir depuis des heures, parce que c'est devenu sensible".

Décidément, il allait falloir qu'il lui apprenne à supporter, combien avait hurlé sous ses caresses pour finir par jouir dans la douleur, ne s'arrêtant que quand lui l'avait décidé. Combien aimaient passé entre ses mains quand d'autres tremblaient rien qu'à la pensée de se retrouver entre celles ci.

Elle se rendit compte mais trop tard qu'elle lui avait répondu sèchement .

"Tiens toi tranquille".

Il posa le vibro et la caressa manuellement, elle se laissa aller, abandonnant son corps aux effleurements de ses paumes. De ses mains il écartait ses cuisses, de ses pouces il écartait ses lèvres, descendait doucement de long de sa fente enfonçant ses doigts dans son vagin serré. Elle se laissa faire, c'était clairement plus agréable qu'avec son instrument de torture. Elle s'entendit gémir.

Sa tête reposait sur sa poitrine, elle fermait les yeux et malgré sa fatigue, le plaisir envahit son entrejambe.

"Veux tu jouir ? "

Elle se mordit la lèvre. Pourquoi ne pouvait il pas faire les choses sans poser de questions. Oui elle avait envie de jouir, pourquoi lui demander et lui qu'allait il vouloir en retour. Elle finissait par devenir méfiante avec ses questions posées à tous moments.

"Je t'ai posé une question, aurais tu l'amabilité d'y répondre".

Elle secoua la tête en guise d'acquiescement.

"Tu as une langue, si tu ne veux pas t'en servir je peux arranger ça pendant quelques temps".

Ses yeux s'ouvrirent d'un coup. Quoi !!! qu'est ce qu'il venait de dire, la priver de sa langue, qu'avait il l'intention de faire. Il la sentit se crisper.

"Un bâillon pendant une petite semaine te ferait réfléchir ? "

Ha, ouf, un bâillon, qu'avait elle pensée. Son coeur s'était emballé et il devait le sentir sous sa main qui pétrissait son sein. Elle ne savait plus très bien si elle voulait jouir ou non.

"Très bien tu as laissée passer ton temps de réponse".

Il la redressa, se leva, sortit de la baignoire et se dirigea vers la douche italienne.

"Sors, viens te rincer, après tu ranges la salle de bain et quand tu as fini,  tu attends que je revienne te chercher à genoux en position d'attente".

Il lui donnait ses ordres en essuyant ses cheveux. Elle fronça les sourcils, il lui demandait de faire  le ménage !!!

"Je ne suis pas votre bonne à ce que je sache".

"Non c'est vrai, mais tu vas apprendre que dans mon monde il n'est pas toujours question de sexe et de plaisir, il y a l'obéissance, le respect, la confiance,  l'éducation, ce qui semble te manquer, une bonne soumise sera toujours heureuse d'avoir contentée son Maître que se soit par un acte sexuel ou par son obéissance à un ordre simple. Je veux te dresser et faire de toi une belle soumise mais toi tu dois trouver dans tout cela un plaisir à obéir, un plaisir à t'offrir, à offrir  ton corps à tout ce que je veux lui faire subir, tu dois ressentir cela au fond de toi, cela doit être inné, tu ne dois pas te forcer, auras tu plaisir à ranger cette salle de bain, seras tu contente quand tu auras terminée de penser que moi je serais satisfait  de t'avoir vu faire ce que je t'ai demandé, de te voir te positionner bien droite et non pas affalée, seras tu satisfaite Perle ?"

Elle ne bougeait pas. Voulait elle lui faire plaisir, voulait elle apprendre, en avait elle envie.

"Arrête de rêver, va te rincer, tu vas finir par attraper froid et tu vas faire ce rangement nue, tu n'as pas besoin de répondre contente toi de réfléchir à ce que je t'ai dit et observe toi ".

Elle passa sous le jet, se rinça. Quand elle attrapa une serviette pour s'essuyer il était sortit de la pièce. Une fois sèche, elle regarda autour d'elle, faire du ménage était un bien grand mot, tout était nikel, elle aspergea la baignoire, fit couler la mousse. Que pouvait elle faire de plus, elle n'allait tout de même pas se mettre à frotter et avec quoi. Elle fouilla le meuble en dessous du plateau mais ne trouva que des serviettes et des produits pour le bain, derrière les grosses portes coulissantes sur le mur se trouvait des peignoirs, de grosses serviettes bien moelleuses, des accessoires un peu étranges qui n'avaient rien à faire dans une salle de bain en temps normal, mais était elle encore dans ce monde dit normal. Si elle regardait autour d'elle, qui avait besoin d'une salle d'eau de cette taille. Entièrement faite de grosses pierres à l'aspect rudimentaire, la douche était séparée de la grande baignoire par un mur de ces mêmes pierres soutenu par deux grosses poutres, le sol en dalles de marbre bleuté formait comme une petite estrade là où elle se trouvait, c'était immense et magnifique. Comme elle ne trouvait rien qui puisse l'aider et que la baignoire brillait comme un sous neuf, elle s'agenouilla et attendit. C 'était froid, dur, inconfortable mais elle se positionna comme il le lui avait demandé. Elle ne baissa pas la tête et fixa la porte. La surveillait il ? combien de temps allait il la faire attendre ?





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