𝟹𝟼. 𝙹𝚞𝚜𝚚𝚞'𝚊̀ 𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚕𝚊 𝚖𝚘𝚛𝚝 𝚗𝚘𝚞𝚜 𝚜𝚎́𝚙𝚊𝚛𝚎.

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(𝖣𝖾́𝗆𝖺𝗋𝗋𝖾𝗓 𝗅𝖺 𝗏𝗂𝖽𝖾𝗈 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗉𝗅𝗈𝗇𝗀𝖾𝗓 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗆𝖻𝗂𝖺𝗇𝖼𝖾)






"All you need is love."
Les Beatles





𝙰 𝙲 𝚃 𝟺.

🎠 𝙳 𝚎́ 𝚌 𝚎 𝚖 𝚋 𝚛 𝚎.




𝟥𝟨. 𝖩𝗎𝗌𝗊𝗎'𝖺̀ 𝖼𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖺 𝗆𝗈𝗋𝗍 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗌𝖾́𝗉𝖺𝗋𝖾.





Cassie.





Callahan se gare dans une rue illuminée. Je suis immédiatement émerveillée par les décorations festives et chaleureuses de Noël. Et d'ici, une bonne odeur du chocolat chaud et de crêpes me donne déjà envie.

Un cri de joie attire mon regard sur deux enfants qui se courent après en se jetant des boules de neige. Ça étire mon sourire, et j'ai bien l'impression que tous les passants se sont mis d'accord pour profiter de cette belle ambiance enneigée.

Callahan descend de la moto, moi j'ouvre mes paumes pour accueillir les flocons de neige qui tombent doucement sur nous.

Soudainement, je sens une pression sous mon menton. Les doigts de Callahan m'incitent à lever les yeux vers le ciel.

En dehors des milliers de flocons, des décorations scintillantes et féeriques se déploient comme des constellations entre deux bâtiments.

Ça me coupe le souffle un instant, l'atmosphère est tout simplement magique.

Je baisse les yeux vers lui, un sourire aux lèvres.

Il me regardait déjà.

Mon cœur fait un petit bond, je retire mon casque et lui donne. Il les accroche à sa moto, avant de pointer du doigt une rue animée.

— Le marché est par là.

Il me tend sa main.

— Tu es déjà venu ici ?

Je descends en m'appuyant sur sa paume.

— Non, mais je passe souvent devant.

En commençant à marcher, il en sort un cure-dent de son paquet et le glisse entre ses lèvres avec une nonchalance qui lui ressemble tellement.

— Tu mâches souvent un cure-dent.

En vérité je voulais plutôt lui demander pourquoi il fait ça, mais je me suis dégonflée au dernier moment. Avec un petit sourire en coin, il s'arrête, prend ma main et fait tomber un dans ma paume.

— Voilà, petit souvenir de moi, ajoute-t-il amusé.

Sa réflexion me donne déjà envie de rire. Je range le petit bout de bois dans ma poche et le suis vers le marché. Nos pas nous mènent à travers une allée enneigée et remplies de stands colorés et décorés d'objets de Noël.

Callahan fourre ses mains dans ses poches, mais il agite son bras pour attirer mon attention. D'un mouvement de tête je comprends tout de suite qu'il me fait signe de m'accrocher à lui.

Je sens mes joues s'empourprer mais je ne réfléchis pas longtemps non plus. Je m'approche de lui et glisse délicatement ma main autour de son bras. Son odeur me parvient sournoisement et je sens mes poumons se gonfler encore plus en profiter.

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