𝟸𝟻. Œ𝚞𝚟𝚛𝚎 𝚍'𝚊𝚛𝚝. (𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝟸)

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(𝖣𝖾́𝗆𝖺𝗋𝗋𝖾𝗓 𝗅𝖺 𝗏𝗂𝖽𝖾𝗈 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗉𝗅𝗈𝗇𝗀𝖾𝗓 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗆𝖻𝗂𝖺𝗇𝖼𝖾)








"Quand l'amour grandit en toi, la beauté fait de même. Car l'amour est la beauté de l'âme."
Saint-Augustin








𝙰𝙲𝚃 𝟹.

🌰 𝚗 𝚘 𝚟 𝚎 𝚖 𝚋 𝚛 𝚎.






𝟤𝟧. Œ𝗎𝗏𝗋𝖾 𝖽'𝖺𝗋𝗍. (𝗉𝖺𝗋𝗍𝗂𝖾 𝟤)








Cassie.












Callahan scanne méthodiquement ma chambre jusqu'à se tourner et me trouver dans le coin à l'opposé de lui.

— Je këtu... murmure-t-il d'une voix rauque et ensommeillée en passant sa main sur son visage. J'veux dire... t'es là.

Sa voix est si profonde que je m'éclaircis la gorge pour revenir sur terre face au frisson dévastateur que j'ai ressenti.

Il se tourne vers la table de chevet et saisit la petite bouteille d'eau.

— C'est la tienne, je suppose ? me demande-t-il.

Je hoche la tête.

— Parfait, j'avais envie de t'embrasser, lance-t-il avec un sourire en coin.

Je ris sans contrôle, à moitié surprise, à moitié amusée par le fait que ce soit une des premières choses à laquelle il pense, alors qu'il vient tout juste de se réveiller. Il ricane doucement également.

Ça se voit qu'il est satisfait de sa blague.

— Tu es vraiment un idiot... murmuré-je avec un petit rire en avalant une cuillérée de mon yaourt.

— Tant que je suis le tien, réplique-t-il en ouvrant la bouteille d'eau.

Il s'appuie sur un coude et boit, je me sens rougir en observant sa pomme d'Adam bouger à chaque gorgée.

Je commence à m'inquiéter moi aussi.

Je n'ai jamais eu autant de pensées comme ça depuis qu'il est arrivé dans ma vie.

En même temps... physiquement, je ne peux rien lui reprocher... Il est parfait... 

Je sursaute un peu lorsqu'il écrase la petite bouteille d'eau vide en ses mains musclées. Je louche sur ses bras, ses veines qui parcourent sa peau, ses bagues, dont la chevalière ornée du drapeau albanais.

Il se tourne et tapote deux fois sur l'écran de son téléphone pour regarder l'heure.

Il est 17 heures passées.

De nouveau, il s'affale sur le dos en retirant la couverture sur lui. Dans un geste mécanique, il range ses plaques militaires sous son t-shirt qu'il se met à le secouer pour se faire un peu de vent.

— Ton chat donne tellement chaud, dit-il d'une voix rauque et amusée.

— Oui, c'est vrai... murmuré-je en hochant la tête dans un petit rire.

Il lève légèrement un sourcil et me demande :

— Tu dors tout le temps avec lui ?

Je hoche de nouveau la tête.

GHOSTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant