𝟺𝟾. 𝟷𝟺 𝙵𝚎́𝚟𝚛𝚒𝚎𝚛.

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Bonsoir, ça-va ? 🕰





(𝖣𝖾́𝗆𝖺𝗋𝗋𝖾𝗓 𝗅𝖺 𝗏𝗂𝖽𝖾𝗈 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗉𝗅𝗈𝗇𝗀𝖾𝗓 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗆𝖻𝗂𝖺𝗇𝖼𝖾)




"Parfois de belles choses s'effondrent pour que de meilleures prennent leurs places."
Marilyn Monroe


𝙰 𝙲 𝚃  𝟼.

📻  𝙵 𝚎́ 𝚟 𝚛 𝚒 𝚎 𝚛.






𝟦𝟪. 𝟣𝟦 𝖥𝖾́𝗏𝗋𝗂𝖾𝗋.






Cassie.








Sa voiture noire s'approche lentement, et s'arrête juste à mon niveau.

Je sens d'ores et déjà mon cœur accélérer légèrement.

Je lance un dernier sourire à Cherry qui croise ses bras sous sa poitrine en contractant les épaules à cause du froid, puis je m'approche de la portière, mais je n'ai même pas le temps de la toucher, Callahan l'ouvre et pousse la porte pour moi.

— Bonsoir... murmuré-je en entrant dans le véhicule. Merci d'être venue me récupérer.

Il me répond d'un simple hochement de tête, et alors que je referme ma portière, Cherry s'approche et sans une once d'hésitation, elle lance à Callahan :

— Coucou beau gosse, tu ramènes ma copine chez elle sans faute, hein !

Callahan esquisse presque un sourire, je sens qu'il se retient avant de lui répondre avec un haussement de menton :

— Rentre.

— Oh... ? articule-t-elle agréablement surprise par son ordre.

Cherry, met sa main devant sa bouche avec un sourire malicieux et sur un ton taquin et elle lui lance :

— Mais vos désirs sont des ordres beau brun...

— Cherry ! je m'exclame sans me contrôler en réprimant un petit rire.

Mon amie ricane et s'engouffre à travers la vitre pour me faire un baiser sur la joue.

— Tu m'envoies un message quand tu es rentrée, OK, ma chérie ?

Je hoche la tête, et elle recule pour rentrer chez elle.

Dès que la porte de sa résidence se referme, sans attendre, Callahan remonte ma vitre, et démarre.

Un silence s'installe immédiatement dans le véhicule.

Je me laisse emporter par le rythme des lumières qui défilent le long des rues désertes.

Parfois, quelques phares de voiture nous éblouissent légèrement. Mais je suis juste figée dans mille pensées. Entre ce que Cherry m'a dit plus tôt dans la journée, mes craintes, et le fait qu'on ne s'est plus vraiment adressé la parole depuis trois jours...

À cause de moi...

Je sursaute lorsque Callahan tapote sa main sur ma cuisse, pour attirer mon attention. Je relève immédiatement la tête vers lui en dégageant ma jambe par réflexe. Il retire tout aussi rapidement ses doigts :

— Më fal, me dit-il en me scrutant. Je te parlais.

Je ne déglutis en ne comprenant même pas pourquoi je suis autant troublée.

GHOSTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant