Winter Break

Chapitre 18

Mercredi 1er Février 2023 - 11h - Monaco

POV Juliette

Lando est venu me chercher comme prévu. Dans la voiture, je cherche à avoir plus d'informations.

- Bon, tu vas me dire où on va, commence-je.

- Tu m'as appris à surfer, maintenant je vais t'apprendre à golfer.

Je ne dis rien, le regarde et me contente de sourire. Il me sourit en retour.

                                 ***

Arrivés sur les lieux, on passe tout notre temps au Practice, c'est le terrain d'entraînement de golf.

On peut taper très fort dans les balles pour les envoyer très loin. Il ne manque pas de se moquer quand il voit que mes balles ne dépasse pas les deux mètres.

- Pour surfer, y'a du monde mais alors quand il s'agit de faire un tout autre sport, y'a plus personne, me taquine-t-il.

- Ça va, Norris ! Je ne me suis pas moquée autant quand tu as failli te noyer, rigole-je.

- Je préfère nettement plus te voir rater la balle plutôt que de me noyer, répond-il.

Je secoue la tête avec un léger sourire. Je tape une nouvelle fois la balle qui va encore moins loin que les précédentes.

- Catastrophique Dupont, se moque-t-il.

Je rigole face à sa réflexion. Il se place derrière moi, me montre le bon positionnement et me dépose un baiser sur la joue.

Il m'accompagne dans le mouvement pour taper la balle qui va nettement plus loin.

- Tu vois, je suis pas si mauvaise que ça... Il me manquait juste un p'tit boost, dis-je en frimant.

- Oui, enfin, heureusement que j'étais là, sinon la balle ne serait même pas partie... Mais je t'assure que t'es pas prête pour le grand bain...

- Oui un p'tit boost, c'est bien ce que je dis... dis-je avec un sourire en le fixant dans les yeux.

***

La journée au golf touche à sa fin. Il est pas loin de 17h quand Lando me propose de passer chez lui pour la fin de journée.
J'hésite un moment avant d'accepter.

POV Lando

- Je t'en pris fais comme chez toi, dis-je moqueur, tu connais maintenant.

Elle ne dit rien mais rigole discrètement face à ma réflexion. Elle s'installe dans le canapé. Mais je la sens préoccupée.

- Ça va ? demande-je inquiet en m'installant à ses côtés.

- Oui, oui, c'est juste que... je suis juste un peu fatiguée, c'est rien, dit-elle en posant sa tête sur mon épaule.

Je sais que ce n'est pas la vraie raison. Je la prend dans mes bras avant de continuer.

- La vraie raison, ça donne quoi ? insiste-je.

- J'ai pas envie d'en parler, Lan'...

- Je pensais que tu me faisais confiance pourtant Ju'...

- Oui mais ça n'a rien à voir...

- Hum, si tu le dis, dis-je vexé.

Elle le remarque, se redresse, plonge son regard dans le mien avant de m'embrasser puis me regarde de nouveau dans les yeux.

- Lando, ça n'a, rien à voir.

- Je te crois... Mais tu peux me parler si tu en as besoin.

Elle ne dis rien et se réinstalle contre moi.

***

Installés dans mon lit, les dix premières minutes de la série ont à peine commençait qu'elle s'est déjà endormie. Je pense que ma main dans ses cheveux a été fatale.

Elle finit par se réveiller avec la nausée qu'elle tente de me cacher. Elle se lève pour se diriger sans aucune hésitation vers la salle de bain.

Elle tente de camoufler les bruits de ses vomissements qui m'inquiète sur son état.

Je me rapproche discrètement de la pièce où elle se trouve pour tenter de comprendre ce qu'il se passe.

Après un moment déjà, je l'entend, en sanglots et me décide donc à prendre les devants.

- Juliette, je commence vraiment m'inquiète, est-ce que ça va ?

Elle ne répond pas et continue de pleurer.

- Ouvre-moi au moins, s'il te plaît.

J'entend le verrou de la salle de bain. J'entre et la trouve assise par terre la tête dans les bras en pleurs.

- Juliette, qu'est-ce ce qui t'arrive, dis-je inquiet en lui relevant la tête.

Elle ne dit rien, continue de pleurer en me regardant dans les yeux. Je la relève en l'amenant sur le canapé.

Toujours en pleurs, elle ne parvient pas à aligner deux mots. Je decide de la serrer dans mes bras sans plus lui poser de questions.

POV Juliette

Je pensais que ce 1er Février serait différent des sept précédents. Jusqu'à ce dernier réveil, il l'était mais je ne sais pas ce qui m'a déclenché cette réaction...

La présence rassurante de Lando m'avait, jusque là, permise de penser à autre chose. Et pourtant, il en a fallu de peu pour me chambouler.

- Ju'? Tu veux que j'appelle quelqu'un, tu veux que j'appelle Charles, me demande le pilote britannique.

Je secoue la tête vivement pour lui faire comprendre que ce n'est pas la peine d'appeler qui que ce soit et je continue.

- C'est pas la peine, il pense que j'ai fait mon deuil... Il comprendrait pas, dis-je.

- Je l'appelle pas, d'accord... Mais aide moi à comprendre parce que je te suis pas...

Je le regarde droit dans les yeux et je refond en larmes.

******

To be continued...